Bard F
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http://heavysound.fr/TheOath_SelfDestructed.aspx
Après bien des années difficiles, THE OATH semble enfin avoir trouvé son rythme avec un troisième album, Self-Destructed, qui fait suite à 4 sorti en 2008. Toujours un peu décalé par rapport aux standards du genre, les français poursuivent leur chemin entre le Death et le Black Metal, on retrouve ainsi "End Of The Lines" et son Black / Death rythmé qui peut rappeler un certain SVART CROWN, mais où THE OATH vient plaquer une voix claire en chœur sur le refrain. Cette voix claire nous la retrouvons sur "Watch Me Bleed" qui prend une allure de DIMMU BORGIR dans l’utilisation de cette voix et c’est annonciateur de la suite qui emprunte pas mal aux Norvégiens. Bien entendu, l’ambiance n’est pas glaciale comme sur Enthrone Darkness Triumphant mais les orchestrations de "White Fields" qui reste brutal ou de "I Am Nothing", un peu plus proche du Death Metal. THE OATH garde d’ailleurs le cul entre deux chaises entre moments brutaux et sombres et mélodies lumineuses comme l’instrumental "Only" dont on retrouve la trace à la fin de "I Am Nothing". On a donc un peu de mal à situer THE OATH dans le paysage Metal actuel, un atout certain, mais également une impression d’un manque de cohésion, pas assez sombre pour les amateurs de Black, trop brutal pour les amateurs de Death mélodique et que dire des orchestrations au milieu de tout cela. Ayez donc l’esprit ouvert avant de vous embarquer aux côtés de THE OATH mais une chose est certaine, le voyage pourrait valoir le détour. Voilà qui viendrait donner un peu de récompense après des années de disette.
Chronique par Aymerick "Painless" - 7,5/10
Après bien des années difficiles, THE OATH semble enfin avoir trouvé son rythme avec un troisième album, Self-Destructed, qui fait suite à 4 sorti en 2008. Toujours un peu décalé par rapport aux standards du genre, les français poursuivent leur chemin entre le Death et le Black Metal, on retrouve ainsi "End Of The Lines" et son Black / Death rythmé qui peut rappeler un certain SVART CROWN, mais où THE OATH vient plaquer une voix claire en chœur sur le refrain. Cette voix claire nous la retrouvons sur "Watch Me Bleed" qui prend une allure de DIMMU BORGIR dans l’utilisation de cette voix et c’est annonciateur de la suite qui emprunte pas mal aux Norvégiens. Bien entendu, l’ambiance n’est pas glaciale comme sur Enthrone Darkness Triumphant mais les orchestrations de "White Fields" qui reste brutal ou de "I Am Nothing", un peu plus proche du Death Metal. THE OATH garde d’ailleurs le cul entre deux chaises entre moments brutaux et sombres et mélodies lumineuses comme l’instrumental "Only" dont on retrouve la trace à la fin de "I Am Nothing". On a donc un peu de mal à situer THE OATH dans le paysage Metal actuel, un atout certain, mais également une impression d’un manque de cohésion, pas assez sombre pour les amateurs de Black, trop brutal pour les amateurs de Death mélodique et que dire des orchestrations au milieu de tout cela. Ayez donc l’esprit ouvert avant de vous embarquer aux côtés de THE OATH mais une chose est certaine, le voyage pourrait valoir le détour. Voilà qui viendrait donner un peu de récompense après des années de disette.
Chronique par Aymerick "Painless" - 7,5/10