A few:
SPUTNIK MUSIC
5 Stars
Well where do I begin, this band are simply fantastic! I cant really compare it to anything apart from visuals. Think Silent Hill, mental asylums, the dark, dying, trapped, isolated, claustrophobic, then imagine (if you can) what this sounds like. This is what deleted scenes from a transition hospital sounds like. This is the shape of atmospheric music to come (in my eyes). I have read in magazines that this band are black metal, but I would say its far too advanced to be what most people consider black metal. There is black metal elements there, and definatly a black metal musical ideology to create a dark, fearful and inhuman atmosphere.I think the concept of the album is a mental asylum or something equally as frightening, but it definatly reminds me of an abandoned mental hospital
The drums on this record sound awsome, they are not used often but when they are, they have a huge impact. The vocals are out of this world, there is a distinct lead vocal, that strikes fear into the hearts of every man, then there are many other voices through-out the album ranging from ghost like monotone speak to moaning and groaning of madmen. The guitar work is really good, its also very sparse like the rest of the "instruments" but is very very heavy. The guitar is the only thing that really relates this music literally to black metal, some of it is very black metal-esk but with alot more doom and gloom.
Quick track synopsis;
1. Starts of with atmospheric sounds, not sure what they are, the middle section of this song is where all the music is. its pretty slow, but sounds so so dark and so so heavy. definatly a track to check out.
2. Not alot to say about this track, some people might call it a "filler" but its definatly in a legue of its own. Alot of the tracks on this album are like this, they are just 3-4mins of the scarest sounds imaginable.
3. My personal favorite The vocals really shine on this track, they are introduced near enough straight away and are really spine chilling. Theres some screaming in the middle that sounds like a madman getting tortured. After about 5minutes this track slows right down. We are left with massive gaps of noise and distortion, then ever 4 bars or so we are treated to a huge guitar chord. The all of a sudden as if out of no where, here comes a jazz piano part, a nice slow walking bass line, then jazz guitar and jazz drums. Over the top of all this out of no where jazz is white noise and crackling, with ghost like moaning vocals that make the whole thing fit together. Trust me I know random jazz sounds bad, but it fits really really well.
4 . see track 2.
5. This song sounds rather black metal meets Cult Of Luna. Clean vocals come in at about 5 minutes, they sound like another madman, this time a ranting madman, like a priest gone wrong.
6. Another Great track. This track has a great build up towards the end, the drums get super fast, then it all goes again, just like that, back to that creepiness that is...."atmosphere".
7. This track is another filler track like track 2, but extra good, there is a voice on it that seems like the only sane voice on the album, talking about all hellish things. I can imagine this being the doctor working in the asylum, writing his memoirs of how he is slowly going crazy. There is nice drums really low in the mix on this track.
8. The last track! only 12 minutes until the insanity ends! Alot of atmosphere on this track guys, the song doesnt really kick in for about 7 and a half minutes and its goes again in another 3. Just to remind you that your not alone in the hospital, the voices are still there.
I know it seems like I havent given songs like track 2 the time of day. But really I have, its hard to describe these tracks, but they are essential for the CD as a whole. The atmospheric sounds are done brilliantly, I cant begin to explain it, but its real scarey stuff.
METAL-IMMORTEL:
15/20
Tout indique que ce travail est sombre et torturé, autant dans le feeling, linterprétation comme la pochette que dans les titres des morceaux. Un crissement moite de tôle sur un navire abandonné et voilà un métal très noir, expérimental, à lambiance aussi lourde que sont graves les guitares. Deleted Scenes From The Transition Hospital offre un voyage monstrueusement dépressif et malsain, regroupant les bruitages et perditions instrumentales à la Abruptum ainsi que ce coté noir dun My Dying Bride horrifié. Bref on se croirait vraiment dans une bande originale de film où les vieux bateaux, les hangars désaffectés et les couloirs étroits en coupe gorge constituent le décor principal. A tel point que trois titres sur huit sont entièrement dédiés à ces ambiances (The Elevator Beneath The Valve, Isolation Cubicle 312, et One Day You Will Understand Why).
Bref, que de la nourriture pour claustrophobes. Ambiance Half Life en plus morbide
Un bel exemple avec le titre Deleted Scenes II: The Gauze-Womb Of The God Becoming, développant à sa manière un doom écrasant au chant déprimé et guttural, après presque huit minutes dintroduction gavée dambiance. Certes il est possible que certains trouvent le temps long sur ces passages qui finissent de temps en temps à donner une impression de guimauve indécollable. Il faut accepter les règles de ce travail. Impossible de définir dans Deleted Scenes From The Transition Hospital quel titre mettre en avant, tellement tout est aggloméré. Entangled In Mannequin Limbs a cependant un petit quelque chose en plus tant au niveau de sa construction plus évolutive que du chant très présent, point central de lagonie exprimée. Cet album ne sécoute pas dans toutes les situations; il nécessite une préparation mentale et surtout du temps et de la patience. Autrement dit, rien ne sert de se mettre sur la platine un titre ou un autre de temps en temps, mieux vaut sécraser lesprit dune seul coup, du début à la fin.
Les ambiances glauques laissent place tout au long de Deleted Scenes From The Transition Hospital à un doom/black lacéré et dépressif. Les guitares semmêlent, créent la confusion, les rythmiques sont cyclothymiques et le chant plus proche de lagonie narrée ou hurlée quà quelque chose de posé selon un plan. Etrangement, les parties metal qui sont développées sur des titres comme Pendulum Prey (Second Incarceration) ou encore This, Then, Is Paradize? font sans aucun doute possible penser à du Emperor de tout age, en plus gras mais tout aussi noir. Les guitares se mêlent en harmoniques et rythmiques changeantes, puis déboulent sur des passages plus lourds encore un peu en disharmonie générale histoire de stresser un peu plus lauditeur. Deleted Scenes I et II, Pendulum Prey, Entangled In Mannequin Limbs, This, Then, Is Paradize? sont les titres aux composantes metal marquées. Lhomogénéité des ambiances est à remarquer, tout est question.
Dans ce milieu, on atteint vraiment des niveaux qui commencent à faire peur tellement les ambiances sont palpables. The Axis Of Perdition est acteur de cette tendance, mélangeant samples réels et musique au grand potentiel destabilisant. Un peu comme certains films noirs, Deleted Scenes From The Transition Hospital noffre aucun moment de soleil ou despoir. Un bon album donc.
METAL-NIGHTFALL:
La sirène du cargo résonna dans le lointain, comme asphyxiée par le manteau de brume qui entourait lîle de sa moiteur livide. Je savais cependant, aux bruits sinistres de lélévateur rouillé qui déchargeait notre cargaison, que le navire avait déjà accosté. Dans un silence anxieux, nous nous tenions prêts, munis de blouses imperméables et de civières crasseuses, à courir sous laverse jusquau mouillage. Le soldat qui nous surveillait cracha lordre bien connu de sa voix gutturale, et alors nous sortîmes au pas de course afin de réceptionner la marchandise.
Une tempête se préparait cette nuit-là, les vagues se brisaient violemment contre les falaises de lîle, avec le rugissement malsain de guitares discordantes et la puissance dune batterie menée à la baguette ainsi quà la pédale avec lénergie dévastatrice du black metal le plus occulte. Je vis un corps nu allongé sur la jetée et le fit rouler comme un sac sur une civière, puis nous revînmes vers le bâtiment en soufflant bruyamment sous le poids des carcasses détrempées que nous transportions. Derrière nous, le soldat repoussa les grands vantaux de la porte, et se plaça devant elle, son fusil dassaut prêt à cribler de balles le premier individu qui ferait mine de sen approcher.
Dès mon retour dans lhôpital, je fus réquisitionnée pour assister le chirurgien dans le bloc dexpérimentation numéro 3. Nonchalamment, je changeai de blouse et me rendis dans la salle dopération. Sur la planche qui nous servait de table dexamen était étendu un homme dâge mûr, aux chevilles et poignets rongés par des chaînes ensanglantées. Ses yeux, injectés de sang, trahissaient sa frayeur, telle quil perdit bientôt le contrôle de ses sphincters. Le chirurgien saffairait autour de ses instruments sales, tétanogènes. La tempête faisait rage au dehors, et produisait une musique disharmonique si glauque quelle me subjuguait davantage que le spectacle de la trépanation de notre patient.
Lespace dun instant, un souvenir très précis de ma liberté passée rejaillit dans ma mémoire : BLUT AUS NORD, ses guitares étouffées mixées en arrière, ses riffs irréels exhumés de laliénation la plus morbide, son atmosphère nauséabonde et fiévreuse, et ses accalmies plus sordides encore
Mais ici, les bruits des machines médicales et du cargo secoué par le ressac donnaient une dimension plus ambient et industrielle à la mélopée sinistre qui noyait linstant dhorreur. Les hurlements de lhomme ne parvinrent pas à mextraire de cette torpeur ; au contraire, ils sy surimposèrent. Le chirurgien vociférait tout en élargissant le trou quil avait pratiqué dans le crâne du malade implorant pour sa vie entre deux hoquets. Les deux voix, lune grave et péremptoire, lautre désespérée, se mêlèrent au déchaînement des éléments dans une noire symphonie des plus terrifiantes. Soudain, les râles de lhomme sinterrompirent brusquement, et un filet de bave sécoula de la commissure de ses lèvres tandis que le médecin extirpa de sa boîte crânienne, avec un sourire dément, un lobe entier de lencéphale.
Lhomme fut jeté sur une paillasse que deux soldats transportèrent dans la cellule adjacente. Lorsquils en ouvrirent la porte, jentendis comme une sombre incantation psalmodiée par de nombreuses voix masculines, mais alors que je risquais un il curieux dans la pièce obscure, un militaire me poussa du canon de son arme, et je ne pus apprendre quel sort attendait notre patient.
Au lieu de cela, jempruntai fébrilement le couloir menant à la salle dattente. Là, entourée de cobayes mutilés, déformés, écorchés, brûlés, énucléés, démembrés, qui vagabondaient sans but en geignant de leur voix monocorde et inexpressive, jallumai le petit poste de radio qui diffusa une mélodie jazzy saturée par lintempérie. Une enfant se posta devant moi, et son regard aux paupières sclérosées sembla minterroger. Je tentai de me remémorer comment tout ceci avait bien pu commencer. Un jour, moi aussi je voudrai comprendre pourquoi
La sirène du bateau me rappela à lordre. Les portes de la salle dattente se fermèrent violemment, sectionnant dans un cri rauque la jambe dune vieille femme qui navait pas été assez prompte à entrer. Nous sortîmes de grandes cages métalliques dépliables cachées dans les placards, et comme à notre habitude, les patients ne firent aucune difficulté pour sy laisser enfermer. La petite fille sassit sagement dans lune delles et attendit. Des infirmiers transportèrent la marchandise humaine jusquà lancrage du navire, et je les regardai faire avec indifférence.
Des corps passaient tous les jours par lhôpital de transition. Leurs âmes y étaient détruites à jamais. La mienne navait pas échappé à cette fatalité.