HERRSCHAFT - "Architects of the Humanicide" - MCD - REVIEWS
- Thread starter Emi
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from http://www.blackmetalonline.com/vedi_recensione.php?rec_id=974
Gli Herrschaft nascono sul finire del 2004, quando il mastermind M.X. incontra _MaX_ e Zoe e fonda in Francia la band che da sempre aveva tenuto nascosta nella sua testa; tentando di innestare un connubbio di metal estremo, dark electro, industrial e futuristic ebm; riassunto forse un po' riduttivamente sul flyer informativo in mio possesso come "Electro Black Metal". Questo "Architects Of The Humanicide" è un primo EP della durata di poco più di 20 minuti, subito apprezzato dalla nostrana Code666 che decide di promuoverlo e distribuirlo nell'attesa del full che uscirà appunto per l'etichetta Bolognese presumibilmente a fine anno.
Come detto gli Herrschaft suonano una musica prettamente elettronica, molto vicina a ciò che viene etichettato come "Evil EBM", qualcosa di sentito ultimamente dal progetto Alien Vampires di Nysrok degli Aborym nell'album d'esordio "Evil Generation". Ritmiche elettroniche ed industriali, dove naturalmene il sintetismo dei suoni la fa da padrona; freddo, asettico e preciso come una ghigliottina digitale; contornato dall'effettato riffing maligno delle chitarre e dei synth di Zoe che, a tratti, può anche riportare in mente l'industrial dei Rammstein (qui ovviamente amplificato mille volte in malvagità e depravazione). Le parti più "dancefloor-oriented" non mancano, ma sono sempre tenute al massimo della tensione da una carica emotiva infernale ed assassina, impreziosita dallo scream super effettato del leader M.X. che si fa apprezzare davvero in un contesto così particolare.
Il track-by-track è superfluo forse in questo caso, soprattutto per l'esigua durata del dischetto in questione, cito la mia preferita "Apogee", dall'inizio molto Rammsteniano ma dall'incedere marziale e distruttivo, in un crescendo di devastazione sonora e di degrado sintetico che porta inevitabilmente alla guerra termo-nucleare.
Siamo usciti dall'ambito che normalmente trattiamo su questo sito nella speranza di poter portare alla vostra attenzione bands che possono comunque interessare una parte di voi che ci legge abitualmente. Gli Herrschaft con questo ep danno prova di carattere e di personalità, riuscendo a confezionare 5 brani davvero maligni e soprattutto di una caratura davvero buona. Per gli amanti del metal estremo contaminato, anzi, contaminatissimo, dall'industrial e dall'elettronica, nell'attesa del full che a questo punto siamo davvero curiosi di sentire...
Gli Herrschaft nascono sul finire del 2004, quando il mastermind M.X. incontra _MaX_ e Zoe e fonda in Francia la band che da sempre aveva tenuto nascosta nella sua testa; tentando di innestare un connubbio di metal estremo, dark electro, industrial e futuristic ebm; riassunto forse un po' riduttivamente sul flyer informativo in mio possesso come "Electro Black Metal". Questo "Architects Of The Humanicide" è un primo EP della durata di poco più di 20 minuti, subito apprezzato dalla nostrana Code666 che decide di promuoverlo e distribuirlo nell'attesa del full che uscirà appunto per l'etichetta Bolognese presumibilmente a fine anno.
Come detto gli Herrschaft suonano una musica prettamente elettronica, molto vicina a ciò che viene etichettato come "Evil EBM", qualcosa di sentito ultimamente dal progetto Alien Vampires di Nysrok degli Aborym nell'album d'esordio "Evil Generation". Ritmiche elettroniche ed industriali, dove naturalmene il sintetismo dei suoni la fa da padrona; freddo, asettico e preciso come una ghigliottina digitale; contornato dall'effettato riffing maligno delle chitarre e dei synth di Zoe che, a tratti, può anche riportare in mente l'industrial dei Rammstein (qui ovviamente amplificato mille volte in malvagità e depravazione). Le parti più "dancefloor-oriented" non mancano, ma sono sempre tenute al massimo della tensione da una carica emotiva infernale ed assassina, impreziosita dallo scream super effettato del leader M.X. che si fa apprezzare davvero in un contesto così particolare.
Il track-by-track è superfluo forse in questo caso, soprattutto per l'esigua durata del dischetto in questione, cito la mia preferita "Apogee", dall'inizio molto Rammsteniano ma dall'incedere marziale e distruttivo, in un crescendo di devastazione sonora e di degrado sintetico che porta inevitabilmente alla guerra termo-nucleare.
Siamo usciti dall'ambito che normalmente trattiamo su questo sito nella speranza di poter portare alla vostra attenzione bands che possono comunque interessare una parte di voi che ci legge abitualmente. Gli Herrschaft con questo ep danno prova di carattere e di personalità, riuscendo a confezionare 5 brani davvero maligni e soprattutto di una caratura davvero buona. Per gli amanti del metal estremo contaminato, anzi, contaminatissimo, dall'industrial e dall'elettronica, nell'attesa del full che a questo punto siamo davvero curiosi di sentire...
Langoustator
Member
Another one from vs-webzine (France):
Forcément avec un patronyme allemand et le mot "Humanicide" dans le titre, l'unique MCD de Herrschaft ne pouvait que se retrouver dans ma besace. Sortie en novembre 2006, cette autoproduction du quatuor parisien présente quatre titres (plus une intro) pour 22 minutes d'électro/indus sombre. Depuis, le groupe a été signé par Code666 et prépare son premier album. On leur souhaite bonne chance avec le label italien adepte de bizarreries sonores.
Intrigué par l'humanicide en question, je me suis penché sur le concept du groupe, qui s'avère simple et efficace : dans un monde futuriste proche, la planète est dominée par la pensée technocrate et les hommes pensent avoir atteint leur apogée sur une planète devenue aseptisée et réglée comme une horloge. Pas de guerre, pas de "mal", pas de fun. Jusqu'à la perte de l'électricité et la chute brutale de l'humanité dont Herrschaft se plaît à nous décrire les douleurs. Un programme pas très réjouissant, auquel la rédaction de VS s'oppose avec vigueur. On aurait l'air con pour vous faire lire nos news et nos chroniques sans électricité. On a bien une ou deux dynamos cachées dans les restes de repas chinois de Sheb, mais Cobra pédale avec l'aisance d'un buf sur un escalator et Foofur ne veut pas abimer ses ongles vernis sur un guidon. Donc ça ne serait pas gagné leur monde de merde à "La Planète des Singes". N'empêche que Herrschaft a une histoire à raconter, donc en route.
Musicalement, je vous confirme qu'il s'agit bien d'électro/indus. Je ne vais pas en faire une tartine, étant donnée l'étendue de mes connaissances dans le domaine. Le premier vrai titre "Apogee" me fait immanquablement penser à Ministry : pattern bien martial et assez rapide, riff thrashy distordu dans les medium d'une grosse guitare, voix saturée. Ca tombe pas mal, j'aime bien Ministry, à la nuance que les éléments électro sur le refrain sont ici plus appuyés que chez les Texans. Ce titre ouvre l'histoire au moment de l'apogée dont nous parlions plus haut. Si les autres titres me paraissent plus éloignés de Ministry pour oser une comparaison, les éléments musicaux décrits plus haut sont toujours là. Les morceaux restent assez variés, du tonique jusqu'au mid-tempo "De Flammes et d'Ombres" qui clôt les débats, avec suffisamment de virilité pour donner un indus bien guerrier.
Le clavier apporte logiquement la caution électro aux gros refrains de grattes bien agressifs. Les amateurs du genre sauront trouver des points de comparaison mieux que moi. La voix est clairement la facette extrême de cette galette. Je me demande d'ailleurs si elle n'est pas trop agressive pour des auditeurs d'électro/indus qui ne sont pas passés par la case "métal extrême". Les vocaux en français sur "De Flammes et d'Ombres" m'accrochent moins, car le texte compréhensible fait ressentir des parties vocales plus forcées. Et globalement, cette autoproduction surprend par sa bonne production, qui pulse puissamment tout en restant très claire et bien froide.
Armé de titres qui tiennent la route, Herrschaft propose un mini de qualité que je ne peux que conseiller. Peut-être aurez-vous aussi l'occasion de les voir sur scène, puisque le groupe se produit sur les planches.
By Prince de Lu
4/5
Forcément avec un patronyme allemand et le mot "Humanicide" dans le titre, l'unique MCD de Herrschaft ne pouvait que se retrouver dans ma besace. Sortie en novembre 2006, cette autoproduction du quatuor parisien présente quatre titres (plus une intro) pour 22 minutes d'électro/indus sombre. Depuis, le groupe a été signé par Code666 et prépare son premier album. On leur souhaite bonne chance avec le label italien adepte de bizarreries sonores.
Intrigué par l'humanicide en question, je me suis penché sur le concept du groupe, qui s'avère simple et efficace : dans un monde futuriste proche, la planète est dominée par la pensée technocrate et les hommes pensent avoir atteint leur apogée sur une planète devenue aseptisée et réglée comme une horloge. Pas de guerre, pas de "mal", pas de fun. Jusqu'à la perte de l'électricité et la chute brutale de l'humanité dont Herrschaft se plaît à nous décrire les douleurs. Un programme pas très réjouissant, auquel la rédaction de VS s'oppose avec vigueur. On aurait l'air con pour vous faire lire nos news et nos chroniques sans électricité. On a bien une ou deux dynamos cachées dans les restes de repas chinois de Sheb, mais Cobra pédale avec l'aisance d'un buf sur un escalator et Foofur ne veut pas abimer ses ongles vernis sur un guidon. Donc ça ne serait pas gagné leur monde de merde à "La Planète des Singes". N'empêche que Herrschaft a une histoire à raconter, donc en route.
Musicalement, je vous confirme qu'il s'agit bien d'électro/indus. Je ne vais pas en faire une tartine, étant donnée l'étendue de mes connaissances dans le domaine. Le premier vrai titre "Apogee" me fait immanquablement penser à Ministry : pattern bien martial et assez rapide, riff thrashy distordu dans les medium d'une grosse guitare, voix saturée. Ca tombe pas mal, j'aime bien Ministry, à la nuance que les éléments électro sur le refrain sont ici plus appuyés que chez les Texans. Ce titre ouvre l'histoire au moment de l'apogée dont nous parlions plus haut. Si les autres titres me paraissent plus éloignés de Ministry pour oser une comparaison, les éléments musicaux décrits plus haut sont toujours là. Les morceaux restent assez variés, du tonique jusqu'au mid-tempo "De Flammes et d'Ombres" qui clôt les débats, avec suffisamment de virilité pour donner un indus bien guerrier.
Le clavier apporte logiquement la caution électro aux gros refrains de grattes bien agressifs. Les amateurs du genre sauront trouver des points de comparaison mieux que moi. La voix est clairement la facette extrême de cette galette. Je me demande d'ailleurs si elle n'est pas trop agressive pour des auditeurs d'électro/indus qui ne sont pas passés par la case "métal extrême". Les vocaux en français sur "De Flammes et d'Ombres" m'accrochent moins, car le texte compréhensible fait ressentir des parties vocales plus forcées. Et globalement, cette autoproduction surprend par sa bonne production, qui pulse puissamment tout en restant très claire et bien froide.
Armé de titres qui tiennent la route, Herrschaft propose un mini de qualité que je ne peux que conseiller. Peut-être aurez-vous aussi l'occasion de les voir sur scène, puisque le groupe se produit sur les planches.
By Prince de Lu
4/5
Zoé
HERRSCHAFT
From a japanese metal magazine : Burrn! (74/100)
Here is a french translation of the review :
"Premier mini-album d'un groupe né en France en 2004. Leur style tire son essence de l'industriel, avec une couleur electro-heavy, sur laquelle est portée un chant crié. Nous avons bien là de l'electro-black metal.
Leur son est synthétique et mechanique et se demarque par rapport a une atmosphere de black metal standart. Je pense que c'est pas mal du tout. (Maeda)"
Here is a french translation of the review :
"Premier mini-album d'un groupe né en France en 2004. Leur style tire son essence de l'industriel, avec une couleur electro-heavy, sur laquelle est portée un chant crié. Nous avons bien là de l'electro-black metal.
Leur son est synthétique et mechanique et se demarque par rapport a une atmosphere de black metal standart. Je pense que c'est pas mal du tout. (Maeda)"
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