Sous les couchers de soleil la mer
Disparaît comme une beauté superficielle
Les nuages, haut dans le ciel
Colorent les reflets de mon atmosphère
Les vents soufflent des odeurs de violette
Allongé par terre, le monde au dessus de ma tête
Je médite à linexistence de lhomme
Ma mort, je crois, a la saveur dun automne
Sur les arbres, les bosquets la nuit est tombée
Les étoiles scintillent et éclaboussent les nuées
Je médite à linexistance de lamour
Ma vie, a, je crois, lodeur dun éternel retour
Le jour se lève, pale et languissant
Létincelle de vie pointe au coin du jour
Rien de ce que je connais nest lumière, pourtant
Je ne pourrais penser à toi pour toujours.