Panic Cell trouve ses premiers balbutiements dans les groupes londoniens Downtrodden et Exile qui sévissaient au niveau local dès le début des nineties
Issus de ces deux formations, Luke (chant et basse), Kelly (guitare), Harj (guitare) et Lee (batterie) ont évolué tranquillement et ont laissé passer la vague néo-metal pour mieux attendre le retour annoncé du rock-metal et redonner à ce style ses lettres de noblesse. Après avoir recruté Bobby à la basse pour laisser Luke se concentrer sur ses voix, Panic Cell sort un premier Ep en 2003, " Rockaphilia ", et confie la réalisation de son premier album à Dave Chang que l'on a déjà eu le plaisir de voir avec des groupes comme Linea 77 ou Orange Goblin. Tout un programme
Panic Cell devrait facilement réveiller le hardos qui sommeille en vous à plusieurs titres
Grâce à un son lourd de chez lourd bien entendu, mais surtout par l'action combinée de grosses influences bien assimilées ! Prenez une pointe de Maiden, ses lignes de basse par exemple, ajoutez lui la lourdeur du Metallica de l'époque allant de " Justice " au " Black Album " et ses intros en arpèges, balancez quelques riffs et soli de grattes dignes du grand Judas Priest, secouez le tout, versez dans la console et faites tourner jusqu'à que la pâte mousse et devienne homogène
Le tour est joué, il ne reste plus qu'à servir l'album tout fumant et accompagné d'un pack de bière ou d'une bouteille de Jack et à commencer à déguster les " Save me ", " Shallow ", " Thousand words " et bien évidemment " Away from here " ! Trêve de plaisanterie, s'il est indéniable que toute la NWOBHM nous défile sous les yeux tout au long de ce " Bitter part of me ", Panic Cell a réussi à apporter une touche personnelle à cette musique et la restitue de la façon la plus intelligente qui soit. Un album que l'on pourrait estampiller du label " Fuckin' Efficace "