...so why don't you love them back?
So every once in a while I do some trading with a French dude with whom I share some common tastes/sensibilities. Last time, I sent him, among other things, a (burnt) copy of CotE, insisting that he purchase it if he liked it. To make a short story shorter, it blew him clear away and he's mentioned that it's the best musical surprise he's had in a long time. What's more, he's recently become a reviewer on Guts of Darkness (French webzine), and has posted a glowing review that is sure to pique many peoples' interests. On the downside, he characterizes KD's music as jazzy, but on the upside, there's no mention of Opeth! Woohoo!! Here it is, if you're interested:
"John Zorn est un homme de goûts. Via son label Tzadik, il soccupe de faire émerger les groupes les plus originaux (les mauvaises langues diront farfelus) et les plus novateurs, quelque soit leur univers musical, pourvue que la qualité soit au rendez-vous. Pas étonnant donc de retrouver un groupe comme Kayo Dot, formé par un bon nombre dex-Maudlin of the Well, signer chez notre saxophoniste préféré. Alors, quid de Kayo Dot ? Difficile à dire. On pourrait qualifier le groupe dentité unique dévorant la musique de tout bords : jazz, progressif, classique, metal, rock, psyché, etc Le groupe ingère ces nombreuses influences en les soumettant systématiquement au critère de lémotion. Sil y a bien une constante chez le groupe, cest la sensibilité à fleur de peau. Kayo Dot semble vouloir nous montrer les multiples facettes de la vie : joie, colère, peur, tristesse, bonheur, Le bien nommé "Marathon" débute le disque dune manière magistrale ambiance jazzy-psyché planante et feutrée lapaisement nous envahie, allongé dans lherbe, on regarde le ciel gris étrangement, un sentiment mélancolique nous envahit sans savoir pourquoi. Soudain, cest la tempête, lexplosion, la colère : guitare explosive, growl, hurlements douloureux mais très vite on se calme, bercé par une douce mélodie nous rappelant les meilleurs moments de notre enfance, mais sous ecstasy on se remémore, on plane, cest doux, chaud, comme la poitrine de notre maman Un étranger nous parle, nous lit un poème, pour nous tirer lentement de notre souvenir infantile arrive "A Pitch of Summer", nous rappelant à quel point Jeff Buckley à marqué les esprits. Le terrain est connu, on est un peu rassuré, la voix est douce, chargée en émotion, mélodie magnifique, la guitare survole La voix est vraiment troublante, jaurais juré y entendre Jeff parler de ses rêves Cest alors que les guitares se font plus incisives, comme pour évoquer un doux cauchemar, qui vire tout dun coup à lhorrible. Ouf on se réveille ! "The Manifold Curiosity" arrive à point pour bercer notre réveil surprise, il fait beau, on regarde un de ces films de Woody Allen à lambiance jazzy moderne soudain, on voit des éléphants roses, des couleurs tout partout ! On nous a mit du L.S.D dans notre petit déjeuner ! Lespace devient trouble, le plafond tourne tout seul, une licorne nous fait de lil pendant quun poisson essaye de nous embrasser toute langue dehors Cest alors que les guitares se durcissent, doublé par une clarinette et autres saxophones on se croirait durant un générique de film damour se terminant mal ! Alors pour se détendre, on écoute de la musique classique, même si le son est couvert par le voisin faisant de la guitare, se parlant à voix haute dun coup, il vient me voir, et commence à me frapper ! Et plus ça va, plus il tape fort ! Tout le monde semballe, moi, mon voisin, la musique le rythme saccélère, des hurlements se font entendre, on commence à se battre sérieusement, de plus en plus fort, et de plus en plus vite les guitares sont folles, la batterie commence des blasts, lambiance est quasi black metal puis ça se calme tout dun coup, et mon voisin rentre chez lui. On fait le point, et cest à ce moment quintervient "Wayfarer" : guitare sèche calme et lente, violon langoureux, la tristesse nous envahit sans que lon puisse réagir et ce bon vieux Jeff Buckley qui nous revient encore une fois les violons saccélèrent, une batterie fait son apparition, le rythme enfle légèrement, mais pas pour longtemps Kayo Dot choisit le minimalisme pour nous laisser seuls avec nos problèmes, mais sessaye à nous redonner espoir, nous dit de ne pas renoncer comment ne pas se laisser convaincre en entendant cette voix si douce, à la fois pleine despoir et de larmes et ses violons si touchants jen ai les larmes aux yeux cétait avant "The Antique", sombre, minimaliste, très "Neurosien" dans lâme montée en puissance ou devrais-je dire descente aux enfers "Il y en a qui croient quils ont touché le fond, mais ils savent pas quil y a toujours plus profond que le fond" nous chante Mano Solo tel semble être le message de Kayo Dot sur ce titre pessimiste, où lon assiste, impuissant, durant une dizaine de minute, à larrivée des guitares de plus en plus violentes, aux voix death et cris désespérés, puis aux blasts puis tout dun coup, la rupture, la musique se calme, comme si le groupe voulait nous rassurer, nous disant que nous ne sommes pas encore au fond pourtant, ce piano si triste jaurais juré quon avait pleuré peut être est-ce ce que je suis déjà en train de faire Une uvre unique, un univers à part, un chef duvre January 2004"
So every once in a while I do some trading with a French dude with whom I share some common tastes/sensibilities. Last time, I sent him, among other things, a (burnt) copy of CotE, insisting that he purchase it if he liked it. To make a short story shorter, it blew him clear away and he's mentioned that it's the best musical surprise he's had in a long time. What's more, he's recently become a reviewer on Guts of Darkness (French webzine), and has posted a glowing review that is sure to pique many peoples' interests. On the downside, he characterizes KD's music as jazzy, but on the upside, there's no mention of Opeth! Woohoo!! Here it is, if you're interested:
"John Zorn est un homme de goûts. Via son label Tzadik, il soccupe de faire émerger les groupes les plus originaux (les mauvaises langues diront farfelus) et les plus novateurs, quelque soit leur univers musical, pourvue que la qualité soit au rendez-vous. Pas étonnant donc de retrouver un groupe comme Kayo Dot, formé par un bon nombre dex-Maudlin of the Well, signer chez notre saxophoniste préféré. Alors, quid de Kayo Dot ? Difficile à dire. On pourrait qualifier le groupe dentité unique dévorant la musique de tout bords : jazz, progressif, classique, metal, rock, psyché, etc Le groupe ingère ces nombreuses influences en les soumettant systématiquement au critère de lémotion. Sil y a bien une constante chez le groupe, cest la sensibilité à fleur de peau. Kayo Dot semble vouloir nous montrer les multiples facettes de la vie : joie, colère, peur, tristesse, bonheur, Le bien nommé "Marathon" débute le disque dune manière magistrale ambiance jazzy-psyché planante et feutrée lapaisement nous envahie, allongé dans lherbe, on regarde le ciel gris étrangement, un sentiment mélancolique nous envahit sans savoir pourquoi. Soudain, cest la tempête, lexplosion, la colère : guitare explosive, growl, hurlements douloureux mais très vite on se calme, bercé par une douce mélodie nous rappelant les meilleurs moments de notre enfance, mais sous ecstasy on se remémore, on plane, cest doux, chaud, comme la poitrine de notre maman Un étranger nous parle, nous lit un poème, pour nous tirer lentement de notre souvenir infantile arrive "A Pitch of Summer", nous rappelant à quel point Jeff Buckley à marqué les esprits. Le terrain est connu, on est un peu rassuré, la voix est douce, chargée en émotion, mélodie magnifique, la guitare survole La voix est vraiment troublante, jaurais juré y entendre Jeff parler de ses rêves Cest alors que les guitares se font plus incisives, comme pour évoquer un doux cauchemar, qui vire tout dun coup à lhorrible. Ouf on se réveille ! "The Manifold Curiosity" arrive à point pour bercer notre réveil surprise, il fait beau, on regarde un de ces films de Woody Allen à lambiance jazzy moderne soudain, on voit des éléphants roses, des couleurs tout partout ! On nous a mit du L.S.D dans notre petit déjeuner ! Lespace devient trouble, le plafond tourne tout seul, une licorne nous fait de lil pendant quun poisson essaye de nous embrasser toute langue dehors Cest alors que les guitares se durcissent, doublé par une clarinette et autres saxophones on se croirait durant un générique de film damour se terminant mal ! Alors pour se détendre, on écoute de la musique classique, même si le son est couvert par le voisin faisant de la guitare, se parlant à voix haute dun coup, il vient me voir, et commence à me frapper ! Et plus ça va, plus il tape fort ! Tout le monde semballe, moi, mon voisin, la musique le rythme saccélère, des hurlements se font entendre, on commence à se battre sérieusement, de plus en plus fort, et de plus en plus vite les guitares sont folles, la batterie commence des blasts, lambiance est quasi black metal puis ça se calme tout dun coup, et mon voisin rentre chez lui. On fait le point, et cest à ce moment quintervient "Wayfarer" : guitare sèche calme et lente, violon langoureux, la tristesse nous envahit sans que lon puisse réagir et ce bon vieux Jeff Buckley qui nous revient encore une fois les violons saccélèrent, une batterie fait son apparition, le rythme enfle légèrement, mais pas pour longtemps Kayo Dot choisit le minimalisme pour nous laisser seuls avec nos problèmes, mais sessaye à nous redonner espoir, nous dit de ne pas renoncer comment ne pas se laisser convaincre en entendant cette voix si douce, à la fois pleine despoir et de larmes et ses violons si touchants jen ai les larmes aux yeux cétait avant "The Antique", sombre, minimaliste, très "Neurosien" dans lâme montée en puissance ou devrais-je dire descente aux enfers "Il y en a qui croient quils ont touché le fond, mais ils savent pas quil y a toujours plus profond que le fond" nous chante Mano Solo tel semble être le message de Kayo Dot sur ce titre pessimiste, où lon assiste, impuissant, durant une dizaine de minute, à larrivée des guitares de plus en plus violentes, aux voix death et cris désespérés, puis aux blasts puis tout dun coup, la rupture, la musique se calme, comme si le groupe voulait nous rassurer, nous disant que nous ne sommes pas encore au fond pourtant, ce piano si triste jaurais juré quon avait pleuré peut être est-ce ce que je suis déjà en train de faire Une uvre unique, un univers à part, un chef duvre January 2004"