Album : Choirs of the Eye
Auteur : Florent Label : Tzadik
Alors que Maudlin of the Well nous avait confiné dans un infini émerveillement, voici que Kayo Dot reprend fièrement le flambeau là où le précédent groupe lavait laissé. Soyons francs, les membres de Kayo Dot officiaient déjà presque pour la totalité dans lautre maudite formation, et on ne peut que sen réjouir à lavance. Quoi donc de plus normal que ce groupe aussi atypique se retrouve maintenant sur le label de John Zorn.
La fibre doom metal est certes délaissé au profit dun feeling jazzy bien plus posé et plus paisible, mais nous ny perdons pas au change. Si souvent MotW fut comparé à Godspeed You Black Emperor en version prog metal, lapproche plus classique daujourdhui les fait sen rapprocher davantage. Les grosses guitares se font très discrètes, les growls ont disparus (hormis une légère poussée sur « the Antique ») au profit déclaircies limpides et complètes. Le chant féminin est encore présent, mais relativement furtif. Chacun des onze membres du groupe y va de son instrument pour précipiter limmersion de lauditeur. On se laisse alors flotter au gré des 56 minutes, contemplant les violons, trombones, synthés, flûtes et violoncelles nageant aux côtés des guitares.
Le parcours des chansons est toujours aussi tortueux. Empruntant des pistes étranges et inhabituelles, nous nous enfonçons subrepticement au plus profond de ces cinq compositions déroutantes et magnifiques. Qui pourrait prédire à la première écoute lissue de ces morceaux ? Lécoute de cet album sapparente à un rêve étrange. Sans sombrer dans le cauchemar, ce voyage onirique nen est pas pour autant quune unique sensation apaisante et soyeuse. Cest résolument luvre éclairée dun groupe qui saffirme, assumant avec passion son non-conformisme et son génie.
on aime aussi: Maudlin of the Well, Mister Bungle (Disco Volante)
Auteur : Florent Label : Tzadik
Alors que Maudlin of the Well nous avait confiné dans un infini émerveillement, voici que Kayo Dot reprend fièrement le flambeau là où le précédent groupe lavait laissé. Soyons francs, les membres de Kayo Dot officiaient déjà presque pour la totalité dans lautre maudite formation, et on ne peut que sen réjouir à lavance. Quoi donc de plus normal que ce groupe aussi atypique se retrouve maintenant sur le label de John Zorn.
La fibre doom metal est certes délaissé au profit dun feeling jazzy bien plus posé et plus paisible, mais nous ny perdons pas au change. Si souvent MotW fut comparé à Godspeed You Black Emperor en version prog metal, lapproche plus classique daujourdhui les fait sen rapprocher davantage. Les grosses guitares se font très discrètes, les growls ont disparus (hormis une légère poussée sur « the Antique ») au profit déclaircies limpides et complètes. Le chant féminin est encore présent, mais relativement furtif. Chacun des onze membres du groupe y va de son instrument pour précipiter limmersion de lauditeur. On se laisse alors flotter au gré des 56 minutes, contemplant les violons, trombones, synthés, flûtes et violoncelles nageant aux côtés des guitares.
Le parcours des chansons est toujours aussi tortueux. Empruntant des pistes étranges et inhabituelles, nous nous enfonçons subrepticement au plus profond de ces cinq compositions déroutantes et magnifiques. Qui pourrait prédire à la première écoute lissue de ces morceaux ? Lécoute de cet album sapparente à un rêve étrange. Sans sombrer dans le cauchemar, ce voyage onirique nen est pas pour autant quune unique sensation apaisante et soyeuse. Cest résolument luvre éclairée dun groupe qui saffirme, assumant avec passion son non-conformisme et son génie.
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