See, the French LOVE you...

Nut Butter

QTΠ
Nov 27, 2003
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Chocolateland
...so why don't you love them back? :D

So every once in a while I do some trading with a French dude with whom I share some common tastes/sensibilities. Last time, I sent him, among other things, a (burnt) copy of CotE, insisting that he purchase it if he liked it. To make a short story shorter, it blew him clear away and he's mentioned that it's the best musical surprise he's had in a long time. What's more, he's recently become a reviewer on Guts of Darkness (French webzine), and has posted a glowing review that is sure to pique many peoples' interests. On the downside, he characterizes KD's music as jazzy, but on the upside, there's no mention of Opeth! Woohoo!! Here it is, if you're interested:

"John Zorn est un homme de goûts. Via son label Tzadik, il s’occupe de faire émerger les groupes les plus originaux (les mauvaises langues diront farfelus) et les plus novateurs, quelque soit leur univers musical, pourvue que la qualité soit au rendez-vous. Pas étonnant donc de retrouver un groupe comme Kayo Dot, formé par un bon nombre d’ex-Maudlin of the Well, signer chez notre saxophoniste préféré. Alors, quid de Kayo Dot ? Difficile à dire. On pourrait qualifier le groupe d’entité unique dévorant la musique de tout bords : jazz, progressif, classique, metal, rock, psyché, etc…Le groupe ingère ces nombreuses influences en les soumettant systématiquement au critère de l’émotion. S’il y a bien une constante chez le groupe, c’est la sensibilité à fleur de peau. Kayo Dot semble vouloir nous montrer les multiples facettes de la vie : joie, colère, peur, tristesse, bonheur,…Le bien nommé "Marathon" débute le disque d’une manière magistrale…ambiance jazzy-psyché planante et feutrée…l’apaisement nous envahie, allongé dans l’herbe, on regarde le ciel…gris…étrangement, un sentiment mélancolique nous envahit sans savoir pourquoi. Soudain, c’est la tempête, l’explosion, la colère : guitare explosive, growl, hurlements douloureux…mais très vite on se calme, bercé par une douce mélodie nous rappelant les meilleurs moments de notre enfance, mais sous ecstasy…on se remémore, on plane, c’est doux, chaud, comme la poitrine de notre maman…Un étranger nous parle, nous lit un poème, pour nous tirer lentement de notre souvenir infantile…arrive "A Pitch of Summer", nous rappelant à quel point Jeff Buckley à marqué les esprits. Le terrain est connu, on est un peu rassuré, la voix est douce, chargée en émotion, mélodie magnifique, la guitare survole…La voix est vraiment troublante, j’aurais juré y entendre Jeff parler de ses rêves…C’est alors que les guitares se font plus incisives, comme pour évoquer un doux cauchemar, qui vire tout d’un coup à l’horrible. Ouf on se réveille ! "The Manifold Curiosity" arrive à point pour bercer notre réveil surprise, il fait beau, on regarde un de ces films de Woody Allen à l’ambiance jazzy moderne…soudain, on voit des éléphants roses, des couleurs tout partout ! On nous a mit du L.S.D dans notre petit déjeuner ! L’espace devient trouble, le plafond tourne tout seul, une licorne nous fait de l’œil pendant qu’un poisson essaye de nous embrasser toute langue dehors…C’est alors que les guitares se durcissent, doublé par une clarinette et autres saxophones…on se croirait durant un générique de film d’amour se terminant mal ! Alors pour se détendre, on écoute de la musique classique, même si le son est couvert par le voisin faisant de la guitare, se parlant à voix haute…d’un coup, il vient me voir, et commence à me frapper ! Et plus ça va, plus il tape fort ! Tout le monde s’emballe, moi, mon voisin, la musique…le rythme s’accélère, des hurlements se font entendre, on commence à se battre sérieusement, de plus en plus fort, et de plus en plus vite…les guitares sont folles, la batterie commence des blasts, l’ambiance est quasi black metal…puis ça se calme tout d’un coup, et mon voisin rentre chez lui. On fait le point, et c’est à ce moment qu’intervient "Wayfarer" : guitare sèche calme et lente, violon langoureux, la tristesse nous envahit sans que l’on puisse réagir…et ce bon vieux Jeff Buckley qui nous revient encore une fois…les violons s’accélèrent, une batterie fait son apparition, le rythme enfle légèrement, mais pas pour longtemps…Kayo Dot choisit le minimalisme pour nous laisser seuls avec nos problèmes, mais s’essaye à nous redonner espoir, nous dit de ne pas renoncer…comment ne pas se laisser convaincre en entendant cette voix si douce, à la fois pleine d’espoir et de larmes…et ses violons si touchants…j’en ai les larmes aux yeux…c’était avant "The Antique", sombre, minimaliste, très "Neurosien" dans l’âme…montée en puissance…ou devrais-je dire descente aux enfers…"Il y en a qui croient qu’ils ont touché le fond, mais ils savent pas qu’il y a toujours plus profond que le fond" nous chante Mano Solo…tel semble être le message de Kayo Dot sur ce titre pessimiste, où l’on assiste, impuissant, durant une dizaine de minute, à l’arrivée des guitares de plus en plus violentes, aux voix death et cris désespérés, puis aux blasts…puis tout d’un coup, la rupture, la musique se calme, comme si le groupe voulait nous rassurer, nous disant que nous ne sommes pas encore au fond…pourtant, ce piano…si triste…j’aurais juré qu’on avait pleuré…peut être est-ce ce que je suis déjà en train de faire…Une œuvre unique, un univers à part, un chef d’œuvre… January 2004"
 
That's right! And "hurlements se font entendre" means to hurl tender chunks, and "j’en ai les larmes aux yeux" alludes to something being thouroughly lubricated.
 
Yes, that's one of my many titles.

BTW, what's your avatar? Technosperm?


P.S. To this day, two people have commented the review saying they would be visiting amazon.fr in the near future...
 
That review is terribly all over the place but at least he liked it. It sounds as he wrote the review while listening to the album for the first time, it is full of emotional reaction to every part of the composition instead of an analysis. On one hand it is a very entertaining read on the other I don't feel it is very informative.

Just my opinion of course...
 
mindspell said:
That review is terribly all over the place but at least he liked it. It sounds as he wrote the review while listening to the album for the first time, it is full of emotional reaction to every part of the composition instead of an analysis. On one hand it is a very entertaining read on the other I don't feel it is very informative.

Just my opinion of course...

Totally agree. It's a "gut" review. I'm pretty sure it wasn't his first listen, though.
 
VERY rough translation from a free website:

John Zorn is a man of tastes. Through his label Tzadik, it his job to do to emerge the groups more original (the bad languages will say harebrained) and the more pioneers, some their musical universe, provided than the quality be at the appointment. Not astonishing therefore to rediscover a group as Kayo Dot, formed by a good number d’ex-Maudlin of the Well, sign with our favorite saxophoniste. Then, quid of Kayo Dot? Difficult to say. One could qualify the group d’entité unique devouring the music of all edges: jazz, progressive, classical, metal, rock, psyché, etc…Le groups ingests these numerous influences while the submitting systematically to the criterion of l’émotion. S’il there has well a constant one with the group, c’est the sensitiveness to skin flower. Kayo Dot seems to want to show us the multiples facets of life: joy, anger, fear, sadness, happiness, …The named good "Marathon" begins the disc dune manner magistrale…ambiance jazzy-psyché gliding and felted…l’appeasement invaded us, lengthened in l’herbe, one looks at the sky…gray…strangely, a melancholic feeling invades us without knowing why. Sudden, c’est the storm, l’explosion, anger: explosive guitar, growl, screams douloureux…mais very quickly one calms oneself, lulled by a soft melody recalling us the better moments of our childhood, but under ecstasy…on recollects itself, one glides, soft, hot c’est, as the chest our foreign maman…Un talks about to us we reads a poem, to pull us slowly our memory infantile…arrive "HAS Pitch of Summer", we recalling to which not at allJeff Buckley to marked the spirits. The land is known, one a little reassured, soft voice, loaded in emotion, magnificent melody, the guitar survole…La voice is really disrupting, sworn j’aurais there to hear Jeff to talk about its dreams…C’is while the guitars themselves more incisive facts, as to evoke a soft nightmare, that turns all d’un blow to l’horrible. Ouf one awakens! "The Manifold Curiosity" arrives to not at all to lull our surprised awakening, it is nice out, one looks at an of these films of Woody Allen to l’ambiance jazzy moderne…soudain, one sees pink elephants, colors all everywhere! One has us mit of the L. S. D in our breakfast! L’espace becomes disturbance, the ceiling turns all alone, a licorne does us l’œit during qu’un fish tries to kiss us all language outsides…C’is while the guitars harden themselves, doubled by a clarinet and other saxophones…on would believe itself during a generic one of film d’amour finishing poorly! Then to relax, one listens classical music, even if the sound is covered by the neighbor doing guitar, speaking itself with high voice…d’a blow, it comes to see me, and begins hitting me! And more that goes, more it types strong! Everyone s’emballe, me, my neighbor, the musique…le rhythm s’accélère, screams do to hear themselves, one begins beating itself seriously, more and more fort, and more and more vite…les guitars are crazy, the battery begins blasts, l’ambiance is almost black metal…puis that calms itself all d’un blow, and my neighbor returns at his place. One does the point, and c’est at this point in time qu’intervient "Wayfarer" : dry guitar calms and slow, languorous violin, sadness invades us without that l’on be able réagir…et this old voucher Jeff Buckley that returns us again a fois…les violins s’accélèrent, a battery does his apparition, the rhythm swells lightly, but not for longtemps…Kayo Dowry chooses the minimalisme to leave us alone with our problems, but s’essaye to give again us hope,we says not renoncer…comment not to leave to convince itself while hearing this so soft one, at once full voice d’espoir and of larmes…et its violins if touching…j's’in have the tears to the eyes…c’was before "The Antique one", dark, minimaliste, very "Neurosien" in l’soul…climbed in puissance…ou should I say descent to the hells…" there are some that believe qu’ils touched the bottom, butthe bottom" sings us Mano Solo…tel seems to be the message of Kayo Dot on this pessimistic title, where l’on attends, powerless, during about ten minute, to l’arrivée of the more and more violent guitars, to voices death and hopeless cries, then to the blasts…puis all d’un blow, the rupture, the music calms itself, as if the group wanted to reassure us, we saying than we are not againsad piano…si…j's’would have sworn qu’on had pleuré…peut to be is this this that I already am in the process of faire…Une œunique uvre, a universe to leaves, a boss d’œuvre… January 2004"