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Aghahowa

Death n' drums
Dec 18, 2006
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France
campio-sumo.site.voila.fr
Notre cher webzine français, Vs Webzine publie une grande quantité de chroniques, d'interview, de live reports, etc.

Pourquoi n'y ai-je pas pensé avant, je ne sais pas... Mais je publie ici les 2 chroniques en français faites pour Defiant imagination et Day into night :

SORRY FOR THOSE WHO SPEAK ENGLISH

DEFIANT IMAGINATION :

"Cinq ans ! Il aura fallu attendre un quinquennat quasi complet pour véritablement retrouver QUO VADIS après le fameux « Day into Night », sorti début 2000. Oh bien sûr, le groupe a su se rappeler à notre bon souvenir avec « Passage in time » qui n’était, en fait, qu’un disque regroupant lives, remix et démos. Pas de quoi se rouler par-terre, cet album était juste un placebo destiné à faire patienter les fans.

Il faut dire qu’il s’en est passé des choses pendant ces cinq dernières années. A commencer par de lourds problèmes de line-up. Si en France c’est occasionnel, au Québec c’est une véritable épidémie et QUO VADIS n’y a pas échappé puisqu’il ne reste plus que deux membres d’origine, à savoir le guitariste Bart Frydrychowicz et le batteur Yanic Bercier. Le fait le plus alarmant dans cette valse des zicos, résidait tout de même dans le départ fin 2002 du sieur Arie Itman, bassiste chanteur et violoniste à ses heures. On accordait volontiers à ce dernier le succès du groupe, vu que ce bon vieux Arie avait tout de même écrit et composé près de 80% de « Day into Night » laissant à Bart que la paternité des trois morceaux les plus violents de l’album. Le doute était de mise quant au devenir de QUO VADIS. Les rumeurs les plus folles allaient bon train, Steve DiGiorgio allait enregistrer avec le groupe (c’te bonne blague !) et « Defiant Imagination » ne pointait toujours pas le bout de son sillon.

Et puis voilà que le groupe qui était en studio, depuis ce qui nous semblait être des lustres, ajoute brusquement deux nouveaux titres sur son site internet. Dès lors les évènements s’enchaînent. La rumeur circule parmi les fans : QUO VADIS est bien de retour, plus en forme que jamais et c’est effectivement Steve DiGiorgio qui tient le poste de bassiste sur ce nouvel album. Fichtre, pourquoi diable avoir fait appel à lui alors que le Québec regorge de musiciens de talent ? La réponse à cette question prend tout son sens à l’écoute de « Defiant Imagination ». Oui, QUO VADIS nous a fait attendre mais cette absence en valait la peine. Certes, le groupe a pris quelques distances avec son sacro-saint thrash catchy qu’ Arie Itman nous composait avec tant de talent. « Defiant Imagination » célèbre le passage à l’ère Frydrychowicz. Oui, ce bon vieux Bart, qui jouait jadis les seconds couteaux, a composé l’intégralité de ce disque et en a écrit quelques textes au passage. Il est facile d’imaginer avec quelle passion, quelle minutie Bart a élaboré son bébé car ce disque déborde de sentiments, d’inspiration et même, par moment, d’un lyrisme qui tutoie la perfection. Quoi de mieux qu’un Steve DiGiorgio pour accoucher de ce titan qui se rattache indéniablement à l’œuvre de Chuck Schuldiner : un habile dosage entre mélodie et technicité qui s’achemine délicieusement par le biais de neuf titres death/thrash progressifs de très haute volée.

Si les guitares sublimes restent l’atout majeur de QUO VADIS, la participation de DiGiorgio n’a rien de « symbolic » (jeu de mots !). Il apporte sa patte à une section rythmique magnifiée par la performance irréprochable de Yanic Bercier. Le groupe s’est également adjoint les services d’autres membres de session comme le guitariste William Seghers et Roxanne Constantin qui vient poser des vocalises d’alto/soprano ainsi que quelques notes de synthé sur une paire de passages. Inutile de dire que les titres sont intelligemment variés et qu’on passe de tours de force virevoltants à des accalmies délicieuses aux mélodies voluptueuses et enchanteresses. Le groove est présent à chaque note et le perfectionnisme est à son paroxysme. On sent que Bart a mis à profit les deux années pendant lesquelles s’est étalé l’enregistrement , pour peaufiner les compos. Remettant toujours son travail en question pour arriver à un alliage métallique de grande pureté.

Sous le couvert d’un style qui était à son apogée vers 95/96, QUO VADIS nous propose une œuvre majeure qui n’a rien de passéiste, bien au contraire. « Defiant Imagination » est étrangement contemporain ou, plus exactement, intemporel. Il restera un disque qu’on prendra probablement toujours autant de plaisir à écouter dans dix ans. Une acquisition indispensable pour ceux qui sont restés orphelins après la perte du grand Chuck."


Rédigé par : Tonton | 17/20 | Nb de lectures : 8361
 
DAY INTO NIGHT :

"Quo Vadis n'est pas un groupe italien mais un combo canadien de Montréal rassemblant 2 Francophones et 2 Anglophones. Cette réunion aboutit à un album de thrash teinté de voix death, très rapide, efficace et parfaitement exécuté.

Rythmiques rapides, combinaisons de riffs purement thrash, batterie boostée et entraînante sont les caractéristiques de cet album qui vous écrase la figure sans que vous n'ayez eu le temps de dire "What's up !". Les influences du speed-thrash rapide de la bay area sont évidentes, on pense à Vio-Lence (faut dire que je désespère de trouver un nouveau Violence depuis 10 ans...), à Forbidden et à certains passages de Metallica (première époque) à l'écoute de cette galette.

Le plus de Quo Vadis est dans le son puissant et la production très actuelle. Les plus vieux se rappelleront les moshs parts, les parties de headbanging en solitaire et certains bons slams à l'écoute de ce disque très agréable sans être une pure resucée de la vieille époque. Thrashing Rage !!!!!"


Rédigé par : VsGreg | 8.5/10 | Nb de lectures : 3336