WORMFOOD "France" reviews

From Pavillon666 (France)

9/10

Voilà un groupe qui va pouvoir faire parler de la scène francaise en bien. Apres avoir sorti un maxi CD,un album et ensuite un deuxième album uniquement destiné à la promo, Wormfood se retrouve signé sur le prestigieux label Code 666 qui a sorti des releases de grands groupes tels que Aborym, Void of Silence, Negura Bunget, Diabolicum et bien d'autres. Ce nouvel album intitulé France, reprend les morceaux que l'on pouvait trouver sur l'album promo : « jeux d'enfants » ainsi que quelques nouveaux titres.

Et quel meilleur moyen pour représenter la France que d'en dresser un tableau aux travers des différents morceaux d'un album? Alors bien sur Wormfood ne s'est pas contenté de raconter combien son pays est grand et beau, il a préféré le présenter sous un aspect plutot satyrique, enseveli sous une bonne grosse couche d'humour noir. Concrètement la musique de Wormfood se présente sous la forme d'un metal plutot varié mélangeant différents styles mais dont les plus grosses influences sont le doom et le thrash death mais baigné dans une sauce moderne. On y retrouve également divers incrustations provenant de différents styles comme un refrain punk ou un chant style variété francaise. La base est résolument métallique, avec un son en beton armé qui fera vibrer votre chaine hi-hi de plaisir, à laquelle viennent se greffer différents élements tels que des sons de clavier, du clavecins ou d'autres sonorités très apréciables. Le chant est très varié également, souvent chanté en francais et majoritaire extreme typé death, on retrouve également du chant clair, des passages narrés, des vocaux black. Bref tout y passe!

En plus de son aspect musical fort réussi, l'originalité de cet album est de proposer des interludes entre chaque morceau, afin de situer le décors. Chaque interlude est très réussi et se compose de dialogues, d'ambiance sonores, de musique facon film de disney. Ces interludes apportent un gros intérêt à l'album car ils permettent de créer une atmosphère particulière représentant divers aspect d'une société francaise particulièrement grottesque. J'avais quelques craintes par rapport à cet humour et ces interludes avant d'écouter le CD, pensant que cela allait casser le rythme et l'ambiance des morceaux, mais ce n'est pas du tout le cas. L'ambiance reste généralement sombre, voir même dramatique sous le coté guilleret et léger de certaines mélodies. Les sujets abordés y sont pour beaucoup. On retrouve par exemple l'histoire d'un homme atroce exposé à la foule comme un monstre, l'histoire d'un personnage s'intéressant de trop près aux enfants et d'autres comptines du même acabit. Et c'est cela qui fait la force de cet album, car on retrouve une continuité malsaine, chose qui sied parfaitement selon mon humble avis au metal!

Cet album est un véritable ovni dans le paysage métallique actuel, aussi bien par son coté musical que par la mise en scène présente autour de chaque morceau. En plus de cela les compos sont toutes réussies, le son est monstrueux, les ambiances présentes. Tout est réuni dans ce disque pour faire de cet album une oeuvre à ne pas rater!
 
Few Wormfood interviews :

Silent Scream (Italy) :
http://www.silentscreamzine.com/InterviewShow.asp?InterviewsID=440

Violent Solutions (France) :
http://www.vs-webzine.com/news.php?page=new-itw&id_news=526

Lords of Winter (France) :
http://www.lordsofwinter.com/Articles/Interviews/Wormfood-2005-2.html

Les Acteurs de l'Ombre (France) :
http://www.lesacteursdelombre.com/Ombres/interview/detail.asp?rsRubrique=Groupe&rnInterview=313

And a review from Ancient Spirit.de (Germany) :

Aus dem Umfeld von CARNIVAL IN COAL stammende Franzosen, die offensichtlich ebenso (positiv) gestört sind. Death, Black und Doom Metal gepaart mit Varieté, Barock, Klassik und Pop. Das klingt ebenso grotesk wie originell und interessant! Ein Konzeptalbum über die französische Gesellschaft der Gegenwart. Das ist schräg, das paßt!

Andreas, 9 Punkte

In der Tat, diese verrückten Franzosen passen perfekt zu ihrem von CARNIVAL IN COAL stammenden Produzenten Axel Wursthorn. Mit ihrem mal kruden, mal leichtfüßigen Mix aus Doom, MR.BUNGLE, makabren Horror-Soundscapes (Hellraiser läßt grüßen, wenn Kirmes-Karusell-Mucke auf düstere Sphären trifft), Thrash, SIGH, französischer Varieté, Death, Gothic, Punk-Rock, AKERCOCKE, ein wenig Pop, NOTRE DAME, Klassik, Barock, Lounge-Jazz, Cabaret und Black Metal verpackt in ein wahrlich einzigartiges Konzeptalbum rund um die moderne französische Gesellschaft, haben die 2001 gegründeten und aus Rouen stammenden WORMFOOD mit Sicherheit eines der komplexesten, anspruchsvollsten und originellsten Alben des Jahres erschaffen und abgefahrener als am Ende von 'Ω = Ø' geht´s kaum noch. Fans und Genießer abstrakter Extrem-Mucke wissen eh, was nun zu tun ist!

Hage, 9,5 Punkte
 
from FLASH MAGAZINE (printed - italy)

rate: 80%

flashwormfood.jpg
 
From Eklektik (France) :

17/20

C’est toujours assez délicat de chroniquer des albums de ce type, à savoir des albums qui mêlent autant le délire et la musique, comme le font aussi nos autres petits frenchies de Carnival In Coal , en effet il est souvent délicat de se dire que la présence de délire n’est pas là pour pallier un eventuel manque d’inspiration voir même de talent de compositions. Ici pourtant l’affaire semble reglée assez vite et on comprend que même si le groupe se joue de délires très (trop) fréquents, la qualité musicale est là et bien là même. Difficile de ne pas constater en effet la qualité dès ce « Bum Fight » d’ouverture mêlant des rythmiques typiquement death, des passages presque black sympho à un « refrain » qui me fait penser à chaque fois à du Motörhead . Curieux mélange vous en conviendrez mais qui parvient à ne pas virer au bordel et à rester cohérent (sauf sur la fin du morceau mais bon…). Parlons quand même de l’intro avant de passer au morceau que je considère comme phare sur cet album. Cette intro donc, a eu le mérite de me faire rire, la première fois mais avec le recul je ne peux m’empêcher de la trouver un peu longue à mon goût. Une minute aurait amplement suffit et je suis obligé d’admettre que ces 2 minutes ont tendances à me les briser assez vite. Idem, dans une moindre mesure, pour « Ecce Homo » qui aurait pu aller plus vite à l’essentiel et on aurait pu se passer des interminables exclamations, applaudissements etc…

Heureusement arrive le fabuleux « TEGBM (fantaisie galante du grand siècle) » mêlant un black survitaminée à des passages narrés, pour conduire sur un refrain très réussi en voix claire très convaincante. Une fois de plus ce morceau est ponctué de samples « comiques » qui s’intègrent nickel à l’ambiance du morceau (« regardez monsieur le marquis nous montre son cul »). L’accélération suivant ce sample tombant sur une reprise du refrain est extrêmement bien foutue et encore une fois l’ensemble est solide et cohérent, et démontre un sens de la composition assez soigné. Rien a redire donc sur ce morceau d’une qualité irréprochable. Après un nouvel intermède très Danny Elfmanesque (et donc qui m’a fait penser au dernier The Wicked ), le « miroir de chair » nous fait pénétrer dans un univers glauque avec un final digne d’un Peter Steele de Type O Negative .

Notons au passage la présence de Corbier dans le morceau comptine, celui-ci semblant avoir une profonde attirance pour le milieu métal, après avoir joué avec Ultra Vomit par exemple, s’en va particulièrement péter les plombs sur ce morceau.

Je n’avais pas eu la chance d’écouter Jeux d’Enfant, je ne pourrais donc pas faire de comparaison avec celui-ci (France étant une version remasterisée et enrichie du précité), mais ce qui frappe particulièrement sur cet album c’est le professionnalisme qui ressort du son. La patte de Axel de Carnival in Coal y étant probablement pour quelque chose, le son est limpide, puissant et sert complètement les compos du groupe. Mention spéciale au chant d’Emmanuel, parfait quelque soit le registre, il sait prendre l’émotion particulière à chaque morceau, une voix bien malsaine sur le « vieux pédophile », bien brutale sur « TEGBM », la liste est trop longue.

Une conclusion s’impose en tout cas, Wormfood n’est pas un simple groupe comique qui joue parfois peut-être un peu trop avec les samples mais c’est aussi une très bonne formation tout à fait capable de nous sortir de très bonnes compos.
Bien bonne surprise en tout cas pour moi que ce France qui s’impose comme une des sorties françaises les plus intéressantes de l’année, cette dernière confirmant l’impression laissée en 2004 que la scène française est définitivement en très grande forme, avec des représentants de poids comme Gojira , Scarve , SUP ou Misanthrope.
 
from OBLIVEON
http://www.obliveon.menschkunst.info/pn-om/modules.php?op=modload&name=cdreviews&file=index&req=showcontent&id=7519&cfletter=W

rate: 7/10

Ist es möglich, ein gehöriges Stück Sozialkritik, die Beschreibung der negativen Begleitumstände einer modernen Gesellschaft, in eine CD zu packen? Antwort: ja, es scheint so. (Meine kaum noch vorhandenen Französisch-Kenntnisse sowie das Nichtvorliegen der Texte erlaubt mir leider keine bessere Antwort.) Allerdings geht die konsequente Verfolgung dieses Konzeptes im Falle der Franzosen ganz klar zu Lasten der Musik. Einer Musik, die der Fünfer selbst als „Decadent Extreme Metal“ bezeichnet und dessen Output „France“ als „A bizarre and grotesque sonic-picture of modern french society, an original mix of doom, thrash, french variety, death, gothic, punk, pop, classic, baroque, jazz and black humour” tituliert. Und das ist gar nicht einmal übertrieben, denn oben genannte Ingrendenzien sind durchaus Bestandteil des Wormfood`schen Sounds. Okay, den Punk könnt ihr vielleicht mal streichen, aber ansonsten wechseln sich – in durchaus funktionierender Art und Weise – sämtliche Spielarten des Metals ab. Wobei Hauptbestandteil eine Art Doom Metal mit entlehnten Passagen aus Gothic, Death und Black Thrash darstellt. Schon die Eröffnung dieses Albums ist mehr als ungewöhnlich, kündigt doch eine dieser von Sprachlernkassetten bekannten Stimmen die „Lecon De Francais / French Lesson“ Nummer 1 an. Kurz darauf erklingt ein sturzbetrunkener, mit Flaschen hantierender Chlochard, der mitten im hektisch-betriebsamen Paris auf dem Champs-Elysee kotzt und sich über was-auch-immer in einer Schimpftirade auslässt. Das erste reguläre Stück, „Bum Fight“ legt dann aber mit einer Mischung aus Thrash, Doom, Metalcore und Industrial, sowie einem kurzen Akkordeon-Part los und weiß dabei durchaus zu gefallen. Und so geht es locker weiter. „Miroir De Chair“ ist düster und stark gothic-lastig, irgendwann taucht gar eine Passage auf, die von Type O`Negative stammen könnte und auch nicht die letzte dieser Art sein wird. „Vieux Pedophile“ ist – entsprechend dem Titel – ein aggressiver Death Metal-Kracher, der aber im Mittelteil durch eine Spieluhrmelodie unterbrochen wird. Der Rauswerfer „Love At Last“ kokettiert nochmals mit Gothic Metal und cleanen Gesangseinlagen a la Peter Steele sowie wüstem Geballer und verschiedenen Hintergrundsounds. Rein musikalisch könnte man für „France“ acht Punkte vertreten. Das Problem der Scheibe ist jedoch, dass jeder Song von einer kleinen Hörspielsequenz eingeleitet wird (z.B. französisches Variete) und dieser Passus während des eigentlichen Songs meist wieder aufgenommen wird. Auf diese Weise wird fast jedes Stück auseinander gerissen und kann gar nicht mehr auf den Hörer wirken. Etwas weniger wäre hier eindeutig mehr gewesen. So wirkt das Ganze leider zu zerfahren und noten-technisch bleibt nicht mehr als eine knappe Sieben. Wer mehr über die Band erfahren möchte: http://www.wormfood.fr
7/10 - SBr
 
From Guts Of Darkness (France):

6/6
Par Nicko

Ah la la, voilà c'est fait ! Enfin ! Le bon goût est de retour sur nos platines, Wormfood est là pour remettre de l'ordre de vos vies de débauche. Après avoir sorti 2 albums autoproduits, les voilà signés sur l'audacieux label italien Code666. "France" n'est pas exactement un nouvel albumpuisqu'il représente le ré-enregistrement, le re-mixage, agrémenté de quelques morceaux en plus, ainsi que la re-conceptualisation de leur deuxième album sorti plus tôt dans l'année, "Jeux d'enfants". Comme vous pouvez le voir sur la chronique dudit album, j'avais beaucoup apprécié, et à l'écoute de ce "France", je ne peux dire qu'une chose : "Bravo !". Voilà une belle concrétisation pour un groupe si talentueux. Les ajouts et la production d'Axel Wursthorn, de Carnival In Coal, font mouche. Cet album est une pure merveille, sorte de gros mix entre Type O Negative, Notre Dame (les deux plus importantes influences musicales), du gros thrash qui tâche, du bal musette, de la poésie, Molière et un humour noir dévastateur ! L'album est ultra-chiadé, rien n'a été laissé au hasard avec des paroles, principalement en français, magnifiques et très judicieuses ("Miroir de chair" fait réfléchir et "TEGBM" est exquise...). La réussite de l'album se manifeste principalement par le fait qu'il décuple le pouvoir de "jeux d'enfants", qu'il le transcende totalement alors qu'il ne s'agit que d'un ré-enregistrement ! On ne peut pas passer non plus sur la performance de l'illustre François Corbier en vieux pervers sur l'infâme "Comptine" ! Un peu régal !! Surtout avec l'enchainement sur "Vieux pédophile !!! Bref, voilà un album raffraichissant qui donne un bon coup de pied dans les conventions. Un très sérieux prétendant en tout cas au rang d'album de l'année. "N'est-il pas joli ?"... "Le plus joli du monde !" (lundi 26 décembre 2005).
 
From Vampire Magazine :

Avantgardists worldwide unite, and feast on the blood on the insane! I think this will be the first enounter for most metalheads with the French band Wormfood. And therefore it will be a rather big surprise to most of them who take the chance to dig up this album, simply called "France". France and 'avantgarde' seem to go hand in hand all the time in all differen aspects of cultural (or semi-cultural) elements that the enriches the country. French metal is getting more and more interesting with every year and this Wormfood is clearly trying to combine all of the styles and all of the last few hundred years of musical heritage into one incredibly varied disc to cath up with the rest of the world by releasing only one album. They come rather close with this "France"…

Wormfood manages to combine all the creative elements from different genres, resulting in a blistering blend of black metal, death metal, doom metal, darkmetal, darkwave and elements from the gothic scene as well. All well served with a humour that mostly reminds on the way Peter Steele presented his works with Type O Negative and Carnivore (not very surprisingly the Japanese version of "France" comes with a cover of Type O Negative's "Christain Woman" baptized as "Femme Chrétienne"), black humour at its best. Yet, combining just a few metal genres wouldn't necessarily mean that the presented material is highly original nor good. But the way Wormfood combines the music with loads of remarkably strange aspects that seem directly taken from the book of horror, from the circus and the fair all at once - the result is something that comes rather close to vaudeville and reminds me most on the music by musical centipede Snowy Shaw's Notre Dame. If you think a band like Finntroll, Notre Dame and Carnival In Coal are varied and full of fun, than Wormfood might be your band. It is also not very much a surprise that Alex Wursthorn from Carnival In Coal was the producer for this album - who did his job remarkably well by the way - and it is also not a very surprising that the guys in Wormfood will be Carnival In Coal's live band in the near future. It might all be clear, this is a great album for the open minded, and for those who miss Notre Dame and feel the need to fill up the gap they left after them throwing in the towel, Wormfood is pretty much THE band to get your eyes on. Without sounding like a copycat or having the intention to be the same, both bands will clearly share the same audience.
 
from BLOODCHAMBER

http://www.bloodchamber.de/cd/w/2305/

rate: 8,5/10

Selten war eine Werbezeile für ein Album ausschweifender, blumiger und nichtssagender. Und selten so zutreffend. WORMFOODs Debüt ist ein wütender Bastard, eine Manifestation gesammelter Geisteskrankheiten und ein verspieltes Kind, das Insekten spielerisch die Flügel ausreißt. Und vor allem: „France“ zerstört jegliche Erwartungshaltungen und Hörgewohnheiten, da es übliche Genregrenzen offensichtlich noch nicht bis nach Frankreich geschafft haben.
Alles beginnt mit einem Sprecher einer Fremdsprachen-Lern-CD. „Lession 1: In The Streets Of Paris“. Anschließend Umblende zu würgenden Geräuschen, auf Pflastersteinen auftreffende Mageninhalte und einem nicht unbedingt gut gelaunten, französisch brabbelnden Alkoholopfer. Nach einiger Zeit setzen dann endlich auch Gitarren und Drums ein, benötigen aber ein paar weitere Sekunden, um so richtig in Fahrt zu kommen. Ein wütender Typ (in unserem Fall Shouter „El Worm“) grunzt sich vor thrashig simplen Riffs munter seine Wut aus dem Leib, wechselt kurze Zeit darauf aber seine Meinung und entdeckt den punkigen Revoluzzer in sich. Da das dem Keyboarder auch ganz gut gefällt, klinkt er sich gleich mal mit ein und zaubert eine hübsche Background-Melodie hinzu. Dazwischen immer wieder französisches Gebrabbel und dann ein Akkordeon. Genau, ein Akkordeon. Und dazugehörige Hummpa-Rhythmen gibt’s auch. Verträgt sich aber auch ganz gut mit Gitarren und so Zeugs. Ein Blick auf die Uhr zeigt: fünf Minuten sind erst vergangen. Na das kann ja noch ne lange Nacht werden.
Man könnte die Geschichte endlos weiter erzählen, dann würde dieser Artikel aber den üblichen Rahmen weitaus sprengen. WORMFOOD erzählen uns nämlich in ihrer vollkommen eigenen Sprache, wie es in ihrem Heimatland hinter den Fassaden wirklich aussieht. Eine Sprache, die vor wilden Gefühlsausbrüchen, gefühlvollen Doom-Passagen, barocken Elfman-Themes, ironischen Seitenhieben („Satan loves you“ in fröhlicher Power Metal Manier gesungen) und Kirmesmelodien ebenso wenig zurückschreckt wie vor vielen eingestreuten Samples. Das ist beängstigend und verwirrend, aber trotz Sprachbarriere (ich kann bis auf die französische Nationalhymne in Lautschrift kein einziges Wort französisch) auch faszinierend und überraschend. Wer unser europäisches Nachbarland immer für langweilig, oberflächlich und durchschaubar gehalten hat oder von sich selbst behauptet, bereits alles gehört zu haben, dem dürften mit „France“ noch so einige unterhaltsame Minuten bevorstehen.
Als rein musikalisches Werk gesehen hat das Album kaum Chancen auf einen Eintrag in der Playlist örtlicher Dorfclubs, dafür sind die einzelnen Passagen (wenn auch teils recht eingängig) viel zu kurz. Aber als vertontes Werk eines exzessiv bebilderten und ausschweifenden Romans oder als audielle Reise durch ein eigenwilliges Kuriositätenkabinett ist „France“ in seiner Gesamtheit ein spannendes Kunstwerk für Aufgeschlossene.
 
From Musik Terrorverlag

(http://www.musik.terrorverlag.de/musik/index_single_frame.php?select_cd=3240&kategorie=metal)

Man kann davon ausgehen, dass eine Band, die statt ollen Totenschädeln und umgedrehten Pentagrammen Pflanzen und einen Spaten im Logo führt, eine gewitztere und etwas andere Herangehensweise pflegt als die durchschnittliche Metalband. Trotzdem kann einen wenig bis nichts auf das vorbereiten, was WORMFOOD auf diesem Album geschaffen haben.

Denn trotz der Natursymbolik ist „France“ weder eine willkürliche Kraut- und Rübenangelegenheit, noch ein kontemplativer Zengarten geworden. Statt dessen bezeichnet der Titel dieses mit gerade mal 40 Minuten knapp bemessenen, doch stilistisch um so freizügiger um sich greifenden Wunderwerks bereits das dahinter liegende Konzept: Eine ätzende Kritik des modernen Frankreichs in allen seinen ekelhaften Facetten. Da wird die Sodomie auf einen Tanz eingeladen, der „Vieux Pedophile“ kommt zum Tee vorbei und was es mit dem „Bum Fight“ auf sich hat, überlasse ich mal Eurer Phantasie. Musikalisch schlägt diese Scheibe jede ach so wüste Progrockscheibe um Längen (move over, YES!) – Blackmetal, Death Metal, Thrash Metal, Barocke Spinettfantasien, Cabaret-Einlagen und Chansons, Samples, Geschrei und Gesang. Statt eines wilden Pottpouris ist das Ergebnis ein tosender Hexenkessel und dennoch wie aus einem Guss. Das Ganze findet im herrlich nihilistisch bezeichneten „Delta = Omega“, komplett mit Chören wie in der Oper, seinen pompös-prachtvollen Höhepunkt.

Danach kommt zwar ein Stück namens „Love at Last“, das aber weder ein Outtake aus der letzten CELINE DION-Session, noch eine Feuerzeug-Powerballade mit versöhnlichem Mitsingrefrain darstellt. Statt dessen: Schwerfällige Riffs und tonnenschwere Grunts. Intellektuell? Ein wenig. Aber dabei auch verdammt gewitzt.
tocafi

(05.01.2006)
 
from NOISE.fi

http://www.noise.fi/levyarvostelut/?id=5022

Ranskalainen Wormfood lähestyy kuulijoitaan kotimaastaan kertovan eräänlaisen teemalevyn voimin. Kylläpä ovat monet tyylilajit kaatuneet Wormfoodin hakkuriin, sillä levyllä kuulee niin herkkää pimpparautaa ja kellopeliä kuin alfauroksen mörinää ja alavireistä death-sahaustakin ja englannin kielen sekaan sotkettu pehmeästi soljuva ranska sopii yllättäen mättömetalliin lähes täydellisesti. Mikä tärkeintä, yhtyeen soitto rullaa kuin ukkosenjumala uljailla vaunuillaan, pikimustan huumorin tahratessa soittoniekkojen hikisiä kasvoja. Levyn äänimaisema on huippuluokkaa ja kaikessa selkeydessään kuitenkin murean metallinen. Näillä ravinteilla on varmistettu sävellyksille paras mahdollinen kasvualusta, jolloin ne pääsevät laajenemaan huikeisiin mittasuhteisiin. Francen tuottajana on toiminut toisen ranskalaisen luovan hulluuden riivaaman yhtyeen, Carnival In Coalin pääpiru Axel Wursthorn, joten ei siis ihme että säädöt ovat kohdallaan, pikkuriikkisiä nyansseja myöten. Siispä opintomatka Ranskanmaalla alkakoon.

Intron virkaa toimittavat ranskankielen alkeet ja niitä meille opettaakin aito kujien kasvatti, jonka löydämme kapealta kujalta nukkumassa känniläisen harrasta unta. Mongerruksestaan ei ota kyllä herkkäkorvaisempikaan selvää, mutta ensimmäisenä musiikkiesityksenä toimiva Bum Fight ei sen sijaan tulkkausta kaipaa. Turpaan alkaa tulla heti ensimmäisestä kulmasta käännyttäessä, keltahampaiden raakkuessa ja kannustaessa taustalla julmaan veritekoon. Väliin heitetään harmonikan ulinaa ja humppahölkkää ja kappaleen infernaalisessa loppurytistyksessä alkaa jo heikompaa hirvittää. Kun Äti Ranskan väkivaltaisesta tervetuliaistoivotuksesta on toivottu, heitetään kuuntelijaparka samaan kehään äänistä päätellen hevottoman ruman barbaarinjärkäleen kanssa ja pääkopan pehmitys jatkuu eräänlaisen väli-intron Ecce Homon jälkeen hiukan blackmetallilta haiskahtavan TEGBM:n tahdissa. Kappaleessa kuullaan muun muassa cembalon luomaa melodiamattoa ja puhdasta, miltei pohdiskelevaa laulantaa, johon pirulliset lyriikat istuvat saumattomasti. Kirkkourut tukevat kokonaisuutta lisäten tummaa tunnelmaa jo muutenkin synkkiin maisemiin.
Tunnelma jos mikä on yksi Francen kantavista voimista ja kuuntelija voi helposti kuvitella itsensä Notre Damen synkkiin varjoihin, juoksemassa pakoon ikiaikaista, joka puolella vaanivaa pahuutta. Daguerréotype vahvistaa entisestään katujen hajua kuljettamalla korviimme kadulla leikkivien viattomien pilttien huutoja sekoittuneina rattaiden pyörien kolinaan mukulakivityksellä ja kauppiaiden huutoihin pahaa-aavistamattomalle kulkijalle. Samplepätkät ovat toinen todella tärkeä osa Francen viehätystä ja koukuttavuutta, ne lopullistavat pääsyn pimeään kaupunkiin kulkemaan kansan joukkoon ja hirviöiden päiden sisään.
Miroir de Chair sysää meidät yhä syvemmille syrjäkujille ja helvetin huutojen siivittämänä juoksemme henki kurkussa muutaman korttelin eteenpäin, kunnes viimein uskallamme pysähtyä hengähtämään, kuitenkaan taakse katsomatta. Kadun kulmassa odottaa mukavan tuntuinen katusoittajasetä, jonka pirteän soiton tahdissa jalka alkaa iloisesti napsuttamaan katukiveykseen. Valitettavasti sedällä alkaa hieman nykiä päässä ja pian hän tempaakin meidät mukaansa viemäreihin, jossa saamme nähdä monenmoisia mutantteja ja hyljeksittyjä, joista huokuu rikottujen unelmien kitkerä katku. Näemme sukeltaessamme välähdyksen jostain kirkkaasta ja paremmasta, jota harpun helinä säestää mutta pian on sekin unohtuva, kun paljastuu, että matkakumppanimme on verenhimoinen pedofiili, joka on päättänyt vihkiä meidät intohimonsa saloihin. Onneksemme hänen otteensa kirpoaa muutaman napakasti tähdätyn lentopallomailan huitaisun ansiosta ja jalkamme kuljettavat meitä pitkin pimeitä tunneleita kuin itsetään, kunnes vihdoin pääsemme kiipeämään takaisin katutasolle.
Ilo on kuitenkin ennenaikaista, sillä pimeä on laskeutunut ja Dark Mummy Cat on lähtenyt saalistamaan tuoretta lihaa iltapalakseen. Kappaleen rankana toimii jylhä orkestraatio, jonka kitaroiden jauhama riffisuma kuorruttaa mädällä lihalla, unohtamatta tietenkään matoisten kasvojen virkaa toimittavia örinöitä ja rääkynöitä. Kissa on iso, ilkeä ja teräväkyntinen mutta aikansa kynsittyään ja toisen kätemme syötyään se kyllästyy meihin ja jatkaa matkaansa kehräten karmivasti. Toiseksi viimeinen kappale nostaa kuitenkin meidät ojasta ja kuljettaa meidät Notre Damen kellotapulin rauhaan lepäämään. Korkeuksista näemme hirviöden valtaavan kadut ja kujat ja aloittavan päämäärättömän teurastuksen. Viimeisetkin valon rippeet ja heikot elämän pilkahdukset katoavat kolkon kuorokohtauksen ja sitä seuraavan soolorevittelyn painostukseen. Viimeisten voimien virratessa pois raajojemme syvistä haavoista nousee apokalyptinen Love At Last Ranskan julmasta maasta. Olemme nähneet sen ihmeet ja kauhut, olemme tulleet kiinteäksi osaksi sitä vuodattamamme veren ansiosta. On aika aloittaa oma ikuinen vaelluksemme pitkin synkeän ja periksiantamattoman Ranskan mantuja.
 
from VAMPSTER

http://www.vampster.com/artikel/show/?id=18019

Schon seit einigen Tagen schwirrt mir die eine oder andere Phrase herum, wie ich die Besprechung zu WORMFOODs Labeldebüt "France" einleiten oder den Musikstil der Band beschreiben könnte. Überraschend hilfreich erweist sich zur Abwechslung hierbei einmal der Promozettel, der von einem Schmelzkessel aus Doom, Thrash, Varieté, Death, Gothic, Punk, Pop, Klassik, Barock, Jazz und schwarzem Humor spricht. Ja, das kann man durchaus so stehen lassen.

Die Band, die sich 2001 in Rouen formierte, lässt ihr internationales Publikum zum Auftakt an einem kleinen Französisch-Kurs teilnehmen, indem ein angewiderter Clochard dem Hörer seine Verärgerung mitteilt. Mit "Bum Fight" wird der Meckerer mundtot gemacht und ein schleppender Doom-Riff gibt die ersten musikalischen Duftmarken WORMFOODs von sich. Doch bei diesem Genre bleibt es nicht, denn nach zwei Minuten satteln die verrückten Franzosen ihre Punkpferde und galoppieren binnen dreißig Sekunden zur nächsten Station, um sich dort schunkelnd und lallend das Akkordeon umzuschnallen. Manche werden dieses bunte Spiel mit den Stilarten vielleicht als Zerfahrenheit interpretieren, doch andere finden doch eine flüssige Konsistenz in den Übergängen, so dass diese Sinn ergeben und hörenswert sind.

An seltsame Übergänge und Zwischenstücke muss man sich bei "France" ohnehin gewöhnen. Denn ähnlich einem Theaterstück werden Einzüge und Abgänge inszeniert, die die Trennlinien zwischen den einzelnen Songs markieren. Und wäre mein Französisch nicht derart eingerostet, so blieben mir manche gesprochene Passagen in ihrer Sinnhaftigkeit nicht ganz so fragwürdig.

Musikalisch arbeiten WORMFOOD aber mit einfacheren Methoden, um die Gunst des offenherzigen Hörers für sich zu gewinnen: Mitsingbare Refrains, treibende Rhythmen und Passagen mit echten Nackenbrechern, die das Autofahren stets zu einer gefahrvollen Nebenbetätigung machen. Darüber hinaus ist das Album äußerst kurzweilig. Die einzelnen Songs ziehen wie im Flug vorbei und lassen sich im passiven Hörgenuss ebenso genießen, wie beim aktiven Zuhören. Nur ist bei letzterer Methode der Genuss in Frage zu stellen; denn "France" hat auch seine unangenehmen Seiten. Songs, die auf den Magen schlagen, Effekte, die ekelerregend sind oder Geräusche, die eine Indizierung rechtfertigen würden. Eine leise Vorahnung davon mag man schon anhand der Trackliste bekommen, die manches unverblümt zur Sprache bringt.

Doch bleiben wir vorerst noch bei der Musik, die - wie eingangs erwähnt - an Vielschichtigkeit einiges zu bieten hat. Und die Franzosen scheinen sich in jeder der Stilarten wohl zu fühlen. Ob sie in wilder Anarchie dem Punk frönen ("TEGBM"), in romantisch angehauchter Dunkelheit zu Kajal-Stift und Eyeliner greifen ("Love At Last") oder genresicher den Tod (des guten Geschmacks) heraufbeschwören ("Vieux Pédophile"). Dabei verrichten sämtliche Musiker einen hervorragenden Job. Vor allem Sänger Emmanuel "El Worm" entlockt seiner Stimme immer wieder neue Töne und bringt es zuwege, finster grölend einzuschüchtern, mit klarer Stimme zum Mitsingen zu animieren oder hysterisch kreischend die Band in die Zwangsjacke zu wünschen. Ganz zu schweigen vom animalischen Röcheln oder den Varieté-Einschüben, deren Einsatz eventuell etwas übertrieben scheint.

Schlussendlich sind WORMFOOD so provokativ wie eine dunkelhäutige Drag Queen als Begleitung für den französischen Innenminister Nicolas Sarkozy. Die Franzosen nehmen sich auf "France" kein Blatt vor den Mund, sprechen Tabuthemen an und verschnüren das Ganze in ein komödiantisches Varieté-Stück, um darin ihrer Tollheit Narrenfreiheit zu gewähren. Und es bedarf auch eines solchen, beinahe rechtsfreien Raums, um die Missstände innerhalb der französischen Gesellschaft mit solch gewagten Mitteln, Themen und Lyrics auszusprechen, wie es WORMFOOD auf "France" zum Ausdruck bringen. Nicht selten beschreiten die Franzosen einen schmalen Grad zwischen erwünschter Gesellschaftskritik und geschmackloser Provokation. "France" ist deshalb ein Album, das nicht nur Fragen aufwirft und zu Diskussionen anregt, sondern das auch die Nase rümpfen lässt und mitunter negative Emotionen weckt.
 
from Friedhof

http://www.friedhof-magazine.com/criticas_detalle.php?id=698

rate. 8,75/10

Desde luego hay que tener una mente trastornada para poder entender a estos franceses, ya en el 2004 nos dejaron una promo titulada “Jeux D´Enfants” donde ya se dejaba ver que tenían un pie y parte del otro metido en el manicomio, y ahora con “France” se confirman como unos buenos descerebrados.
Dejando halagos a parte vamos a centrándonos en lo que es el nuevo material. “France” se presenta como un disco conceptual, en el que la banda plasma su personal punto de vista sobre la sociedad francesa, de un modo satírico e irónico. Lo más destacable es esa atmósfera tan peculiar que poseen, que muy pocos grupos llegan a alcanzar. El disco entero es una gran obra que se desarrolla a lo largo de 47 minutos intensos, donde se combinan de manera soberana estilos como el black metal, death metal, punk, thrash... en la variedad esta el gusto, y una cosa si es verdad el disco no se hace nada monótono. La banda tiene un placer malévolo para desconcertar al oyente, usando temas provocativos, arreglos clásicos, atmósferas cinemáticas, combinado con su particular humor. Los arreglos clásicos son una mezcla bizarra, carnavalesca y circense, muy parecidos a los que podíamos escuchar en “The Horror Grandeur” de Morgul. Las composiciones son muy desconcertantes ya que mientras que por un momento estas destrozándote los odios a ritmo de un black frenético al cabo de un segundo cambian completamente el registro y estas escuchando una pieza de folklore francés, se asemejan un poco en este aspecto a Dodheimsgard pero sin llegar al extremo de estos últimos. El registro vocal se mueve entre el gutural y el desgarrador chillido del black metal, utilizando tanto el inglés como el francés para dar mas matices a la música. En el tema lírico no se iban a quedar atrás y acompaña perfectamente a la locura general que acompaña a “France” y es que con títulos como Dark Mummy Cat, Death equal to nothing te puedes hacer una idea de lo que intenta comunicar.
Una jodida joya que no va a dejar a nadie indiferente, y aquí un servidor puede asegurar que es de lo mejor que nos ha dejado este 2005 una seria e irónica reflexión sobre el género del metal en sí mismo.
 
HARD ROCK MAGAZINE (printed, France)

8,5/10


Les français ont la patate comme jamais en ce moment.Ca ce confirme encore une fois avec ce premier vrai album de Wormfood qu’est « France ». El le label culte Code666 ne semble pas s’être trompé lui non plus en signant ce groupe particulièrement atypique sans se poser trop de questions.
Commençons par les points forts : le mélange de nombreuses influences allant de typo negative à Fintroll en passant par Carnival in Coal(ce n’est peut être pas pour rien qu’axel Wursthorn a prêté sa précieuse patte à la production de cet album et que l’on reconnaît par endroits l’intrépide voix d’Arno) , les lubriques Misanthrope ou encore motorhead.

Le mélange du français et de l’anglais ensuite, toujours aussi culotté mais pourtant extrêmement efficace lorsque intelligemment amené comme c’est ici le cas. Le côté B.O de film qu’apporte les titres comme « miroir de chair » ou « comptine » qui compte lui aussi un invité de marque en la personne de l’illustre Corbier. L’univers déroutant et délicieusement nauséabond que propose Wormfood est une brise fraîche dans un paysage musical surchargé et qui se prend souvent trop au sérieux.

Ce groupe n’a pourtant pas qu’une allure comique puisque France est lui, tout ce qu’il y a de plus sérieux en proposant une démonstration habile des talents de musiciens de chacun de ses membres et de la grande polyvalence du chanteur Elworm, seule retenue : la longueur un peu trop systématiques des samples qui, au fil des écoutes semblent de plus en plus empiéter sur le temps imparti à la musique. On ne peut du coup s’empêcher de se poser la question de savoir si le public non francophone pourra saisir la richesse de cet opus ainsi que son humour noir typiquement hexagonal. Néanmoins on l’espère de tout cœur, car cet album hystérique et improbable est à coup sûr un petit chef-d’œuvre.
 
La Guitare.com (France) :

http://www.laguitare.com/cd_album/wormfood.html

Alors là chapeau ! Voilà un groupe français qui a de la classe : rares sont les albums qui peuvent nous offrir une telle diversité et rendre le tout vivant... Je ne dis pas ça parce que l'album s'appelle " France " et que l'on a un certain air venu de Paris avec ses bals musettes et de toute la métropole... mais parce que ça a le mérite d'allier notre culture (" Jean Baptiste Molière a même le droit à une citation!!!) et le metal. Ainsi dans sa construction on a le droit à des insultes en français... et de l'accordéon (tient Yvette Horner serait contente!). Bon bref, là je divague un peu...
Cet album est donc bourré d'ambiances diverses et variées, qui peuvent nous faire passer d'un metal festif à la Finntroll ou Equilibrium à un metal plus bourrin où le death, trash et black sont à l'honneur. Là où le tout est intelligent c'est le soin apporté aux transitions. En effet cette partie, aussi importante soit elle, n'a pas été délaissée : à la fois très douce et franche, la tradition et ses images d'Epinal reprennent le dessus. Wormfood est un peu un groupe " pagan " à sa sauce.

Pour ce qui est du son, il est, lui aussi, franc et massif. Cela est certes dû à la qualité du travail de production et d'arrangement, mais aussi au talent de composition du groupe. En effet, de ce côté là je ne les trouve pas manchots, contrairement à un ivrogne en train d'écrire de la musique sur des lignes pas droites... Pour compléter cela, les musiciens sont techniques, ce qui rend le tout intéressant. En même temps pour faire un album aussi varié, il faut bien que la technique vienne en aide à l'imagination et la créativité. Bref, en tout cas ça reste du tout bon et tout innovant et en tout cas ça plaît...

Si cet opus est plutôt varié, le chant l'est aussi. Cette partie de l'album est plutôt riche, d'une part parce que le chanteur oscille entre un chant caverneux et un chant plutôt clair qui irait jusqu'à la narration. Autre petite remarque : les ¾ des textes sont en français et d'ailleurs ils sont plus réussis que les passages avec des textes anglais. A croire que la France leur porte bonheur !!!
Si j'avais un bémol ça serait le lien entre ces différentes parties de narration et les passages bourrin-mid tempo. Cela est assez difficile à percevoir. Ma réponse est venue au fil des écoutes. En effet, ils s'amusent de tout, tout en ayant un propos sérieux. Parce qu'en ce qui concerne les paroles, ils explorent aussi bien la mort et ce qu'il y a après, que la pédophilie... bien d'autres thèmes sont abordés encore. C'est à vous de voir.
Au final, c'est un album bien fait, avec de bonnes ambiances, une bonne technique musicale. C'est vraiment une attractivité par son genre bizarre et inclassable. Coup de chapeau à ces frenchies, qui peuvent et doivent continuer dans cette voie pour s'imposer et inciter les autres groupes à être créatifs. Ainsi le petit monde du metal est secoué et j'espère qu'il le sera encore plus pour le prochain album...
 
The Metal Observer (Canada):

http://www.metal-observer.com/articles.php?lid=1&sid=1&id=9541

Rating: 9/10

What can one say about France that hasn’t already been said? Whether you love ‘em or hate ‘em, the French produce great metal, as evidenced recently by acts like GOJIRA, DEATHSPELL OMEGA and many, many others. Hell, their black metal scene is arguably stronger than any country’s, but I’m not here to talk about BM despite this band’s ties to it. So, on a different note, meet WORMFOOD – an eclectic and exciting troupe comprised of five Frenchmen who are presently composing some of the best avant-garde music Europe has to offer.

There’s something inherently magical about “France,” and after conversing with El Worm (vocals, guitars), it’s an album that means a lot in both a musical and thematic sense. Still, it proves difficult to describe justly. I’m comfortable labeling it the soundtrack to Disneyland Paris under new, misanthropic management, while others have said it’s “a bizarre and grotesque sonic-picture of modern French Society, an original mix of doom, thrash, French variety, death, gothic, punk, pop, classic, baroque, jazz and black humour.” I must admit that the above description is quite accurate. The carnival soundclips – not to mention the bevy of spoken-word French – cast a fun-yet-foreign aura, always foreboding and mysterious. The genre-mingling keeps the consumer on his/her toes, though the music predominantly flows through a heavy vein. “Dark Mummy Cat,” to cite one example, boasts plenty of grooves, atmospheric keyboards and whimsical French language injections. On the whole, WORMFOOD spit in the face of predictability, shunning the former concept for something more interesting and, well, unpredictable. Along the same lines, the group’s ongoing working relationship with CARNIVAL IN COAL has probably only encouraged the strangeness. Though the weirdness was there in droves beforehand I’m sure. Also, I wish I were familiar with “Eponym” and “Jeux d’Enfants” (“France” is actually a revamped version of the latter), because I’m positive they’re of high quality as well.

“France” is peculiarly atmospheric, even though half of the lyrics/words are in a foreign tongue. As it stands, WORMFOOD are an enlightening mix of myriad genres, content to pen compositions that are anything but formulaic, tiresome, uneventful. Had I heard this last year, it would’ve graced my year-end list and I’m disappointed that I didn’t encounter it earlier. Obviously avant-garde junkies would do well to check into this. Fans of SOLEFALD, UNEXPECT and any other eccentric entities take note, because this is a brilliant showing. Ultimately, these blokes have done France proud.


Check out tips: “Leçon De Français / French Lesson”, “Bum Fight” and “Dark Mummy Cat” (Online March 6 2006)



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