Wolverine "Cold Light of Monday" reviews

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Wolverine - Cold light of monday

Décidément le label Elitist (division de Earache) est l’un des labels de metal les plus intéressant du moment. C’est tout du moins l’un des plus innovateur du marché. On lui doit notamment l’excellent second album de Without Face ou encore des formations plus ou moins barrées et hors normes telles que Ephel Duath (Black metal/Jazz) ou les russes de Rakoth.
Et ce n’est pas ce nouvel album de Wolverine qui va changer les données.

« Cold light of Monday » n’est pas le coup d’essai des suédois, mais c’est certainement leur plus belle réussite à ce jour. Si il fallait trouver un style pour définir Wolverine, on pourrait opter pour du metal progressif atmosphérique, un peu à la croisée des chemins entre Anathema et Pain of Salvation. Mais comme pour ces derniers, pas la peine d’être fan de metal progressif pour aimer Wolverine. Les musiciens ne font pas la démonstration de leurs capacités techniques, mais se sont concentrés sur des arrangements classieux et émotionnels. L’auditeur n’a plus qu’à se laisser aller dans les ambiances et les atmosphères développées par le groupe. L’écoute sera alors quasi religieuse…
Cet album marque aussi la fin de l’utilisation des vocaux death utilisés dans les anciennes créations du groupe, seule la magnifique voix de Stefan Zell y trouve sa place. Chacun des titres est magnifié, original et emprunt de beauté et de mélancolie. Le tout s’enchaîne aussi parfaitement bien, on a plus l’impression d’écouter un seul titre, que les 11 qui figurent sur cet album. Et pour cause, « Cold light of Monday » est un album concept basé autour d’un moment de la vie de Sarah, une jeune fille face à la dureté de la condition humaine, de la chute (« Red canva », « Dusk », « Tied with sin ») à la rédemption (« The final redemption »)…

Bref ce nouvel opus de Wolverine est une magnifique pièce, à la fois belle et triste, mais avant tout sincère, qui ne pourra que plaire aux amateurs de belles musiques. Encore un incontournable de l’année 2003.