et si tu m'aimes, si c'est un problème, je reste quand même pour te câliner, et si j'ai de la fièvre, je m'endors sur tes lèvres et je vide mes peines en baisers salés, et si mes larmes te gênent, me laisse pas m'y noyer, et toutes mes souffrances salissent ta présence, tu te lèves en silence pour mieux me protéger, me laisse pas m'en aller, me laisse pas m'en aller, et devant tes souffrances, je rêve de puissance, et la pluie recommence à mouiller mes souliers, je t'interdis de me regarder quand je commence à pleurer.
et si je t'aime, si c'est un problème, tu restes quand même pour tout pardonner, comme un chien de faïence, ma pauvre défaillance se perd et se balance pour finir à tes pieds, et si tes larmes me gênent, je viendrai m'y noyer, et toutes mes souffrances salissent ta présence, tu te lèves en silence pour mieux me protéger, me laisse pas m'en aller, me laisse pas m'en aller.
et revient, revient l'impuissance quand s'écroule Byzance, tu te lèves en silence pour me re-couronner et si tu crois que je peux régner, me laisse pas m'en aller, et ta seule insolence c'est de me faire confiance, un peu de ton absence est une infirmité, je te laisserai pas t'en aller si tu m'laisses pas m'en aller, je te laisserai pas t'en aller si tu m'laisses pas m'en aller.