THE OATH - "Self Destructed" - Reviews

http://www.metalsickness.com/chronique.php?id_chronique=2269

Attention, chronique studieuse !
Je m'explique. Loin de moi l'idée de rédiger mes chros habituelles sans un minimum d'attention, toutefois aujourd'hui, je vais m'atteler à une musique que le groupe concerné positionne lui-même à la croisée du black, du death, du thrash et du heavy-metal. Etant franchement réfractaire aux deux premiers styles évoqués, il va me falloir faire preuve d'ouverture d'esprit (et sûrement de courage) pour affronter ce disque.
"Self Destructed" est le troisième opus des lyonnais de The Oath. Le groupe existe depuis plus de dix ans et il est clair ou plutôt sombre) d'emblée que l'on n'est pas en face de l'œuvre de débutants, tant cet album est maîtrisé de bout en bout.

Pour ce qui est de la définition que donne le combo de sa musique, il n'y a pas tromperie sur la marchandise ! Le chant nous plonge directement en territoire hostile, avec des growls bien gras, mais pas totalement haineux. Là c'est sûr, j'ai du mal, mais bon on y reviendra car il serait dommage de ne citer que des points négatifs en début de chronique.
Car ce qui saute aussi aux oreilles, c'est que l'emballage sonore est très bon, la production n'en fait pas trop dans la surenchère et elle offre aussi parfois des sonorités apaisantes. Les grattes ne ressemblent pas à des barbelés rouillés, les synthés sont judicieusement délicats, et la rythmique est très propre.
Un autre élément qui permet de garder l'attention d'un auditeur comme moi, c'est l'apport non négligeable de passages ouvertement heavy metal (avec ça et là des petites touches qui feront penser à Maiden ! eh oui !). Le travail des guitares est remarquable, passant d'un style à un autre avec à propos et toujours une recherche de la mélodie qui fait mouche. Du coup, on sait qu'au milieu de la furie, peut surgir une éclaircie, un retour à des fondamentaux rassurants. Parce que tout de même, ça blaste souvent, ça vomit ses tripes plus qu'à son tour (amusant d'ailleurs le contraste entre des nappes de claviers toutes mignonettes et l'impression d'entendre un cerf égorgé répandre le contenu de ses entrailles sur sa progéniture, notamment sur "Alone I Roam") bref, ça bastonne dans les grandes largeurs, mais avec ce fond de civilité qui fait la différence entre les bouchers froids et les esthètes de la destruction (oui, je me pignolle un peu par moment !).
D'ailleurs, autant lâcher tout de suite le fond de ma pensée, il est vraiment dommage que le "chant" death soit aussi prédominant, car les passages en chant clair sont, à mon sens d'une toute autre efficacité et se marie bien mieux avec le reste de la musique comme en atteste l'opener "End Of The Lines".

Car musicalement, ça tient rudement bien la route, chaque compo est construite avec précision et soin. Les ambiances sont variées, comme sur "Impossible Cure" où les guitares sont superbement mélodiques et offrent ainsi un contrepoint intéressant à l'agressivité vocale. Un morceau vraiment tripant. Les riffs thrash sont nombreux et très bien trouvés. Les orchestrations sont riches et rythmiquement, un boulot énorme est abattu.
Ne possédant pas de solides références dans ce genre de musique (le seul nom qui me vient à l'esprit pour comparer serait Barren Earth, en moins planant), je suis toujours étonné qu'on puisse pondre des arrangements d'une telle qualité et venir tout foutre par terre avec des beuglements incessants par-dessus. Qu'on soit bien d'accord, je ne remets nullement le travail de Pierre Leone (également guitariste) en question, c'est vraiment un problème de choix artistique ! Ainsi, l'excellente "I Am Nothing" qui clôt le disque serait, selon mes critères, beaucoup plus percutante avec un vocaliste plus typé thrash voir heavy. Là, le growl tend à niveler les compos et à estomper les variations des instrumentistes.

Après maintes écoutes, le constat ne fait que se renforcer. Sur "Self Destructed", The Oath propose une musique puissante, inspirée et fort bien exécutée mais définitivement, moi, les growls, c'est à dose homéopathique. Du coup, si ce style de chant vous séduit, vous savez que vous pouvez foncer sur cet opus, il comblera vos attentes. Dans le cas contraire, l'épreuve vous semblera sûrement assez éprouvante…
 
http://ultimetal.free.fr/chroniques/c_theoath-selfdestructed.html

The Oath, groupe de black métal d'origine lyonnaise, avait sorti une galette de très bonne qualité intitulée 4 il y a trois ans. Quelques concerts plus tard, les voilà en studio pour donner une suite à ce disque, un troisième album de neuf titres afin de mieux démarcher les labels. Naviguant sur les eaux du métal extrême depuis 1999, ils ont eu le temps d'affiner leur style et de le rendre plus mature.

Ce qui ressort de cet album, c'est justement l'impression de maturation des compositions, avec la même base musicale. Les morceaux comme "End of the lines" ou "Impossible cure" nous ramènent directement à ceux qui figurent sur la précédente réalisation, avec une volonté supplémentaire de convaincre, alors que les titres comme "Embraced" ou "I am nothing" proposent quelque chose de plus élaboré, pour celui-ci c'est le côté symphonique mis en avant (comme ce pont d'orgue) qui donne un peu plus de variété à l'ensemble. Chaque morceau suit cette fois un fil conducteur, là où le précédent s'éparpillait un peu. Mais dans toute cette structure on remarque une homogénéité qui relie chaque piste de cet album, un peu comme un concept. La cover est aussi plus froide et plus torturée, assez révélatrice du chemin emprunté par les lyonnais.

On sent l'influence de Dimmu Borgir mais à la sauce française, dont la scène black métal est très réputée, surtout pour l'originalité de ses projets. The Oath est sans aucun doute une valeur sûre de cette scène, comme l'était Anorexia Nervosa en son temps. Avec une évolution dans ce sens, ils parviendront sans aucun doute à percer en dehors des frontières pour peu qu'on leur en donne les moyens.

Par Yroenn
 
http://www.metallized.it/recensione.php?id=4549

Melodia..violenza..sono concetti dissimili è innegabile, nel pensiero comune la melodia non è un qualcosa che può essere abbinato facilmente alla violenza musicalmente intesa, ne potrebbe derivare uno strano ossimoro e molte persone in ogni caso non lo riterrebbero un accostamento logico accettabile, però (e per fortuna aggiungo io) noi metallari non siamo “molte persone”.
Certo è anche che fondere queste due realtà è spesso un'opera difficile, ma che se riesce può portare a soddisfare sia i fini palati degli amanti dell'estremo sia quelli dei fans di sottogeneri più “soft” ma che sotto sotto, nel loro intimo non disdegnano riff affilati e ritmi di batteria assassini.
Questa sintesi si concretizza forse maggiormente nel melodic death e in alcuni gruppi black che fanno uso di sintetizzatori come gli Agathodaimon, i primi Emperor o i Dimmu Borgir; intanto perdonatemi queste catalogazioni accademiche ma mi servono per inquadrare meglio l'oggetto della recensione di oggi: i The Oath, gruppo francese relativamente giovane messo sotto contratto dalla nostrana -e lungimirante- Code 666, il cui sound si presenta come una ulteriore fusione dei due generi sopraccitati.

Chi tra voi spenderà i tanto sudati oboli per acquistare questo album infatti verrà travolto da una musica (indovinate un po'?) piuttosto violenta, dove sopra una radice costruita dalle molteplici figure estreme della batteria di Christophe Bardon, con furioso blast beat, cambi di ritmo fulminei e il perenne abuso della cassa, crescono i riff taglienti della chitarra ritmica (spesso stoppati) variati costantemente dai ricami di quella solista (standing ovation per Manu Da Silva) che contribuisce a bandire la monotonia ed a confezionare assoli dall'alto tasso tecnico che hanno anche il gran pregio di stare bene lì dove vengono inseriti, mentre il basso bello compresso di Reynaud esalta a meraviglia le note fondamentali degli accordi (ovviamente di quinta) e ogni tanto si prende le sue libertà quando solitario accompagna la voce senza l'ausilio delle sorelle con più corde.
In parallelo a quella che finora può sembrare una struttura abbastanza classica lavorano le tastiere di Romain Devaus, che si fanno carico della sezione melodica, fondamentali ai fini della definizione del mood delle singole canzoni: attraversiamo pezzi “eterei e sognanti” grazie a dei lead sounds ben settati, canzoni inquietanti grazie agli organi (che fanno molto cattedrale gotica) e piccoli arpeggi di piano che se messi nei punti giusti non stonano affatto.
Purtroppo tra le informazioni che mi sono state fornite non ho la conferma che Pierre Leone si sia occupato di tutte le parti vocali, anche se la line-up lo fa pensare; nel caso ciò fosse confermato ci troveremmo davanti ad un cantante mostruosamente versatile, che riesce a passare da una voce clean assai evocativa (starò dicendo una bestialità ma mi ha ricordato molto vagamente quella di Masvidal con i Cynic) a voci estreme che vanno da un growl abbastanza classico ad uno screaming non esageratamente alto (spesso sovrainciso alle voci più basse) passando anche per uno sporadico deep growling su cui forse “sforza” già un po' di più; tutte queste varianti vengono amalgamate praticamente in ogni canzone rendendo il complesso delle linee vocali di ottimo livello.

Entrando un po' nello specifico dei brani scopriamo che il livello di base è buono e la lunghezza spesso azzeccata (non c'è tempo per annoiarsi insomma); inevitabilmente alcune colpiscono di più l'ascoltatore, anche dopo pochi passaggi del disco nello stereo (ormai forse più nel lettore mp3), nel dettaglio posso citarvi: End of The Lines, l'apertura del platter, una bella mazzata che racchiude tutte le principali caratteristiche del sound dei The Oath condite con un grande assolo in sweep picking; Alone I Roam che invece vi cito per una somiglianza abbastanza marcata della parte centrale con l'aria di Creeping Death dei Metallica; Way to Nowhere che si apre con una narrazione in lingua madre in mezzo ad effetti quali un battito cardiaco e rumori che ricordano disturbi radio che fanno da preludio ad un altro pugno sui denti (in senso buono ovviamente) di breve durata ma di grande intensità, con un refrain che non scorderete facilmente; notevole anche la conclusiva I Am Nothing che (come d'altronde avveniva nella traccia numero due Embraced) presenta delle parti totalmente acustiche (chitarre e piano soprattutto) che però non risultano poi così decontestualizzate rispetto al sound proposto dai francesi, anzi sono particolarmente apprezzabili dato il loro lento accelerare fino al momento di Spannung in cui la canzone supera di nuovo i 200 bpm!

Sottolinerei ancora la produzione impeccabile ad opera dei tedeschi Kohlekeller Studio e un inquietante e vagamente “Munchiano” artwork a cura di Fursy Teyssier (che ha già lavorato con band del calibro di Alcest e Les Discrets).
Che dire per chiudere? Un bel disco senza ombra di dubbio, meritevole di una chance nonostante in definitiva poi non sia la fiera dell'originalità (anche se più andiamo avanti con i tempi e più ciò diventa difficile), forse qualche killer song in più avrebbe contribuito ad alzare il voto finale, ma in ogni caso un “Bravò” a questi validi transalpini.
 
http://www.silentsavagery.com/metal/163

The Oath - Self-Destructed Skriv ut E-post
Skrevet av Christer Ø. Pedersen
mandag 18. oktober 2010 18:04

The.Oath-Self-destructed

The Oath - Self-Destructed
Det Lyon baserte bandet, The Oath, er nok kanskje et band ikke mange har hørt om tidligere. Franskmennene har holdt på siden 1999 og kommet ut med 3 skiver inkludert dette. Dog, kom ikke deres første album, "The End of Times" ut før i 2006. The Oaths andre album "4", kom ut året etter, i 2007.

De to første albumene beviste at bandet hadde noe å gjøre i metaluniverset, men det er nok med "Self-destructed" at The Oath kan få en større tilhengerskare blant sjangerens mange lyttere. Skiva byr på gode riff og variasjoner i musikken, slik death metal bør gjøre for at den ikke skal falle i en kjedelig å platt bane. Det er også interessant at de forsøker seg med litt synth elementer for å fylle på i lydbildet - noe som fungerer bra.

"Self-destructed" anbefales til de som liker symfonisk black metal men ønsker seg noe litt annerledes. Vi mener i hvert fall at bandet fortjener en sjanse.

Skiva kommer ut 29.10.2010 via Code666.
 
http://www.pavillon666.fr/chronique-metal-5445.php

9/10 !!!!

Self-Destructed signe le retour fracassant des lyonnais de The Oath. Déjà reconnue par les critiques depuis leur dernier album "4" comme un groupe de qualité, la formation est pourtant restée presque désespérément confidentielle. Pour autant, cela n'a pas empêché le groupe de faire murir sa démarche puisque ce troisième effort , enregistré comme son prédécesseur au Kohlekeller Studio en Allemagne se veut plus sombre et incisif mais également plus fluide par sa qualité de concept-album. Concept qui n'est pour l'instant pas explicité par le groupe, même s'il ne nous faut pas longtemps pour comprendre qu'on est en plein dans le thème du passage entre la vie et la mort.

Le style de The Oath se révèle dès la première écoute difficile à classifier puisque la variété des tons utilisés par la voix et par les instruments sont désorientant pour celui qui chercherait à tout prix à y coller une étiquette. Mais ceci n'a plus guère d'importance une fois que l'on décide de se plonger réellement dans l'univers de "Self-Destructed". Que la voix soit aiguë, grave ou claire ( à quelques rares instants) elle retranscrit sans discontinuer cette ambiance étrange et oppressante que dégagent les compositions. Ambiance environnante accentuée par un orgue qui apparaît sur chaque morceau tel le fil conducteur de cette probable course perdue d'avance contre la mort.
Si à ces premiers éléments révélateurs de l'ambition de ce troisième album on rajoute le jeu soigné et technique des guitares, de la basse et de la batterie, il devient évident que l'on se retrouve face à un univers musical travaillé alliant finesse à efficacité. Mais qui dit finesse sous-entend que tout ne peut être assimilé du premier coup par l'auditeur. Quelques écoutes sont clairement insuffisantes pour capter toute l'ampleur du projet. "Self Destructed" est en effet un album pudique, qui ne se dévoile pas au premier venu. Il faut d'abord rentrer dans le style du groupe et se laisser séduire par cette complexité parfois déroutante pour commencer à voir la finesse des compositions apparaître.
L'orgue en est d'ailleurs le principal représentant. Loin d'être un élément de pause, il fait monter l'angoisse de manière vicieuse et accuse les moments cruciaux de chaque titre. Utilisé comme introduction sur "Impossible cure" et "I am nothing", il met en exergue l'étrange malsainité ambiante. Malsain cachant un désespoir qui se fait de plus en plus évident au fil des compositions notamment à partir de "Way to Nowhere", quatrième titre par ordre d'écoute. Le morceau s'ouvre sur une sorte de message radio en français dont l'ambiance retranscrit un désespoir plus que mortifère. La montée en puissance de l'album se poursuit au fil des morceaux pour atteindre son point culminant sur la dernière piste, "I am nothing", feu d'artifice de tout ce que The Oath propose de meilleur. Le titre débute par une mélodie particulièrement envoutante à l'orgue suivie par l'arrivée progressive des guitares et de la batterie jusqu'à mise en route de la machine infernale avec l'arrivée de la voix. Au sein du morceau, blasts se succèdent à riffs assassins et solo bien senti. De quoi clore ce bijou de manière inoubliable.

Impossible pour quiconque en cette fin d'année de passer à côté de l'écoute de ce très bel album, fédérateur au possible grâce au refus évident de l'étiquette des genres. The Oath démontre avec "Self Destructed" la maturité qu'il a acquise presque à l'ombre au fil des années et il est grand temps que ce travail de grande qualité soit enfin reconnu. Un album plein de poésie et de désespoir, de finesse et de brutalité : The Oath manie parfaitement bien les paradoxes et vient de nous livrer ce qui s'apparente à un chef d'oeuvre.
 
Rock Tribune Magazine

The Oath
Self-Destructed
Code 666
De stroom nieuw talent uit het Franse hinterland blijft onophoudelijk doorzetten, als een niet af te remmen tsunami. Met The Oath hebben we weer zo’n belofte in handen die op internationaal vlak kan meedraaien. Eerder verschenen al twee platen van hen, ‘The End Of Times’ en ‘4’, maar met ‘Self-Destructed’ maken ze bij uw redacteur van dienst voor het eerst hun opwachting. En reken maar dat dit schijfje gesmaakt werd… Het kwintet uit Lyon maakt een bonte mengeling van blackened death metal met veel groove, pakkende melodieën en af en toe enig bombast. Voor dat laatste worden keyboards aangewend, die door toetsenist Romain Devaus met smaak en zonder overdrijven worden aangebracht om de sfeer te versterken. Zo lijken ze in ‘Embraced’ op een heus kerkorgel. Toch is het merendeel van The Oath’s sound wel gitaar-georiënteerd en dat is maar goed ook. De beukende riffs en felle uithalen vliegen je om de oren en wisselen elkaar in sneltempo af, terwijl de ritmesectie een dynamisch doordenderend geheel vormt die het tempo flink opzweept. Ook de grunts van gitarist Pierre Leone zijn best wel sterk, al beperkt de man zich daar op vocaal gebied niet toe. Zo is hij niet bang om sporadisch gebruik te maken van black metal kreten of heel knappe klare zanglijnen die plots voor een episch effect zorgen. Aan afwisseling geen gebrek dus op ‘Self-Destructed’. Ook de sound is erg puik, want voor de productie trokken de heren naar de Kohlekeller Studio in Duitsland, waar ze een heel groovy sound meekregen. Nice!
Morbid Geert
80/100
 
http://www.seigneursdumetal.fr/index.php?page=chronique&id_chro=1490

9/10

Chronique

THE OATH - SELF DESTRUCTED / Aural Music 2010

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C’est avec une grande douceur que débute cet album de The Oath intitulé « Self-Destructed ». En effet, ce « End of the lines » débarque de manière virile et mélodique avec une voix bien roque. Un peu façon Arch Enemy. Amis de la poésie, bienvenue ! Ce premier titre vient percer la sérénité des lieux et nous propose une ambiance de haute volée et ce malgré le coté guttural de la voix. Ici, même le chant se cale parfaitement sur les mélodies. L’apparition d’une voix claire par la suite donne encore plus d’intérêt à ce titre.

L’intro se voit être beaucoup plus délicate pour « Embraced ». Au début, la délicatesse et la mélodie sont au rendez-vous. Bien évidemment une montée en puissance se fait ressentir par la suite mais l’aspect mélo reste présent tout en rentrant dans un registre plus bourrin et envolé avec des passages ténébreux au synthé au ici et là. « Alone I roam » retentit des plus belles avec une rythmique de fou, nous faisant voyager dans divers univers musicaux : du black, du speed et du mélodique. Un mélange savoureux et original.
Un battement de cœur pour « Way to nowhere » dont l’ambiance de départ est-elle que l’on se croirait perdu, airant dans les limbes avant d’être trouvé par les démons et débutant un course folle et déchaînée. Un titre plus que sympathique et porteur. Petit instrumental maintenant avec « Only ». Quatre minutes de défoulement complet où le groupe se fait plaisir sur tous les plans, et principalement au niveau de la batterie, qui se voit être accompagnée de du reste de la troupe de façon mélodique et attrayante.

« Watch me bleed » continue dans cette dynamique où l’alternance voix gutturale et voix claire donne une dimension des plus prenantes à travers cette musique qui mixe avec perfection brutalité et douceur. Paradoxal mais vrai et bien bon ! « Impossible cure » se voit être intro avec une belle nappe de synthé avec de plonger dans un speed metal ténébreux et envoutant. Ici encore le mélange fait mouche et continue de nous faire tourner la tête dans tous les sens. Gros riff heavy pour lancer « White fields ». Ici une ambiance plus rock ‘n roll se met en place tout en gardant le coté sombre bien évidemment. Pour le final de ce « Self-destructed », « I am nothing » sera le représentant. Une intro sombre au synthé, suivie d’un solo guitare des plus envolé qui nous fera entrer dans cet univers musical ambiant, lourd, et racé.

Conclusion : Children Of Bodom au placard. The Oath sont les nouveaux maîtres de la scène dark mélodique. De la fraîcheur, de l’originalité et de la vivacité. A découvrir les yeux fermés et les oreilles grandes ouvertes.


Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Site de The Oath
 
http://www.lordsofmetal.nl/showreview.php?id=17509&lang=nl

The Oath - Self-Destructed
Code 666
archiveer onder black/pagan metal
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Roel de Haan: Het Franse The Oath combineert melodieuze death metal met black metal en komt daarmee tot een erg modern klinkende melange van stijlen, aangevuld met willekeurig klinkende synths. Erg catchy allemaal. ‘Self-Destructed’ is hun derde langspeler en te merken is dat de heren de weg op hun instrumenten goed kennen. Daarbij is de productie glashelder en krachtig. Alles goed tot nu toe. Maar, en daar komt het: ik ervaar hierbij geen emotie. Dat wil zeggen: de muziek is steriel, emotieloos en raakt derhalve geen snaar bij mij. Dit is waarschijnlijk bij iedereen anders, maar toch. Alleen het laatste deel van afsluiter ‘I Am Nothing’ bevat een dosis melancholie die mij bevalt. Ik zou zeggen eerst even luisteren voor aanschaf.

Score: 67/100 (toelichting)
http://www.theoath.org
 
http://www.metalnews.de/?metalid=05&action=show&cdid=5228

THE OATH stammen aus Frankreich und auch wenn die fünf Jungs schon seit 10 Jahren auf heimischen Bühnen spielen und vor zwei Jahren das erste käufliche Lebenszeichen veröffentlicht haben – der Name dürfte hierzulande wohl noch den wenigsten ein Begriff sein. Daran möchten die Franzosen jetzt etwas ändern und haben ihr zweites Album „Self-Destructed“ eingespielt.

Und das beginnt furios. Kein Intro, eine düstere Leadmelodie und Sänger Pierre schreit sich die Seele aus dem Hals. Die ersten Sekunden lassen Großes erhoffen. Aber schon wenige Takte später verliert sich der grandiose Anfang in belanglosem Riffing, wie man es schon hunderttausend mal von den DIMMU BORGIRs dieser Welt gehört hat. Die kitschig-symphonischen Keyboard-Teppiche tun den Rest. Im Refrain versucht man noch einmal mit Clean-Gesang eigene Trademarks zu setzen nur um kurz darauf die Kinder vom Bodom-See zu zitieren. Damit wäre auch schon grob der musikalische Rahmen beschrieben, in dem sich die Franzosen bewegen. Melodisch-symphonischer Black Metal wird mit Melodic Death Metal finnischer Prägung kombiniert. Das geht stellenweise gut nach vorne, wartet immer wieder mit tollen Melodien und eigenen Ideen auf, aber klingt doch zu oft uninteressant und abgedroschen. Vor allem der Keyboard-Kitsch dröhnt in den höchsten Tönen und belastet das Hörorgan.
Es ist beinahe schon traurig, dass man keinen Song herausheben kann, der auf ganzer Linie überzeugen kann und das, obwohl wirklich jede Menge gute Ansätze vorhanden sind. „Alone I Roam“, der Opener „End Of The Lines“ oder das fast viertelstündige „I Am Nothing“ wissen über weite Strecken wirklich zu gefallen, aber das fast durchgehend uninspirierte und sehr ähnlich Riffing nehmen jede Spannung. Die Überlänge der neun Songs streckt das Album zwar auf beeindruckende 68 Minuten, doch Qualität geht nun mal über Quantität.

Insgesamt ein grandios durchschnittliches Album. Wer auf symphonischen Black Metal der Marke neuer DIMMU BORGIR oder auf keyboardlastigen Melodic Death Metal steht und in diesem Bereich alles andere zu Tode gehört hat, darf hier gerne Mal ein Ohr riskieren. Potential ist offenbar vorhanden, aber bis sich das auch konsequent im Songwriting zeigt, müssen die Jungs wohl auf ihren heimischen Bühnen bleiben.
 
http://soundzonemagazine.blogspot.com/2010/11/review_2600.html

Review

20:18 Publicada por Nuno Costa
THE OATH
“Self-Destructed”
[CD – Code666/Aural Music]

Ao terceiro longa-duração de um percurso já com 11 anos, os franceses The Oath continuam a levar avante a sua vontade de fundir death/black com elementos mais clássicos do heavy metal. Posto isto, “Self-Destructed” não só revela um claro amadurecimento como será, provavelmente, o melhor registo da banda até à data. Se contarmos que esta acaba por ser praticamente desconhecida do grande público, um primeiro contacto neste momento causará, por certo, boa sensação, pois para além da arrumada composição e dos bons riffs a banda tem uma produção moderna que potencia largamente o seu impacto.


Dissecando “Self-Destructed” podemos encontrar um franco bom gosto (e até ousadia) em misturar vozes limpas, bem melódicas e pegajosas, com vozes brutais e riffs bem rasgados, ao jeito de um black metal frio e profano. Se isto num primeiro tema aguça o apetite, já com a entrada serena e mais “cor-de-rosa” de “Embrace”, começamos mesmo a questionar-nos sobre o limite do sentido experimentalista e até anárquico que os The Oath são capazes de empregar ao seu trabalho. A costela black deve bastante aos Cradle Of Filth e Dimmu Borgir, com os teclados a assumirem importante papel nos ambientes. Contudo, estes últimos dão não poucas vezes um ar prog e fantasista à sua música. À parte disso, o peso nunca escasseia, como ditam vários momentos de furiosos blastbeats.

Tudo isto somado e temos um trabalho que, sem concorrer para a definição de um novo estilo, tem vários pontos de comunhão pouca ortodoxa, mas que convivem na perfeição. Com isso os The Oath merecem respeito, nem que seja pelo espírito aventureiro que tentam transmitir e que muitas vezes falta nos dias que correm. [7.9/10] N.C.

Estilo: Death/Black/Heavy Metal
 
http://www.bleeding4metal.de/index.php?show=review_de&id=3160

Oath, The - Self-Destructed Review von Baterista vom 15.11.2010 (34 mal gelesen)
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Ich freue mich immer, wenn es metaltechnisch mal wieder was Neues aus Frankreich zu hören gibt. Daher kommen THE OATH nämlich, genauer aus Lyon. Obwohl die Band bereits 1999 gegründet wurde, konnten die 5 Franzosen noch keine größere Aufmerksamkeit erregen. Auch wenn ihr in 2007 veröffentliches zweites Album "4", einige gute Kritiken einfahren konnte, änderte sich nichts am eher bescheidenen Bekanntheitsgrad der Franzosen. Aber es reichte immerhin um die Aufmerksamkeit des Labels Code666 auf sich zu ziehen und von diesem unter Vertrag genommen zu werden.

In 2010 nun veröffentlichten THE OATH Album Nummer 3, welches wie schon der Vorgänger ebenfalls im renommierten Kohlekeller Studio aufgenommen und produziert wurde. Das mir vorliegende neueste Werk heißt "Self-Destructed" und ist ein gelungener Mix aus Death und Black mit Thrash-Elementen.

Spielerisch und musikalisch gibt es prinzipiell nicht viel zu meckern. Die Songs sind gut und harmonisch arrangiert und kommen abwechslungsreich daher. Die Melodiebögen sind zum Teil superschön. Jedoch ist das Ganze für meinen Geschmack etwas zu sehr Old School. Ein wenig, als hätte man die Entwicklungen der letzten Jahre verschlafen. Vermutlich ist das der Grund, warum der Fünfer aus Frankreich nach wie vor sein Dasein im Untergrund fristet.

Fazit: Schönes und sauberes Album, dem aus meiner Sicht leider der letzte Funke zum Zünden fehlt. Anspieltipps: 'Embraced' / 'Watch me bleed' / 'I am nothing'

Gesamtwertung: 7.0 Punkte
 
http://soundzonemagazine.blogspot.com/2010/11/review_2600.html

Ao terceiro longa-duração de um percurso já com 11 anos, os franceses The Oath continuam a levar avante a sua vontade de fundir death/black com elementos mais clássicos do heavy metal. Posto isto, “Self-Destructed” não só revela um claro amadurecimento como será, provavelmente, o melhor registo da banda até à data. Se contarmos que esta acaba por ser praticamente desconhecida do grande público, um primeiro contacto neste momento causará, por certo, boa sensação, pois para além da arrumada composição e dos bons riffs a banda tem uma produção moderna que potencia largamente o seu impacto.
Dissecando “Self-Destructed” podemos encontrar um franco bom gosto (e até ousadia) em misturar vozes limpas, bem melódicas e pegajosas, com vozes brutais e riffs bem rasgados, ao jeito de um black metal frio e profano. Se isto num primeiro tema aguça o apetite, já com a entrada serena e mais “cor-de-rosa” de “Embrace”, começamos mesmo a questionar-nos sobre o limite do sentido experimentalista e até anárquico que os The Oath são capazes de empregar ao seu trabalho. A costela black deve bastante aos Cradle Of Filth e Dimmu Borgir, com os teclados a assumirem importante papel nos ambientes. Contudo, estes últimos dão não poucas vezes um ar prog e fantasista à sua música. À parte disso, o peso nunca escasseia, como ditam vários momentos de furiosos blastbeats.

Tudo isto somado e temos um trabalho que, sem concorrer para a definição de um novo estilo, tem vários pontos de comunhão pouca ortodoxa, mas que convivem na perfeição. Com isso os The Oath merecem respeito, nem que seja pelo espírito aventureiro que tentam transmitir e que muitas vezes falta nos dias que correm.

[7.9/10] N.C.
 
http://www.powermetal.it/album_detail.php?id=01557

7,5/10

The Oath - Self-Destructed Code666Durata:
TheOathSelf.jpg
Ritorno sulle scene per una delle più brillanti realtà della scena metal francese: The Oath.
Il terzo lavoro in studio, rappresenta, per qualsiasi band, una tappa fondamentale nella propria carriera; per i The Oath è forse anche di più, perché sono convinto, che questo lavoro rappresenta la definitiva consacrazione: il successo non tarderà ad arrivare.
“Self-Destructed” è un ottimo “compromesso” nel panorama metal estremo, poiché risponde a tutte le esigenze dell’attuale mercato. Brutalmente potremmo dire che suonano un moderno death metal con interferenze black metal, ma i The Oath di “Self-Destructed” affinano la vocazione melodica, inserendo “clean vocals”, in molti ritornelli di questo disco: sarà questa la caratteristica vincente.
La loro abilità, nel miscelare chitarre violentissime, dall’impostazione black metal, a passaggi melodici, ruffiani nella giusta misura, rende la loro musica dannatamente orecchiabile.
Altro elemento presente fino dagli inizi, nella musica dei The Oath, è il sintetizzatore, che ci offre frequenti passaggi inquietanti, i quali portano alla mente i fasti del black metal sinfonico.
“Self-Destructed” è un disco allo stesso tempo ricercato e orecchiabile, commerciale e raffinato.
Non pensate al black / death metal grezzo con suoni da scantinato, i The Oath suonano sul velluto e la produzione è finalizzata a sottolineare l’enfasi delle tastiere e delle chitarre, insieme. In realtà in questo disco ci sono molti elementi provenienti dal metal classico; non mancano infatti parti thrash, ma anche passaggi più classici, come ad esempio accade in “Embraced”, pezzo che nella parte iniziale ricorda molto qualcosa dei Dream Theater ed il prog in generale. In effetti, questa delicatezza e ricercatezza, che possiamo trovare negli arrangiamenti di questo disco è proprio figlia di una influenza proveniente dal mondo progressive.
Non ci avete capito nulla ? Non preoccupatevi, nemmeno io e sono dieci anni che ogni giorno ascolto un disco diverso da recensire! Il bello della musica è proprio questo, che ci sono sempre band pronte ad osare, a stupire, a cercare di produrre qualcosa di proprio, di totalmente originale.
Allora ci vuole un plauso ai The Oath, perché ci sono riusciti e hanno fatto un disco ampiamente sopra la media, curato in ogni suo minimo particolare.
I The Oath guidano le nuove leve verso un futuro sempre roseo nel metal estremo.

Voto: 7,5/10


Tracklist:

1. End Of The Lines
2. Embraced
3. Alone I Roam
4. Way to Nowhere
5. Only
6. Watch Me bleed
7. Impossible cure
8. White fields
9. I am Nothing



Home Page:
  1. http://theoath.org/

Autore: Mirror
 
http://www.obliveon.de/pn-om/module...cdreviews&file=index&req=showcontent&id=16344

THE OATH

SELF-DESTRUCTED (68:14 min.)

CODE666 / Bei der Band The Oath handelt es sich um Franzosen, die mit ihrem neuen Werk „Self-Destructed“ einen richtigen Longplayer kreiert haben. Immerhin kommen ihre neun Songs auf knappe siebzig Minuten, wobei auch einzelne Songs die 10-Minuten Marke teils deutlich knacken. Dabei sind The Oath keine Proggies, sondern agieren als melodische Black/Death Metal Band und haben dabei alles an Bord, was in den genannten Genre für Abwechslung und Verzückung sorgt. Oder sorgen kann. Die Frage ist ja immer noch, wie das ganze handwerkliche umgesetzt wird. Die hier verwendeten Grundzutaten sind dabei flottes, melodisches Riffing und böser Growlgesang, der auch gerne mal in den schwarzmetallischen Keifgesang übergeht, wobei aus der Welt des Black Metal die sphärischen Keyboardklänge, die immer wieder geschickt in die Songs eingestreut werden, stammen. Wichtig ist dabei zu erwähnen, dass man das Keyboard insgesamt recht vielseitig eingesetzt hat. Es werden kleine Highlights wie beim Opening von ’Embraced’ gesetzt, an vielen Stellen erfolgt eine dezente Unterstützung und gelegentlich gibt es auch mal einen Keyboard-Teppich, der jedoch den Sound nicht zukleistert, weil die Stellung im Gesamtsound einfach passt. Durch die Vermeidung dieser typischen Keyboardfehler bleibt der Fokus auf die Gitarren, die mal das Tempo vorgeben und mal im Midtempo Akzente setzen. Abwechslung im Gesangsteil wird zum Beispiel bei ’Watch Me Bleed’ geboten, weil der Refrain als durchaus angenehmer Cleangesang daherkommt. Es ist sicherlich kein leichtes Unterfangen, die genannten Einflüsse stimmig und geschickt unter einen Hut zu bringen und die Songs abwechslungsreich und spannend zu arrangieren. Den Franzosen ist es bei allen vorhandenen Fettnäpfchen gelungen, straighten Metal zu spielen und die sonstigen Ingredienzien geschickt einzubauen, so dass „Self-Destructed“ trotz seiner Länge nicht durch Längen langweilt. Wenn dann auch noch ein Longtrack wie ’I Am Nothing’ über seine knappe Viertelstunde richtig schön nach vorne geht und aufzeigt, wie man die Elemente miteinander verquicken kann ohne den roten Faden aus den Augen zu verlieren, dann kann man nur von einem gelungenen Album sprechen. Weiter so! 7,5/10 - RB
 
http://u-zine.org/chronique.php?id=2004

Comme quoi, à écouter encore et toujours les mêmes groupes, sans explorer les styles qui ne nous sont pas familiers, on passe à côté de pas mal de choses… The Oath, vous connaissez, vous ? Ce nom m’était encore totalement étranger il y a de cela un mois, jusqu ‘à ce qu’on me donne ce « Self-Destructed » à chroniquer. Et pourtant, on a pas vraiment affaire à une bande de débutants ! Le groupe Lyonnais est actif depuis maintenant près de douze années, et nous sort ici son troisième opus, deux ans après « 4 » (on pourrait presque faire un loto sur cette phrase), leur précédent méfait. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, c’est au même endroit (le Kohlekeller Studio, connu notamment pour son travail avec Benighted, des voisins du Rhône-Alpes) que ce nouveau cru a été enregistré, et le bail avec le label Italien Code666 a été reconduit...

Honnêtement, les groupes qui nous servent comme recette musicale un véritable fourre-tout, en général, ça me gonfle. Alors quand The Oath annonçait sur son myspace être « à la croisée du death, du black, du thrash et du heavy » (rien que ça !), ça m’a laissé franchement perplexe. Quelques écoutes à peine de cet album auront eu raison de mon scepticisme. Non, pas que le résultat soit extraordinaire, ni surprenant, mais « Self-Destructed » fait preuve de qualités évidentes !

C’est sur un riff très mélodique et un growl bien death que s’ouvre l’album, et le moins qu’on puisse dire, c’est que nos Lyonnais ont mis tous leurs atouts de leur côté : on sent directement le gros travail de recherche effectué sur les compositions, l’effort pour digérer les différentes influences des membres du groupe en un tout cohérent. L’instrumental « Only » est à lui seul un condensé de tout ce qu’est The Oath : passages qui tabassent, alternance entre voix death et black, riffs plus mélodiques, plus froids, rythmiques thrash, solos qu’on croirait sortis d’un album de Maiden, arrangements symphoniques, ambiance plus calme, voire poétique… On dirait, décrit comme ça, que le morceau part n’importe comment, mais ce « Only » est captivant et s’impose comme un des moments les plus agréables de l’album. Ce qui malheureusement n’est pas une constante tout au long de « Self-Destructed ».

Car parfois, on aimerait que le groupe simplifie quelque peu sa tambouille et nous ponde un truc plus efficace. Par exemple, les claviers : si sur certains morceaux, ils contribuent à renforcer l’ambiance (l’orgue sur « Embraced », « White Fields »), sur d’autres ils ne font que saper le travail d’ambiance des autres musiciens (« Alone I Roam »), en tirant dans le sens contraire ! Il arrive donc qu’une ambiance qui se veut sombre soit gâchée par l’apport symphonique. Heureusement, ces derniers sont souvent bien utilisés, et surtout avec parcimonie (on est loin du pompeux d’un Dimmu Borgir !). Mention spéciale aux passages calmes qui parsème le disque, bien foutus, parfois émouvants… mais tout de même prévisibles.
Et on en arrive au second point qui fait que cet album, magré toutes ses qualités, ne m’aura pas fait vibrer plus que ça : sa redondance. C’est plus ou moins les mêmes schémas qui sont utilisés dans la plupart des morceaux, et la surprise ne nous parvient aux oreilles que trop rarement. On a souvent une impression de déjà-entendu lorsqu’on écoute « Self-Destructed », et ce malgré les soli de Manu Da Silva, toujours bien placés et ajoutant une touche épique aux compositions. Le tout est servi par des vocaux du même niveau que tout le reste : c’est très convaincant, mais déjà entendu maintes fois. Quant à la production, je ne sais pas trop quoi en penser : elle est très bonne, on distingue chaque note parfaitement… mais ça sonne un peu trop « propret ». Il faut dire aussi qu’avec ce visuel signé Fursy Teyssier (qui a notamment travaillé pour Alcest), on pouvait s’attendre à quelque chose de beaucoup plus sombre !

C’est le sentiment d’avoir passé un moment agréable qui reste après l’écoute… un moment agréable certes, mais sur lequel on ne se retournera sûrement plus jamais. Il ne manque pourtant pas grand-chose pour faire de ce disque tout juste bien, un très bon album, car le talent est bien là ! Alors, manque d’expérience, erreurs de jeunesse ? Certainement pas, car le combo Lyonnais est composé de zicos expérimentés. Peut-être plus une question de sensibilité artistique… d’autres seront sûrement plus touchés que moi par les compositions de « Self-Destructed » ! Dans tous les cas, je ne peux que conseiller cet essai aux aficionados de metal mélodique qui se délecteront des mélodies de The Oath.
 
http://www.kaosguards.com/content/view/4895/1/

The Oath appartient à cette race de groupes d’excellente tenue et qui, sans jamais s’éloigner des motifs typiques du Death/Black Métal, est parvenu à concilier une puissance de feu explosive avec une enveloppe mélodique du plus bel effet. Empruntant autant à God Dethroned, Horned Almighty, qu'aux rythmes virtuoses, The Oath appuie ses arguments d’une force persuasive étonnamment maîtrisée. Cet album s’inscrit dans la continuité : une digne suite qui emmène les lyonnais au panthéon des plus grands groupes Français du genre : le groupe mise davantage sur les passages à ambiance pour ce coup (choeurs, claviers excessivement présents).
Un virage radical a également été opéré au niveau des mélodies qui sonnent bien plus heavy que par le passé et allègent le propos rendant l'ensemble plus "aérien". Autant dire que The Oath n'a jamais sonné si mature, la cover est sobre et efficace, et illustre parfaitement la débauche sonore qu'elle renferme. Je sais que certains ont été lassé par la déferlante de sorties du moment, alors contentez-vous (au moins) de "Self Destructed" si tel est le cas.
The Oath agit sans prise de tête, c’est une clef pour ouvrir en grand le mérite d’un album. En tout cas, ce retour fait plus que plaisir (c’est le moins que l’on puisse dire), avec un album de très bonne facture, en attendant de les revoir sur les routes le plus rapidement possible !
 
http://www.magicfiremusic.net/chronic.php?cat=chronique&id=3585

16/20

Un groupe originaire de Lyon et qui ne date pas de la dernière pluie, avec au compteur déjà 3 albums et 2 démos en 10 ans d'existence, voilà les infos essentielles concernant The Oath.

La musique du combo est assez large et du fait risque de déplaire plus que de rallier. Prise de risque osé, mais qui m'a convaincu. Du Black, du Death, du Thrash et du Heavy voilà à peu de chose près le programme qui va nous être servi avec leur troisième offrande Self Destructed. Derrière cette pochette étrange et très sombre où se côtoient un visage torturé et des textes, la musique présentée n'en reste pas moins tourmentée.

Cela se ressent dans les compositions, avec des mélodies sombres et complexes, mais aussi avec un chant passant sans mal de Black à Death, saupoudré très adroitement de voix claires. La rythmique vagabonde n'éclaircit pas forcement le tableau. Se baladant aussi de façon extrême ou bien plus Thrash. Étonnamment le groupe sait où il va. Droit devant, sans concession aucune et nous emmène avec lui assez facilement je dois dire. Les claviers très présents et à la tonalité très Black enfoncent le clou. Cela donne énormément de profondeur aux compositions sans créer trop de surcharge. L'instrumental "Only" prouve d'ailleurs que les Lyonnais possèdent une grande maturité dans les compositions. On se laisse surprendre par le coup de génie présent ici ou là et qui se matérialise par une simple éclaircie au milieu de tout ce vacarme et se déchaînement. Une preuve ? "Watch Me Bleed" et son succulent refrain en voix claire. On pourrait, juste, histoire de faire le gros chieur de service, reprocher au groupe de mettre trop en retrait ce potentiel énorme qu'est ce chant clean. Aussi, c'est une question de goût et ce n'est que personnel. N'empêche que... C'est ce que l'on ressent sur "I Am Nothing" où le growl/grunt tient une place trop écrasante, face à la beauté de la composition, de ses harmonies et de ses arrangements. C'est un peu comme si Into Eternity avait décidé de rendre plus extrême sa musique. L'idée est bonne, mais point trop n'en faut.

Un disque que je conseille fortement surtout si vous aimez le coté Extrême de la force.
 
http://yoy-38.skyrock.com/3.html

Alors petit article pour un coup de cœur. Étant Allé au concert de Dagoba à Lyon à l'occasion de leur nouvelle tournée je m'étais renseigné un peu sur les groupes jouant en première partie, à savoir AnantA un groupe de death-indus ( dans la veine de Dagoba: gros riffs de guitares, samples venants agrémenter le tout ) et The Oath. Je me suis un peu plus penché sur ce dernier car, étant affiché comme un groupe de Black Métal originaire de Lyon, ils étaient un peu les ovni de cette soirée.
A cause du mauvais temps et des retards sur la route nous n'avons pu voir que Dagoba (et la fin de AnantA) jouer. Ils ont assurés comme il faut leur setlist, dans une bonne ambiance, sans problème, le tout avec un bon son.
Seulement voila après avoir écouté la musique de The Oath sur leur Myspace je décidais d'aller un peu parler aux musiciens. Après un échange très enrichissant j'en ressortis avec un exemplaire de leur premier album The End Of Time offert par le claviériste, de quoi me plonger vraiment dans la musique intrigante du groupe, faute de ne les avoir vu jouer.
Moi qui d'habitude n'aime pas trop le Black Métal et ses voix criardes, je dois admettre être tombé amoureux de la musique de ce groupe: l'ambiance y est tellement différente d'un titre à l'autre, la maitrise instrumentale est impeccable et le son n'est pas dégradé mais au contraire d'une très bonne qualité: On distingue clairement chaque instruments et il faut plusieurs écoutes pour capter toute l'ampleur de la musique. La qualité de celle-ci et son fort émotionnel me fait me poser une question (et je ne suis pas le seul) : pourquoi ce groupe est-il si discret et intimiste?
En effet vu la qualité du premier opus j'ai décidé d'acheter leur discographie et celle-ci n'a pas été des plus simple à trouver. Pourtant la production notamment sur les deux derniers albums est exemplaire.

Mention spéciale au clavier, qui rapproche le son du groupe quelque peu à du Dimmu Borgir (sans le côté surproduit) et apporte une ambiance bien particulière, mélancolique à la musique tout en arrivant a conserver son côté agressif et puissant, le tout dans une maturité musicale intéressante (le fait que tous les membres aient plus de la trentaine doit y être pour quelque chose).

De ce côté là c'est sans conteste le tout dernier (et très récent car sortis le 29 Octobre) album du groupe Self-Destructed qui bénéficie le plus de cette pâte particulière, avec un clavier très (trop selon certains puristes) présent.
En parlant de cet album, il est à l'image de son artwork (effectué par l'artiste/compositeur Fursy Teyssier): inquétant, sombre et attrayant à la fois.
D'ailleurs ici le groupe n'effectue clairement plus du Black Metal pur mais mélange énormément de styles, d'où le côté "concept album" de Self-Destructed (concept non explicité par le groupe mais traitant entre autres du passage de la vie à la mort au fils des titres qui deviennent de plus en plus tendus, et torturés au fils de l'album). D'ailleurs la chanson finale de celui-ci I Am Nothing est sans doute une des meilleurs compo que j'ai pu écouter cette année en Black/Death Métal: faite en deux parties distinctes (une partie très intense jusqu'à 6 min 15 suivie d'un long solo doux et mélancolique de guitares/clavier jusqu'aux 10 minutes de la chanson), tout y est vraiment parfait à mes oreilles, elle clôt monumentalement un album dont je me souviendrais longtemps pour son côté poétique et sombre, se foutant des styles et les mélangeant allègrement.
A propos d'ambiance cet album n'est pas à voir comme une apologie du suicide ou de l'automutilation comme le souligne les membres du groupe: malgré un visuel et une musique sombre le groupe fait ici de la métaphore sur l'existence par introspection: comment exister par la souffrance que l'on s'inflige, morale ou physique (petite parenthèse pour briser les préjugés).
Donc oui en France nous avons de très bons groupes de Metal, mais qui restent malheureusement (heureusement diront certains) dans l'ombre. Ceci dit le groupe va sous peu (mi-décembre) tourner un premier clip sur le titre End Of The Lines chanson d'introduction de leur dernier album, qui inclus entre autres des voix claires.
 
http://www.auxportesdumetal.com/reviews/TheOath/theoath-selfdestructed.html

The Oath est un groupe lyonnais qui tourne depuis une dizaine d'années, et qui a à son actif deux albums et deux démos. Ils arrivent maintenant avec le petit dernier Self Destructed, qui me permet d'enfin découvrir plus en profondeur le groupe (je connaissais un ou deux morceaux seulement avant).
Pas de sas d'entrée pour Self Destructed, on arrive directement au coeur de la bête avec End Of The Line. On a affaire à du black, légérement symphonisé par des petites touches de claviers, et même parfois quelques grosses mélodies, mais qui paradoxalement restent discrètes, fondues dans le morceau. Mais le terme black metal est bien trop réducteur pour la musique du groupe. Le black est la constante, mais de multiples variables viennent s'ajouter à la musique. On peut admirer quelques refrains en voix claire (End of The Line, Watch Me Bleed) à la Enslaved. Les Norvégiens sont d'ailleurs une référence très présente dans les compos, on retrouve donc les voix claires, mais aussi ces arrangements aux claviers qui donnent du volume et du relief à Self Destructed. Mais The Oath n'est pas simplement une copie, loin de là. Les parties black de Enslaved sont froides et mécaniques, alors que celle de The Oath ont un côté plus organique et vivant. On peut être un peu rebuté à la première écoute de Self Destructed, certains passages comme l'intro de Embraced, un peu joyeuse et guillerette (pour du black s'entend), m'ont paru complétement déplacés la première fois. Mais au fil des écoutes on finit par les sentir parfaitement intégrés et en adéquation avec le reste. Côté son, rien à redire, c'est impeccable. Seul la basse est un peu en retrait, mais sachant que le groupe fait dans le black il fallait s'y attendre. Mais sur les parties un peu plus rythmiques, la quatre cordes se fait quand même entendre, voir (ou écouter plutôt) Way to Nowhere entre autres. L'album est très homogène, presque trop parfois. Un vague sentiment de répétition arrive sur la fin. Rien de bien méchant, mais juste de quoi quitter le navire un peu avant la fin. Mais à peine est-on descendu que l'on remonte fissa pour la dernière partie du voyage qu'est I Am Nothing. Dix minutes de voyage au coeur des ombres et des fantômes, avant d'atteindre le sas de sortie, une mélodie hypnotique à la guitare sur fond de claviers aériens.
Self Destructed est, si je l'ai bien compris, un voyage au travers du suicide nous exposant les différentes étapes de cet ultime périple, pour finir par atteindre en douceur la lumière blanche au fond de ce fameux tunnel. The Oath a pondu un album ambitieux sans aucun doute. Mais Self Destructed mollit un peu sur la fin (sauf I Am Nothing) et on décroche, pendant quelques instants on est hors du vaisseau. C'est dommage, mais le voyage reste néanmoins fascinant.

16/20