Lex
Buckaroo
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MECHANICAL POET -Woodland Prattlers (Aural Music/Season Of Mist) - 01/12/2004 @ 10h42
On ne compte plus le nombre de formations, en provenance des pays situés en Europe de lest et plus loin encore (si lon pousse jusquen Russie, on peut trouver des bizarreries telles que ce Mechanical Poet), sortant de lordinaire et créant quelques atmosphères particulières. Face à ce genre de disques un peu inclassables, une dure tâche - mais sûrement pas ingrate - est alors soumise au pauvre chroniqueur (que je suis aujourdhui) se devant, en plus dassimiler toutes les nuances générées par des musiciens un peu à part, décrire au mieux les sensations ressenties. Comme pour accentuer le petit faible du label italien Aural Music pour Mechanical Poet, la sortie de ce premier album est accompagnée de celle du premier EP (« Handmade Essence », 2003), à lorigine autoproduit et auto distribué.
Hors des sentiers battus du Metal, cet opus doit être considéré comme un album concept à part entière. Sur fond de musique orchestrale, les titres douverture « Main Titles » et de fermeture « End Credits » de ce LP collent parfaitement à lesprit de lArtwork de la pochette, entre bande dessinée et bande originale pour films fantasy. Ces épilogue et prologue permettent de nous préparer à une entrée/sortie en douceur pour les neuf compositions restantes. Ces dernières allient le meilleur du Rock/Hardrock progressif (riffs moteurs dynamiques et des plus énergiques, solos techniques et vocalises aux fréquences aigues) à des éléments plus éthérés (parfois presque Pop...) tels que nappes ambiantes, samples inquiétants et instruments acoustiques (violon et piano). La force de cet album résulte de la combinaison équilibrée entre rythmiques et breaks puissants Heavy/Thrash et parties beaucoup plus lyriques, voire même enjouées (« Sirens Of The Underland », « Natural Quaternion », « Shades On A Casement »). Les guitares saturées font en effet bon ménage avec les arrangements dignes de certaines instrumentations que lon peut entendre en musique classique. Le jeune trio russe (formé seulement en 2002) réussi à créer ici une musique mélodique et captivante, dont transparaît un aspect avant-gardiste et novateur. Une des sorties les plus intéressantes de cette fin dannée...
Rédigé par : DeadStar | 15/20
MECHANICAL POET -Woodland Prattlers (Aural Music/Season Of Mist) - 01/12/2004 @ 10h42
On ne compte plus le nombre de formations, en provenance des pays situés en Europe de lest et plus loin encore (si lon pousse jusquen Russie, on peut trouver des bizarreries telles que ce Mechanical Poet), sortant de lordinaire et créant quelques atmosphères particulières. Face à ce genre de disques un peu inclassables, une dure tâche - mais sûrement pas ingrate - est alors soumise au pauvre chroniqueur (que je suis aujourdhui) se devant, en plus dassimiler toutes les nuances générées par des musiciens un peu à part, décrire au mieux les sensations ressenties. Comme pour accentuer le petit faible du label italien Aural Music pour Mechanical Poet, la sortie de ce premier album est accompagnée de celle du premier EP (« Handmade Essence », 2003), à lorigine autoproduit et auto distribué.
Hors des sentiers battus du Metal, cet opus doit être considéré comme un album concept à part entière. Sur fond de musique orchestrale, les titres douverture « Main Titles » et de fermeture « End Credits » de ce LP collent parfaitement à lesprit de lArtwork de la pochette, entre bande dessinée et bande originale pour films fantasy. Ces épilogue et prologue permettent de nous préparer à une entrée/sortie en douceur pour les neuf compositions restantes. Ces dernières allient le meilleur du Rock/Hardrock progressif (riffs moteurs dynamiques et des plus énergiques, solos techniques et vocalises aux fréquences aigues) à des éléments plus éthérés (parfois presque Pop...) tels que nappes ambiantes, samples inquiétants et instruments acoustiques (violon et piano). La force de cet album résulte de la combinaison équilibrée entre rythmiques et breaks puissants Heavy/Thrash et parties beaucoup plus lyriques, voire même enjouées (« Sirens Of The Underland », « Natural Quaternion », « Shades On A Casement »). Les guitares saturées font en effet bon ménage avec les arrangements dignes de certaines instrumentations que lon peut entendre en musique classique. Le jeune trio russe (formé seulement en 2002) réussi à créer ici une musique mélodique et captivante, dont transparaît un aspect avant-gardiste et novateur. Une des sorties les plus intéressantes de cette fin dannée...
Rédigé par : DeadStar | 15/20