from PROGRESSIVEWAVES portal
http://www.progressivewaves.com/frmChronique.aspx?ALB_ID=963
rate: 8/10
Mais que peut bien faire un disque avec une telle pochette dans le rayon « Métal » de votre disquaire favori ? Et bien ce disque a largement sa place dans ce type de rayon. Il peut même figurer dans la rubrique « Métal Progressif ».
Ce jeune trio russe nous offre sa première galette sous la forme dun album concept, racontant (en musique et en BD dans le livret) un conte de fées. Les orchestrations sont donc de mise et dès le premier morceau, « Main Titles » qui est en fait lintroduction, on est plongé dans une ambiance très « Walt Disney ».
« Stormchild » déboule ensuite à toute vitesse et Mechanical Poet montre ses crocs. Rythmique puissante, batterie lourde et très technique, claviers omniprésents et très justes et enfin, un chant puissant mais jamais poussif. Quelle gifle !! Le genre de morceau qui vous ferait certainement acheter le disque sur un coup de cur (qui a dit : « Il parle en connaissance de cause » ??).
Lambiance correspond bien au concept, on nage dans un univers innocent et poétique. Par contre, les musiciens, eux, sont bien professionnels et très performants, notamment au niveau des guitares et des synthés. La suite de lalbum est du même calibre, avec leffet de surprise en moins. Les morceaux puissants sont entrecoupés de passages entièrement orchestraux et de ballades.
Les breaks instrumentaux (et souvent très progressifs) sont assez brefs et percutants. On ne tombe jamais dans la démonstration gratuite (eh non, ce nest pas un VRAI disque de métal progressif).
On tient là de vrais pépites du genre avec des chansons comme « Strayed Moppet » et ses claviers jouissifs ou « Old Years Merry Funeral » et son riff terrassant. Certains tomberont sous le charme de lépique « Natural Quaternion » où le chanteur sessaye à tous les tons, tandis que les plus farfelus apprécieront certainement le délirant « Swamp-Stamp-Polka ».
Bref, il y en a pour tous les goûts sur ce « Woodland Prattlers » qui reste fidèle à lambiance du concept, et qui paraît somme toute assez cohérant. Ce disque très curieux est une très agréable surprise qui laisse augurer le meilleur pour la suite. Attention toutefois à ne pas tomber dans la caricature en voulant en faire encore plus la prochaine fois. Ceci dit, pour linstant, Mechanical Poet nous a totalement convaincu avec ce « Woodland Platters » tout à fait unique
http://www.progressivewaves.com/frmChronique.aspx?ALB_ID=963
rate: 8/10
Mais que peut bien faire un disque avec une telle pochette dans le rayon « Métal » de votre disquaire favori ? Et bien ce disque a largement sa place dans ce type de rayon. Il peut même figurer dans la rubrique « Métal Progressif ».
Ce jeune trio russe nous offre sa première galette sous la forme dun album concept, racontant (en musique et en BD dans le livret) un conte de fées. Les orchestrations sont donc de mise et dès le premier morceau, « Main Titles » qui est en fait lintroduction, on est plongé dans une ambiance très « Walt Disney ».
« Stormchild » déboule ensuite à toute vitesse et Mechanical Poet montre ses crocs. Rythmique puissante, batterie lourde et très technique, claviers omniprésents et très justes et enfin, un chant puissant mais jamais poussif. Quelle gifle !! Le genre de morceau qui vous ferait certainement acheter le disque sur un coup de cur (qui a dit : « Il parle en connaissance de cause » ??).
Lambiance correspond bien au concept, on nage dans un univers innocent et poétique. Par contre, les musiciens, eux, sont bien professionnels et très performants, notamment au niveau des guitares et des synthés. La suite de lalbum est du même calibre, avec leffet de surprise en moins. Les morceaux puissants sont entrecoupés de passages entièrement orchestraux et de ballades.
Les breaks instrumentaux (et souvent très progressifs) sont assez brefs et percutants. On ne tombe jamais dans la démonstration gratuite (eh non, ce nest pas un VRAI disque de métal progressif).
On tient là de vrais pépites du genre avec des chansons comme « Strayed Moppet » et ses claviers jouissifs ou « Old Years Merry Funeral » et son riff terrassant. Certains tomberont sous le charme de lépique « Natural Quaternion » où le chanteur sessaye à tous les tons, tandis que les plus farfelus apprécieront certainement le délirant « Swamp-Stamp-Polka ».
Bref, il y en a pour tous les goûts sur ce « Woodland Prattlers » qui reste fidèle à lambiance du concept, et qui paraît somme toute assez cohérant. Ce disque très curieux est une très agréable surprise qui laisse augurer le meilleur pour la suite. Attention toutefois à ne pas tomber dans la caricature en voulant en faire encore plus la prochaine fois. Ceci dit, pour linstant, Mechanical Poet nous a totalement convaincu avec ce « Woodland Platters » tout à fait unique