NEGURA BUNGET "Om" Reviews

[sopor]

Reviewer: Aquarius Records (San Francisco)
(super heavy, atmospheric rock record, with little bits of thrash and prog and blackness mixed in) November 27

Brand new record from unconventional Romanian black metallers Negura Bunget, who began life as a buzzing Norwegian style shrieking black metal beast, sonically quite reminiscent of legendary SF horde Weakling, but who quickly developed into a super unique, folk flecked avant metal combo, mixing their buzzing blackness, with traditional folk melodies, plenty of ambient drone, and with Romanian lyrical themes well outside the prescribed satanic and evil norms of their black brethren.
On this, their latest record, they spread their wings even further, letting songs and parts of songs, develop slowly, build even more gradually, or bliss out into long stretches of droning buzz.

Following a similar path as Enslaved, the band continue to incorporate more and more distinctly un-black metal elements, in the process becoming more and more proggy, with extended song structures, lengthy convoluted instrumental passages, LOTS of keyboards, multiple vocals and unlikely harmonies, dense rhythmic workouts and thick fuzzy almost-postrock. Quite weird, so much so that it sometimes doesn't feel like a black metal record at all. More of a super heavy, atmospheric rock record, with little bits of thrash and prog and blackness mixed in.

Om is most definitely the most moody and atmospheric of NB's releases. Plenty of time is definitely spent buzzing and blasting blackly, but it feels like more of the record is split between loping midtempo jams, long stretches of ethereal space rock ambience and gorgeous bits of dreamy dronefolk drift.

A few folks we spoke to found the new NB a little too out there, too melodic, and not nearly black enough, but as far as we're concerned, Om is plenty black, it's just surrounded by various shades of grey (even some light blues and browns), which, if you're like us, and you like your black metal unpredictable and confusional, then that's exactly what you want. And need!

Includes a DVD, that has amazing stop motion animation menus, with an old frayed rope, that squirms and slithers depending on your selection. Two videos, the first is a series of gorgeous landscapes, forests and slow moving clouds, intercut with some impossibly mind bending shots of forests and waterfalls, super processed and affected so it almost looks like animation, a sort of dizzying water colored 3-D effect. Or something. So beautiful, but so confusing to your brain it's almost impossible to not look away. The other is quite similar, but a bit more lo-fi, with various shots of the band members in a moonlit forest, back lit trees and thick storm clouds as well as some arty shots of faces superimposed on flowing magma, hands in water, lots of washed out abstract images, all on different film stocks, from super high definition to super grainy 16mm. Three live clips, each super arty, one all smeary and indistinct, washed out colors and artful blurs, the other two are all super distressed black and white, with the film shimmying and shifting along with the music, like some old nickeloddian. Pretty cool.

Extras include an interview with the band, a short promo video with more breathtaking images of the Romanian countryside, a slideshow set to music, as well as another live clip and some appropriately arty credits.

Packaged in a super deluxe 8 panel digipak, with super cool, pagan Wickerman / Jan Svankmyer style artwork.

 

[TheWizard]

from : Metalorgie.com
Negura Bunget : Chroniques, news, mp3, vidéos, discographie, biographie, ...


Negura Bunget, c'est un des secrets les mieux gardés du black metal. Non pas que le groupe soit totalement inconnu au bataillon, mais il progresse, affine ses choix artistiques dans une certaine confidentialité au sein de la scène. Et pourtant, ceux qui ont eu la chance de découvrir Maiastru Sfetnic et 'N Crugu Bradului, leurs deux précédents albums, savent que la formation roumaine est un des fleurons du black metal atmosphérique et mélancolique, rendant justice à l'atmosphère hypnotique des forêts transylvaniennes. Ce nouvel album intitulé Om, qui succède dans la continuité à l'EP Inarborat Kosmos, est l'occasion pour le groupe de grandir encore, avec une musique toujours aussi personnelle, et encore plus maitrisée.

Om regorge d'ambiances et de couleurs musicales, sans jamais perdre son unité, perpétuant la tradition du groupe d'offrir des compositions envoûtées, et envoûtantes. Il se dégage de l'ensemble une véritable magie , une beauté éthérée et abyssale, au mysticisme affirmé. Le jeu des guitares tantôt aériennes tantôt grondantes y est évidemment pour beaucoup. Mais cette fois, Negura Bunget prend davantage d'amplitude, jouant des claviers pour accentuer la majesté de ses compositions telle Tesarul de Lumini, incorporant des instruments acoustiques et folkloriques à un black métal toujours aussi racé. Les formats se raccourcissent, bien que deux pièces dépassent les 10 minutes, mais la richesse des peintures musicales est indiscutable. Le chant est en roumain bien sûr, ce qui donne un parfum d'authenticité et d'intemporalité à la musique de Negura Bunget. Dans ces montagnes, ces forêts et ces landes, lorsqu'on perçoit au détour de nappes ambiantes, un sample discret de troupeau en transhumance (Primul Om), l'oubli de soi est total. Le voyage dans le temps à travers les étendues naturelles de Transylvanie s'impose alors aux sens.

Il faut savoir se laisser guider par le berger de Conoas Terea Tacuta, alternant la rudesse du growl et la noblesse du chant clair posés habilement sur une composition grandiose et hantée. L'utilisation de percussions traditionnelles et d'instruments à vent apporte énormément à cet album, comme en témoigne Inarborat, à l'introduction d'une beauté à tomber. Et toujours une utilisation judicieuse des claviers à l'image par exemple de Dedesuptul, piste sourde, menaçante, angoissante même dans son final. Que dire encore du percutant Norilor, véritable bande son guerrière, tribale, évoquant quelque redoutable tribu forestière. Plus que jamais, Negura Bunget varie ses attaques, gagne en profondeur, investit des territoires encore inexplorés sans rien renier de la puissance de sa musique à l'occasion primale, incisive et plus typiquement black métal. Le dyptique De Piatra / Cel Din Urma Vis en est la preuve éclatante, deux pistes agressives, mélodiques et puissantes où le chant criard le dispute à l'impact des emballements des riffs black. Sur la seconde, l'atmosphère devient quasi spatiale, éthérée au point de non retour, souffle de mort sur les terres du prince Vlad Tepes, comme après une bataille sanglante, avant que les guitares ne reviennent fendre l'air de leur tranchant, plus mélodiques que jamais. Ce genre de passage d'une grande souplesse est une autre des forces de Negura Bunget sur ce disque.

Au vu des paysages contrastées ainsi traversés, la capacité des roumains à accrocher l'auditeur n'en est que plus remarquable. Om apparaît alors comme un album d'une profondeur appréciable, et pourtant facilement assimilable, dont chaque note, chaque ingrédient musical est un délice de tous les instants. Il serait alors dommage de ne pas évoquer la merveille folk que constitue Hora Soarelui, sauvage et habitée. Un morceau proche du pagan black, avec des flûtes virevoltantes, des guitares mélodieuses et des envolées de chant clair limpides, ensemble d'une beauté saisissante, déchiré par une voix criarde qui ne faiblit jamais. La conclusion de ce disque, Al Doilea Om, n'est que plus pertinente, sorte de murmure chamanique surgi des tréfonds du néant, au son des choeurs en méditation et du souffle profond des didgeridoos.

Au final, peu de groupes de black métal sauront vous saisir à ce point par la beauté de leur musique, hormis bien sûr Drudkh, dont Negura Bunget s'impose comme le cousin roumain. Au plus profond de la forêt, parmi les bêtes et les hommes, fermez les yeux, libérez vous de la pesanteur crasse du présent, la Transylvanie ancestrale vous accueille en son sein, inaltérée, sauvage et mystique. Negura Bunget en est le passeur dévoué. Om, le coeur, le souffle, l'esprit et l'âme.


Tesarul de Lumini en écoute sur la page myspace du groupe.

Angel O

 

[Emi]

Noise.fi : Negura Bunget - OM -arvostelu


Negura Bunget - OM (Albumi)Transylvanian vuoristoiset korvet ovat inspiroineet monia black metal -yhtyeitä ympäri maailmaa, mutta Romaniasta kotoisin olevalla Negură Bungetilla lienee paikkaan liittyvästä mystiikasta omakohtaista kokemusta. Pitkän uran tehnyt mutta silti melko tuntemattomaksi jäänyt orkesteri on aiemmillakin levyillään suorittanut traditionaalisen mustametallin ohella erilaisia ambientkokeiluja, mutta tuore pitkäsoitto OM menee askeleen pidemmälle: albumin kesto on liki 70 minuuttia, ja tällä kertaa hämäriä äänimaisemia kuullaan huomattavasti enemmän. Muutaman ensimmäisen soittokerran aikana ambientraidat tuntuvat katkaisevan kuuntelukokemuksen ärsyttävästi, mutta jatkokuuntelussa levy alkaa vähitellen sulautua yhdeksi vyöryväksi äänimassaksi, jonka muodostavat niin särisevät kitarat, meditatiiviset kuorolaulut kuin massiiviset syntetisaattoritkin. Lukuisat temponvaihtelut ja omituiset kappalerakenteet eivät päästä kuulijaa helpolla, eikä se varmasti ole ollut tarkoituskaan. Lievimmillään lopputulosta voisi kutsua vahvasti progressiiviseksi. Mieleen tulee Transylvanian metsissä varttunut Drudkhin ja uuden Enslavedin jälkeläinen. Negură Bungetin vahvuus on loogisen kokonaisuuden kasaaminen monimutkaisista aineksista. Näin pitkäkestoisella albumilla vaarana on kompastua omaan näppäryyteensä, mutta jollain keinolla yhtye pystyy pitämään langat käsissään ja osoittamaan, että välillä suuruudenhullut visiot on mahdollista toteuttaa. Sävellysten koukkujen löytäminen vie kuulijalta aikansa, mutta on sen arvoista.

 

[Emi]

Metalopolis.net - NEGURĂ BUNGET - Om

NEGURĂ BUNGET - Om


Jedno nemožno NEGURĂ BUNGET uprieť: z prvého rumunského blackmetalového zoskupenia vôbec sa za pár rokov vyšvihli do európskej triedy, pod krídla malého, ale rešpektovaného labelu Code666. Istú, sčasti iracionálnu fascináciu zachmúrenými Temešvárčanmi priznáva aj autor recenzie: vynikajúca výtvarná stránka albumov, rozumná dávka žánrového klišé či akási aura exotiky spôsobili, že mám NEGURU jednoducho rád – i keď, popravde, ani adorovaný „’N Crugu Bradului“ žiadna sláva nie je. Vydarené EP „Inarborat Kosmos“ prehlušilo dojmy z nemastného-neslaného vystúpenia na desiatej edícii Brutal Assaultu, no i tak som bol rozhodnutý „Om“ nechať preplávať bez povšimnutia.
Spravil by som chybu: NEGURĂ BUNGET natočili jednu z najlepších blackmetalových dosiek posledného obdobia, doplnili ju o DVD a komplet zabalili do krásneho obalu, ktorými je Code666 konieckoncov preslávený.

Ťažko zameniteľný, typický zvuk NEGURĂ BUNGET (koľko dnešných blackmetalových spolkov si s nikým nepomýlite?) predstavuje kontinuitu s ich predošlou tvorbou. Kým „’N Crugu Bradului“ bol tématickým albumom, krútiacim sa okolo štyroch ročných období, „Om“ je postavený na čísle o jednom väčšom. Koncept „Om“, odkrytý skupinou v rozhovore obsiahnutom na DVD, je inak pre poslucháča takmer nebadateľný, jeho prítomnosť naznačuje len zovretosť albumu, jeho hudobnej i výtvarnej stránky.
Po obligátnom, no pôsobivom intre nasleduje jadro albumu, takmer štvrťhodinová skladba „Ţesarul de lumini“. Ťažko povedať, prečo je tak dobrá: zrejme preto, že napriek tomu, že nevybočuje zo žánrových mantinelov, obsahuje dostatok neotrelých nápadov, nabalených na ústredný, bzučivý riff. Napriek tomu, že slovo „atmosféra“ (pričasto používané ako bianko ospravedlnenka na skladateľskú bezradnos&#357 nemám rád, musím priznať, že pri počúvaní „Ţesarul de lumini“ je jednoduché nechať sa uniesť a prelietať v mysli nad hustými tmavými karpatskými lesmi, presne tak, ako v klipoch na DVD časti „Om“. Zámer, ktorého realizácia funguje sama od seba.
Členovia NEGURĂ BUNGET sami priznávajú, že termín black metal ostane vždy prepojený s ich tvorbou, i keď sa jej snažia dodať nemenej hodnotnú myšlienkovú stránku či filozofický koncept. Imidž kapely je pritom oprostený od všetkých iritujúcich žánrových stereotypov, absentujú warpainty, pentagramy, antikresťanská či (prehnane) národná symbolika. I tak pôsobí NEGURĂ BUNGET v dobrom slova zmysle tradične a sympaticky staromilsky, akoby vychádzajúc priamo z koreňov, ktorých jednotlivé vplyvy sú jasne vystopovateľné i s odstupom času. Na výslednom dojme sa podieľa aj výhradné používanie rumunštiny, dodávajúce skladbám akýsi závoj tajomnej nepreniknuteľnosti a nepretrhnuteľného puta s miestom vzniku.
Jedným z mála záporov „Om“ je jeho dramaturgická nevyváženosť: po vynikajúcej prvej štvrtine albumu (hneď treťou skladbou je výborné zvoľnenie „Primul Om“, bezprostredne nasledovaná klipovkou „Cunoaşterea tăcută“) prichádza útlm v podobe až príliš neinvenčných čiernokovových nášupov, len zriedka ozvláštnených ľudovými nástrojmi a netradičnými intermezzami. Napriek tomu je „Om“ jeden z minima albumov, ktoré dokážu poskytnúť mimoriadnu kvalitu v tak vylúhovanom štýle, akým atmosférický blackmetal je – a dosahuje méty, o ktoré sa snažia mnohé ďalšie, pohanstvo, folklór a svoj pôvod milujúce kapely. V dobe, keď sa ani niekdajší králi žánru nedokážu priblížiť k nimi samými vytýčenej latke, NEGURĂ BUNGET pôsobí ako zjavenie – svojské, originálne i bez použitia experimentov, prepracované a, predovšetkým, poskytujúce majiteľovi disku „kompletný“ zážitok.

 

[Emi]

Masterful Magazine | Negura Bunget (rom) "Om" 4cd'2006

Nie można inaczej zacząć o Negura Bunget jak od zestawu pochwalnych peanów. Mało jest bowiem zespołów tak konsekwentnych w budowaniu własnej, niepowtarzalnej tożsamości muzycznej. Mało jest niestety zespołów przemawiających więcej przez swoją muzykę niż wymyślając bajki w wywiadach. I wreszcie, mało jest zespołów tak szczerych i posiadających tak wyraźną, a jednocześnie unikalną koncepcję swojej twórczości. Najnowszy album to oczywiście kolejne potwierdzenie tych słów. Transylwańscy wizjonerzy, spajający w genialny sposób sztukę mroku z duchowością natury, przemierzają rejony coraz odleglejsze od tego do czego przyzwyczajają nas codziennie reklamy w magazynach muzycznych. Cierpliwie wibrujące dzwoniące gitary, hipnotyzujące pasaże klawiszy, długie i niepokojące ambientalne kolaże i oczywiście przetaczająca się majestatycznie przez to wszystko black-folk metalowa substancja surowych, ale bardzo starannie dobranych dźwięków. Z jednej strony złowieszcza, z drugiej pełna szacunku, atmosfera mistycznego współobcowania z pradawnym absolutem, wypełzającym powoli z tej mglistej muzycznej konstrukcji i dotykającym swymi mackami rdzenia pierwotnej natury człowieka i jego miejsca w gigantycznej machinie wszechświata. Warto jeszcze do tej mojej litanii dodać, że niewiele zespołów tak jak Negura Bunget dba o słuchacza. "Om" wydana została w zabójczo pięknym, 8-panelowym digi z dodatkowym krążkiem DVD, na którym jak zwykle znalazła się wizualna prezentacja albumu, nowy klip video, wywiad z zespołem, jak też zapis z koncertu i niepublikowany wcześniej materiał - wszystko zrobione, jak zawsze w przypadku tego zespołu, w sposób bardzo spójny z klimatem całego albumu. Na takie cuda, jakąkolwiek kwotę wydaje się z przyjemnością.

adres: http://www.negurabunget.com; www.code666.net
Olo - 10
wersja do druku

 

[Emi]

Musique Machine / Multi-Genre Music Magazine

Black metal has often had spiritual yearnings, an affliction with dark natural and grim black gods, that’s present in nearly every black metal project you can think of to lesser or larger extent. With Om Negură Bunget have brought these spiritual tendency to new epic levels, making an album that still at is heart is black metal ,but sprouts its black roots off into many other genres.

They managed to knit into the album touches of deep dark ambience, post rock, prog and world music, and all manner other of cross genres breeding. Building an album that is both deeply mystical and darkly medative to grimly satisfying, every track is so densely packed with depth of atmosphere and inventive musically ideas. A few good examples of this are; Țesarul de lumini which weaves together epic and soaring post rock vibe, with down and dirt metal riffling before zooming into dark dank caverns of mulit layered black metal, with deviation off into soundtrack and folk elements along the way. Or the almost jazzy meets world-music rhythmic come cinematic of Inarborat intro, that grows into a fire breathing prog black metal with grim heart of soaring epic killing grace, they add in all manner of intricate guitar twists and turns, odd rhythmic elements, Voïvod-like discordent riffing, clear chanted vocals, bassy prog fluctuations. As you can see each track is it own little adventure, with all the songs togeather work as the whole awe inspiring trip, to the highest cliffs down to the deepest black pits. Really I can't remember Black metal sounding this fresh and epic in a very long time.

The edition I picked was in a wonderful plush double digi-pak with an extra DVD which includes a few videos from the album which for the most part are nicely and mystical put together woodland footage. Four live recordings of tracks from different times and places, and an interesting though little pretentious interview with two of the band members about the album. The disk is a nice extra to the album giving it yet more depth.

An album to get your self lost in, that covers all the bases from grim discordant riffing, to rich ambience, to dark cimnatics, to epic rock to many other musical adventure that become clear the deeper you swim into this dense masterwork, but most important it all sound so fluid and effortless and epic. Truly breathtaking stuff and the best multi-layered black metal record in many a moon.

Roger Batty

 

[Emi]

Eklektik - webzine rock hardcore metal - chronique - negura bunget - om

Alors que les moyens mis à disposition d'un groupe deviennent plus importants, l'amateur fidèle depuis le début a souvent tout à y perdre. Chacun se souvient d'artistes dont on dit d'eux qu'ils vont marquer leur temps, qu'ils ont le potentiel pour frapper un grand coup et qui au final passent à côté ou se ramassent lamemtablement. L'annonce d'un nouveau Negura Bunget en 2004 se présentait comme une occasion de vérifier ce principe : pourraient-ils honorer les nouveaux espoirs que l'on avait placé en eux depuis la sortie de 'N crugu Bradului' ? L'an passé, le mini Inarborat Kosmos venait me couper l'herbe sous le pied : sans véritable consistance ni aspérité, je restais sur ma faim, prêt à faire face à une possible déconvenue.

Sortis de nul part aux yeux du grand public en 2002 grâce à leur signature sur Code666, Negura Bunget ont quatres albums à leur actif dont le dernier et déjà cité 'N'Crugu Bradului', reste encore aujourd'hui un des meilleurs albums de black-metal post-second wave jamais sorti. Comme avec Tenhi ou Orphaned Land dans d'autres styles, on associe automatiquement Negura Bunget à une région du globe (la transylvanie), car leur musique dégage indéniablement une saveur locale. Les instruments utilisés, aussi bien les percussions que les claviers, affiliables à du Emperor première periode, ne justifient qu'une partie de cette appelation qui revient sans cesse dès qu'on évoque le groupe. Le parti pris du riff acide, d'un son proche des éléments ou de la mélodie plus magnétique que limpide en sont tant d'autres. Et de vulgarisation talentueuse on passe à véritable révélation.

Ce nouveau concept album ne s'annonce pas aussi rude que ses prédecesseurs, bien au contraire. Ici, on sent le fil d'une histoire continue, à la trame non-linéaire, qui même dans les moments les plus vivaces ne donne jamais dans l'excès. Oui, Negura Bunget émancipe son language, se fait un peu plus 'lisse' mais là où trop de groupes sombrent dans la stérilité dans un souci de sophistication, ils arrivent à faire de ce changement une réussite. Adapter la production par exemple constitue un choix judicieux, ne serait-ce que pour ne pas recouper leurs travaux passés et donner le plein potentiel à leurs objectifs. Le mixage équilibré entre la base metal, si on peut la qualifier ainsi vu l'attention équitable accordée à chaque élément du spectre sonore, et tout ce qui fait de Negura un groupe à même de susciter l'attention des non-afficionados de black est optimal.

Il faut à présent compter avec des claviers omniprésents, très hauts dans le mix. Le jeu de batterie de Negru se montre toujours aussi singulier, fougueux en blast avec un travail particulier sur les cymbales et dans les roulements, il fait constamment la dynamique et donne l'impression d'un voyage à l'intérieur de terres accidentées. Quant aux vocaux ils sont à la hauteur de ce qu'on peut attendre d'une musique extrême et intègre encline à transmettre un panel varié d'émotions : profonds, rageurs (le final de ''Cel Din Urma Vis''), et capables de modulations (passages parlés,chuchotés,incantations.. ). En contrepoint, les vocalises claires ne s'infiltrent que rarement, jamais dans un souci de balance (ce qui est appréciable) mais pour marquer un point central du morceau (''Cunoasterea Tacuta'' ou tout du long sur ''Hora Soarelui'').

En plus d'être un album irréprochable, OM nous permet de tirer des enseignements sur l'évolution d'un groupe au sein d'une scène; il se présente comme un exemple édifiant de changement dans la continuité, sans compromis ni regrets, pour un groupe qui continue à jouer du metal parce que c'est toujours sous cette forme qu'il désire s'exprimer. Et visiblement, ça fonctionne à merveille. Alors si l'on n'est sûr de rien pour l'avenir, même avec les meilleurs, on peut leur renouveler notre confiance...une fois de plus.

Krakoukass :
J'ajoute mon grain de sel simplement pour préciser qu'au delà de la musique superbe et de l'univers captivant et envoutant dépeints par ces roumains à travers leur musique ambitieuse (mais jamais pompeuse), leur souci du détail à tous les niveaux ne peut que forcer le respect. J'en veux pour preuve un artwork magnifique, une édition deluxe qui compte certainement parmi les plus belles éditions digipack que j'ai vues. Ajoutons que le DVD bonus offert dans cet écrin de perfection, nous donne l'occasion d'apprécier 2 clips (pas trop kitsch et qui permettent d'apprécier la beauté des forêts roumaines), des extraits live de bonne qualité et des interviews intéressantes qui permettent de mesurer combien l'univers de ce groupe est à part et riche. J'aurais poussé jusqu'au chef d'oeuvre, car même s'il est forcément trop tôt pour en être certain, je pense que voilà un album destiné à marquer durablement les esprits...

 

[Emi]

Negura Bunget newest album has been chosen as one of the BEST 10 cds of the 2006 year for Spanish friedhof webzine.
Check it at: http://www.friedhof-magazine.com/top-10.php?col=A_Lie_Called_Life&anio=2006

 

[Langoustator]

From Lords of Winter (France):

Des frissons. Des frissons, voilà ce qui vous parcoure le corps à l’écoute de la dernière offrande musicale des roumains de Negura Bunget. Le trio s’est clairement surpassé avec « OM », ce dont on pouvait se douter avec l’avant goût donné par le mini « Inarborat Kosmos » et le temps consacré son élaboration depuis l’album 2003 qui les a fait découvrir à un public plus large.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore le trio issu de la région des Carpates, on pourrait qualifier leur musique de black metal atmosphérique, sachant se détacher des codes traditionnels par une « sophistication épurée » (j’aime ce genre de concept improbable, mais pourtant bien réel ici) et une ambiance particulière et enivrante, empreinte de symbolisme. La qualité des compositions s’avère une des clés de la réussite d’ « OM », tant on sent la maturité des riffs et de leur combinaison, ne privilégiant pas la facilité tout en montrant presque paradoxalement une grande fluidité. Une alchimie réussie, qui se traduit individuellement par des prestations remarquables pour chaque musicien : la palette des tonalités du chant d’Hupogrammos et sa maîtrise de la six corde laissent pantois d’admiration, la basse fait tout sauf de la de figuration et Negru à la batterie montre un jeu toujours très personnel (ah, ses accélérations !) et efficace. La richesse des morceaux doit dès lors être soulignée, grâce aux qualités précédemment évoquées mais aussi à l’intervention récurrente de nappes de clavier à la majesté céleste et enfin à des instruments plus traditionnels. Un xylophone, que l’on retrouvait déjà sur « ‘n crugu bradului », accompagné par de la flûte de pan et quelques tambours. Leur utilisation apporte un plus indéniable aux compositions, car elle sert vraiment la musique du groupe et sa vision : un usage tempéré et non dégoulinant et mielleux comme dans trop de formations actuelles de la scène dite « pagan », se combinant sans anicroche avec des éléments black metal et honorant avec brio leurs racines. Une tâche ardue, mais parfaitement réussie. Que dire ensuite des titres en eux-mêmes.. Sur les 67 minutes que compte le disque, aucune n’est à regretter. Les quelques plages ambiantes sont d’un ravissement introspectif rarement vu ailleurs et le reste.. Un « cunoaşterea tăcută » ou un « cel din urmă vis » vous feront venir les larmes aux yeux tant leur ambiance est prenante, sublime, grandiose ! Les mots manquent pour décrire les sensations qu’ « OM » peut procurer, signe marquant d’une qualité irréfutable. Negura Bunget est devenu un grand, le doute n’est plus possible à un tel niveau. Pour ne rien gâcher et même sublimer l’ensemble, la production se montre remarquable, superposant un mur de guitares redoutables aux autres instruments sans pour autant les cacher, donnant un relief et une densité supplémentaires aux compositions déjà formidables en elles-mêmes. L’artwork ne déroge pas au soin méticuleux apporté par les roumain dans chaque étape de la construction de ce dernier album, déroutant au premier abord mais charmant ensuite par ses innombrables détails et le mystère qui semble l’entourer. Le DVD fourni dans l’édition de luxe (à recommander, la différence de prix s’avérant minime) ne déçoit pas, même si on pouvait s’attendre à un peu plus de matériel. Les clips qu’il propose montrent qu’on peut faire de la musique extrême et la mettre en image sans être ridicule, ce qui - sans parler des paysages magnifiques qu’ils mettent en avant - doit être apprécié comme un fait inédit.
« OM » est incontestablement l’album de l’année 2006. Même si la comparaison semble risquée, la postérité le mènera sûrement aux côtés d’un « anthems to the welkin at dusk » d’Emperor. Procurez vous le les yeux fermés, vous ne le regretterez aucunement. Magique !

(Nagel - 30/12/2006)



9.5/10

 

[sopor]

We all know how hard it is to get in Terrorizer's 'top 40 albums of the year'

hehe.. NB's Om is 4th

1. Celtic Frost - Monotheist
2. Enslaved - Ruun
3. Killing Joke - Hosanna's From The Basement Of Hell
4. Negura Bunget - OM
5. Deicide - The Stench Of Redemption
6. Iron Maiden - A Matter Of Life And Death
7. Jesu - Silver
8. Melechesh - Emissaries
9. Converge - No Heroes
10.Mastodon - Blood Mountain
........

That's the journo's top . Om came nowhere in the readers poll (after all, there are not so many people that are aware of NB )

 

[circus_brimstone]

Grimulfr from DigitalMetal.com named Om his #1 album of the year.

Here at UM, Negura Bunget placed:

Jason - #25 ( )
Nathan - #18
Rodrigo - #12
Russell - #5
Tom - #5

 

[Emi]

We all know how hard it is to get in Terrorizer's 'top 40 albums of the year'

hehe.. NB's Om is 4th

1. Celtic Frost - Monotheist
2. Enslaved - Ruun
3. Killing Joke - Hosanna's From The Basement Of Hell
4. Negura Bunget - OM
5. Deicide - The Stench Of Redemption
6. Iron Maiden - A Matter Of Life And Death
7. Jesu - Silver
8. Melechesh - Emissaries
9. Converge - No Heroes
10.Mastodon - Blood Mountain
........

That's the journo's top . Om came nowhere in the readers poll (after all, there are not so many people that are aware of NB )

AMAZING RESULT! :Smokin: :Smokin: :Smokin: now let's people know about NB!!

 

[Emi]

Blodårstid » Black Metal » Negură Bunget "Om" CD

Finally, the latest full-length from this impeccable Romanian act that is without question one of the most creative and visionary bands to have ever worked within the general realm of black metal – both in terms of their visual aesthetic (another spectacular and atypical layout graces this album) as well as the epic nature of their music. From majestic keyboards (and I mean that truly and effectively, believe it or not) and droning guitar textures to acerbic, discordant fits of speed and absolutely fierce vocals over fluid percussive waves, the band seamlessly transitions between dynamics without fail. There are also loads of borderline ambient instrumental segments created with atypically melodic synths – in addition to pipes, bells, chimes and additional alternate percussion from time to time – all creating a very cinematic sort of vibe; while the harsh vocals also offer occasional forays into powerful singing to parallel these interludes. When combined with some of the more spacious and ambient elements of the compositions, these attributes can even be reminiscent of revered acts like In the Woods… on some level, which is a rather curious scenario in itself. And I have to mention that Negură Bunget is one of the only bands I've ever encountered that can so successfully manipulate these influences in a manner that doesn't disrupt the listening experience or begin to feel tired – which speaks volumes of their talents. Some extremely odd riffing creeps into place throughout the myriad shifts of the album, so it's just a strange yet efficient and, of course, amazingly elaborate creation. And that's not necessarily to say that it comes across as overtly technical or what have you, but the layering that's involved and all of the subtle details and intricacies surrounding such characteristics really do lay the foundation for an incredibly huge sounding album, so there's simply no denying the degree of complexity possessed by Negură Bunget's art – to the point where this is another of those rare instances where words simply cannot contain what transpires… so listening for yourself is the only response:

 

[Emi]

sellfish.de | independent online music | 2. Januarwoche 2007 | MISC - sellfish.de Beifang 01/07 | 01

Irgendetwas zwischen einem Kuriositäts-Preis und einer Auszeichnung für grenzeinreißendes Kunstschaffen haben die mir bislang völlig unbekannten Negura Bunget verdient. Eine Band, die tatsächlich aus Transilvanien (!) stammt und auf ihrem vierten Album erstmals auch bei uns für Aufregung sorgen wird. Bereits vor knapp einem viertel Jahr erschienen, muss ich diesem Werk nach viel zu später Entdeckung doch noch Platz bei sellfish.de einräumen: "Om" (Aural Music/SPV) erschlägt den Hörer in seiner Größe nämlich beinahe. Mögen die Wurzeln hinter der Musik nüchtern betrachtet vielleicht Black Metal sein: Die Rumänen sind klischee-resistenten Postrock-Formationen wie Sigur Ros deutlich näher. Folkloristische Einsprengsel, wahnwitzige Vocals, Gitarrenwände und Keyboard-Texturen fusionieren in Kombination mit dem ungewöhnlichen Artwork zu einer audiovisuellen, erhabenen Meisterleistung. Allein schwermetallische Wegbreiter wie Ulver oder Emperor mögen der musikalischen Umlaufbahn dieses komplexen Werkes in ihrer Relevanz noch gerecht werden; gelang es ihnen doch gleichmaßen, eigene musikalische Sphären weit jenseits von Lärm zu kreieren. Zu ergattern ist "Om" übrigens auch als nachdrücklich empfehlenswerte Version im Digipak mit Bonus-DVD, auf welcher sich diverse dubiose Clips, Livemitschnitte und Interviews befinden

 

[Darkcrawl]

That's the journo's top . Om came nowhere in the readers poll (after all, there are not so many people that are aware of NB )

I voted it no.1 in my readers' poll form. I think because they start the polls early (with the October issue), most people missed it as they may have filled in the form before Om was even released!

 

[Emi]

http://www.unrestrainedmag.com/v2/index.php?option=com_content&task=view&id=15&Itemid=27

Maybe in a few years we will have a better term for it than the rather hideous post-black metal, but there’s a wealth of activity brewing in the wake of the black metal’s heyday that is truly fascinating, with a few bands expanding on the orthodox black metal framework by incorporating other influences and concepts. Just as quick examples, there’s Blut Aus Nord, Anaal Nathrakh, Deathspell Omega and these rather mysterious Romanians, Negur&#259; Bunget. Having evolved wildly in the 10 years of their existence so far, never making the same record twice, they now seem to have reached a point of maturity of which Om is the direct result: An ambitious piece which will surely lift them out of the hushed possible-big-thing-in-the-future semi-obscurity in which they have dwelled in the past few years. It’s not like the previous album, ‘N Crugu Bradului, a masterpiece of eerie darkness, was an accessible work, but Om goes deeper into uncharted territory, adding melancholy and even psychedelia to the mix. Don’t be fooled by the term, or by these changes, though. Om manages to create an even more suffocating environment than its predecessor. Forgive the cliché, but it does feel like you’re standing in the middle of a forest in the region of Transylvania from which Negur&#259; Bunget hail from. Except it’s not at night – it’s in daytime, with the pale rays of light coming through the few openings in the thick leaves, as if choked by them. This light-and-dark contrast is a theme explored throughout the album, with piercing screams and harsh black metal distortion being juxtaposed with enveloping keyboards and some truly spooky clean vocals. The song "Cunoasterea Tacuta" is a good example of this, a slowly evolving epic that reaches almost unbearable intensity levels. You don’t just put on this record – you need to give it time and attention to absorb you, but when it does, it does it like precious few other records do. Om is a part of a bigger spiritual concept created by the band and it would take several pages of this magazine to go into it in depth, but suffice to say that after a few listens, a lot of bands in your discography will seem a bit cartoonish in comparison. The future of black metal? <José Carlos Santos> -9-

 

[sopor]

Metalfan.ro - Online Metal Media - Negura Bunget - Om

Aparitiile albumelor romanesti cu o calitate macar decenta sunt atat de rare incat fiecare lansare a unui asemenea disc poate fi considerata un eveniment in sine. Negura Bunget reprezinta insa un caz aproape singular, fiind trupa care a depasit de mult nivelul la care se afla scena autohtona de metal. Contractul cu o casa de discuri straina si turneele europene nu au facut decat sa sporeasca notorietatea trupei in mediile underground internationale. Paradoxal (sau poate tocmai de aceea) Negura Bunget au reusit sa isi creeze un nume intr-o nisa stilistica exclusivista si mai putin accesibila - black metal-ul. Fata de acum 11 ani, cand trupa si-a inceput calatoria sa muzicala sub numele Wiccan Rede, multe lucruri s-au schimbat pentru timisoreni, dar la fel de multe au ramas aceleasi. Nucleul Negura Bunget il constituie tot duo-ul Negru - Hupogrammos Disciple, iar pasiunea lor pentru black metal si spiritualitate arhaica s-a pastrat la fel de vie.

Om, cel mai recent capitol din discografia Negura Bunget, s-a lasat indelung asteptat. Programat sa apara initial in 2005, el a fost in cele din urma lansat de catre label-ul italian Code666 in octombrie 2006. Cred insa ca asteptarea a meritat, depotriva pentru fani, dar si pentru trupa, reactiile din media internationala de specialitate, cat si cele ale fanilor fiind entuziaste. Am constat cu placere ca Om este considerat de multi albumul lunii/anului, obtinand note dintre cele mai satisfacatoare in principalele reviste sau webzine-uri de profil. Si pe buna dreptate, pentru ca Om este mai mult decat un album, este expresia reusita a unei incercari de a purta ascultatorul prin toate etapele unei calatorii initiatice. Gradul de imersiune in universul complex al acestui disc difera de modul in care te raportezi la muzica, iar o ascultare superficiala a albumului este cu siguranta insuficienta.

Paleta de influente muzicale cuprinsa in Om este de o diversitate remarcabila, de la explozii de black metal pur si secvente in intregime ambientale, la combinatii intre metal si folclor cu savoare autohtona. Inarborat Kosmos, Ep-ul aparut in 2005, prefigura intr-un fel experimentele care vor urma pe Om, desi in forma prezenta pe acel EP mi s-au parut aunci mai degraba neconvingatoare. Atentia pentru detalii si efortul muzicienilor de a nu lasa nimic la intamplare sunt recompensate de rezultatul final &#8211; un album care curge fluent, natural, in ciuda alternantei sau suprapunerii unor planuri aparent incongruente. Om este un disc organic, viu, asemanator cu natura care le serveste celor de la Negura Bunget drept sursa de inspiratie.

Ceasuri rele deschide de o maniera apasatoare albumul, fara a fi intro-ul tipic si banal, o insiruire de note pe clape, ci modalitatea optima de facilita ascultatorului patrunderea in tenebrele din care omul incearca sa iasa. Tesarul de lumini reprezinta probabil piesa care defineste cel mai bine ceea ce inseamna sound-ul Negura Bunget in 2006 &#8211; chitari fuzz-ate din care se naste o melodie aparte, multe elemente progresive, dar si parti de black metal primitiv, cu voci inumane care parca navalesc din cele mai intunecate unghere. Cunoasterea tacuta este insa piesa mea preferata, o compozitie cu un balans extraordinar, melodica si in acelasi timp melancolica, pe care sunt folosite intensiv voci clean si ceva pasaje epice.
Imbinarea spectaculoasa a black metal-ului si a elementelor traditionale este cel mai bine redata pe Hora Soarelui, piesa cu o semnificatie aparte la nivel conceptual, simbolizand inaltarea omului din abis. Om este genul de album la care cronicarul nu simte nevoia acuta de a trasa comparatii cu alte trupe, pentru ca Negura Bunget si-a creat deja propria identitate muzicala. Daca ar fi totusi sa trag o paralela intre Om si alte albume de gen, imi vin in minte realizari ale unor grupuri precum In The Woods, Enlsaved sau Borknagar.

Muzica Negura Bunget este strict legata de contextul sau conceptual, cultural, este o entitate careia i-ar lipsi o bucata importanta daca a fi disociata de ideologie. Astfel, daca &#8216;N crugu bradului a stat sub semnul cifrei 4, reprezentand unitatea, Om se centreaza in jurul cifrei 5. Insusi cuvantul &#8220;om&#8221; (AUM), care da titlul albumului este incarcat de simbolism, fiind un verb care poate fi regasit in mai multe culturi ezoterice. Pentru cei interesati de simbolistica si de ceea ce au vrut sa transmita Negura Bunget la nivel conceptual, cel mai indicat este sa urmariti interviul inclus pe DVD-ul care insoteste CD-ul. Si daca tot am adus in discutie acest DVD, trebuie sa va spun ca el contine cateva inregistrari live, videoclipuri, cat si o galerie de imagini construita ca un slideshow cu piesa Primul Om pe fundal.

Pentru mine, acest album a devenit discul de referinta din discografia Negura Bunget, fiind albumul care mi se pare ca reda ideal ceea ce trupa a incercat mereu sa exprime.

Dragos P. - 9

 

[sopor]

RockHard 10/10 ! http://www.rockhard.de/shop.php3?rubrik=92&grafik=1&inc=dd.inc&a_id=13427

Review von Wolf-R&#252;diger M&#252;hlmann:
(67:12) V&#214;: bereits erschienen DAS ist wegweisend! DAS ist die Zukunft! DAS ist die ultimative Verschmelzung aus Spiritualit&#228;t, schwarzmetallischer Urkraft und Intelligenz! Oder anders ausgedr&#252;ckt: NEGURA BUNGET sorgen mit &#8222;Om&#8220; f&#252;r das Nonplusultra im D&#252;ster- und Black Metal, f&#252;r die mit Abstand st&#228;rkste Dunkelscheibe seit Jahren, f&#252;r einen wogenden Gef&#252;hlsorkan. Sie erschaffen wundervollste Kunst, die (und allein das ist selten genug) komplett ohne Hokuspokus, ohne Menschenverachtung und ohne jegliches Image auskommt. Die r&#228;tselhafte Musik, die die Rum&#228;nen zelebrieren, kann man mit keiner einzigen anderen Band vergleichen, Einfl&#252;sse sind allerh&#246;chstens erahnbar (Shining, Sear Bliss, j&#252;ngere Enslaved, alte Burzum, Ulver zu seligen &#8222;Themes From William Blake&#180;s...&#8220;-Zeiten, progressive Bands der Siebziger, Elektronisches der Marke Enigma und einiges mehr). Riffs, Drumming, Melodien und Songaufbauten stehen f&#252;r sich, faszinieren durch ihre Ungew&#246;hnlichkeit, verst&#246;ren wegen ihrer stetig &#252;berraschenden Eigenwilligkeit, wachsen in Verbindung mit den zahlreichen Intros, Synth-Teppichen und folkloristischen Ausfl&#252;gen zu gewaltigen Kompositionen. Mystisch, rasant, intensivst, urw&#252;chsig, wahnsinnig hingebungsvoll, gleicherma&#223;en hysterisch wie auch feingliedrig und sanft, manisch, episch wie Filmmusik - &#8222;Om&#8220; bietet gr&#246;&#223;te Momente f&#252;r die Seele, die Zeit bleibt stehen, und obwohl die Songs nicht einzeln gespielt, sondern nur in ihrer Gesamtheit ihre einzigartige Wirkung entfachen, sp&#252;rt man bereits zu Beginn des Albums: Hier haben wir es mit einem absoluten Klassiker zu tun! Mit diesem Werk setzt sich das Songschreiber-Trio auf eine G&#246;tterwolke, als dunkle Br&#252;der von Tool und Isis. P.S.: Die prachtvoll gestaltete Digipak-Version beinhaltet auch eine aufw&#228;ndige DVD mit Videoclips und Livemitschnitten.

 

[Emi]

http://www.fucine.com/network/fucinemute/core/index.php?url=redir.php?articleid=1390

Nel 2006 parlare di black metal significa non essere ascoltati. L’interesse del pubblico è quasi del tutto scemato, perché è troppo facile ormai associare il genere solo a violenza gratuita, satanismo adolescenziale, nazismo e allo sfruttamento commerciale che ne è seguito: per un periodo aveva venduto bene, grazie a vampiri di plastica e a malvagi di pezza. Nei primi anni Novanta questo stile è stato un tentativo quasi punk di radicalizzare ulteriormente una scena estrema piuttosto statica, perciò le conseguenze sono state quelle più comiche dei giorni nostri, ma non solo: alcuni hanno (ri)trovato la capacità di lasciar perdere i tecnicismi in favore delle atmosfere, in più hanno potuto riscoprire le proprie radici (il discorso sul paesaggio norvegese, ad esempio), senza per forza aderire a ideologie di destra. Pur non inneggiando a Hitler e a Lucifero, nel 2004 i Peccatum ancora s’ispiravano a Kittelsen e lo stesso discorso vale ancora oggi per i Solefald.
Per coloro che suonano black metal nei Negurã Bunget, formazione attiva dal ’95, l’atmosfera costituisce la ragion d’essere della musica. Poiché sono rumeni, la riscoperta delle radici (e del paesaggio) significa per loro riappropriarsi di un’identità calpestata da invasioni straniere e dall’uniformante e spersonalizzante regime sovietico. Certo si percepisce il pericolo di una deriva conservatrice, ma i loro album al momento possono solo colpirci per la loro poesia, simile a quella del connazionale Lucian Blaga, incentrata sulla natura e sul suo mistero. È proprio il mistero la forza del gruppo fondato da due ragazzi che si fanno conoscere attraverso gli pseudonimi di Hupogrammos Disciple's e Negru: "Negurã Bunget" significa – con una certa approssimazione – foresta nebbiosa, ed è di quest’oscurità sacrale (i sacerdoti viaggiano nella nebbia, con significati lisergici annessi) che si nutre la loro piccola “leggenda” all’interno della scena underground. La foresta, simbolo dell’irrazionale, è il rifugio di queste persone, che vi cercano una sorta di mistica pace e di purificazione interiore: quest’ultimo è il tema di fondo della loro recente fatica, dal titolo "Om", cioè "uomo". Ecco dunque che accanto al black metal – massima espressione di irrazionalità – troviamo un lavoro di ricerca sulla musica tradizionale, basti ascoltare il flauto in "Cunoasterea Tacuta", che è esempio perfetto di fusione tra elettrico e organico, e in "Hora Soarelui", ovverosia la "danza del sole", una danza folk rumena appunto, per non parlare poi di come ci atterriva e affascinava il suono del corno sull’album precedente, dal titolo "‘N Crugu Bradului". Qui però soprattutto le percussioni di "Norilor", nel loro essere così primarie e terribili, ci calano subito in un medioevo della mente: Sephiroth e altri progetti della Cold Meat Industry pagherebbero per avere simili risultati, tra l’altro probabilmente non ottenuti attraverso artifici elettronici, ma con la collaborazione di altri musicisti locali. Di sicuro la componente folk è uno dei massimi punti di forza di "Om", per come lo rende vario e completo, di fatto maturo nel suo essere collocato in una dimensione atemporale.
Per quanto riguarda invece l’aspetto strettamente metallico, il punto di riferimento sembra essere stato il capolavoro "In The Nightside Eclipse" degli Emperor: riff lunghi e ipnotici uniti a tastiere semplici e minimali, ma avvolgenti fino a saturare il nostro ascolto, come accade in "Cel Din Urma Vis" o nella parte finale di "Tesarul De Lumini", una delle vette dell’album, col suo crescendo indescrivibile. È sempre atmosfera, è ancora misticismo. Hupogrammos Disciple's piega la sua voce alle esigenze narrative dell’album, affinché sia le parti recitate sia le tipiche grida inumane, piuttosto che il più classico cantato pulito, siano all’altezza del racconto. È curioso – ma in realtà si torna sempre a quell’oscurità di fondo – come si possa rimanere affascinati da parole delle quali non si conosce assolutamente il significato, perché i Negur&#259; Bunget non possono che esprimersi con la loro lingua madre.
Encomiabile la scelta pubblicare "Om" insieme a un dvd con dei clip che ci mettono a disposizione le immagini di quella natura celebrata dal gruppo e con un’intervista utile a comprendere meglio un mondo sul serio distante dal nostro.
Nel 2006 parlare di black metal significa non essere ascoltati. Spiace moltissimo (quasi) solo per i Negur&#259; Bunget.

 

[sopor]

http://allover-ffm-rock.de/joomla/i...&Itemid=91&mosmsg=Danke+f%FCr+deine+Stimme%21
Der rumänische Dreier, bestehend aus Negru (Drums), Sol Faur (guitar, kys) und Hupogrammos (vocals, guitar, bass, keys), besteht nun seit 1995 und hat seinen atmosphärischen Black Metal immer weiter ausgebaut, der in diesem vorliegenden Album "Om" seinen vorläufigen Höhepunkt findet.
Das instrumentale "Ceasuri Rele" eröffnet noch gefühl- und geheimnisvoll das Album, das mit "Tesarul De Lumini" weitergeht und sich episch aufbaut. Der Track bleibt lange instrumental, wird dann aber pfeilschnell und die Growls kommen zeitweise als Sprachgesang, versprüht dann aber in seinen schleppenden Parts dunkle Romantik, wobei die Härte nicht zurück geht. Dann kommen wieder treibende Passagen und es danach geht nochmal so richtig die Post ab. Bei "Primul Om " geht es um jemanden, der weiß, dass er sterben wird und genau so beklemmend wird der Song auch gespielt. Ein episch bombastischer Black Metal Track mit verschiedenen Stimmungswechseln in den Vocals ist "Cunoastrera Tacuta", wo das Trio traditionell rumänische Folklorelieder mit eingeflochten hat und auch diese Elemente sind zu Beginn von "Inarborat" zu vernehmen. Doch dann geht der Song in pure Raserei über, um nach der Knüppelattacke wieder richtig mystisch zu werden. Schleppend harte Riffs mit abgehdrehten Parts erwarten uns in "Dedesuptul", das dann fast nahtlos in "Norilor" überghet, das mit seinen Pauken fast wie ein Epos wirkt und Negura Bunget gehen dann zu hellen Keys und düsteren Passagen über. Eine prügelnde Black Metal Attacke mit hohen Screams ist "De Piatra", das in tragenden Black Metal mit mystischem und melodischem Keyspiel übergeht und wir rumänischen Klagegesang zu hören bekommen, der bei Sterbenden am Bett gespielt wird. Dann ballern Negura Bunget wieder los und in den Prügelparts findet sich gelegentlich ein wenig Sprachgesang wieder. Wie eine Welle baut sich "Cel Din Urma Vis" auf, erst depressives Riffing, slomo Black Metal, der über Up Tempo Passagen zur rasenden Nummer wird über weichen, weiblichen Gesang bricht die Welle nieder in tragenden und mysteriösen Keys und Effekten. Diese bauen sich bis zur Explosion auf und das Trio zelebriert dann feinsten, technischen Black Metal. Zuerst voller Black Bombast, dazu traditionelles Flötenspiel und auch eine Zambale wird bei "Hora Soarelui" eingesetzt, was übersetzt so viel wie "Tanz der Sonne bedeutet". Hier hält die Band leichtes Riffing und Drumming im Hintergrund, das sich nach und nach in den Vordergrund spielt. "Al Doilea/Om" beendet instrumental das Album, das durch die Keys und Effekte so düster wie eine Nachtwanderung durch die Karpaten ist.
Mit "Om" haben die Rumänen ein Album mit fast 70 Minuten Spielzeit am Start, das seinesgleichen Sucht, hier haben wir ein klangliches Meisterwerk voller Geheimnisse und Mythen, wie sie aus ihrer Heimat Transilvanien überliefert werden. Diese CD gehört in jedem Fall in jede ordentliche Sammlung.