RampageSword
AWARE! BEWARE! WAR!
Any of you read french? (except Dark_Silence, I know you do ) Because here is one of my french poem that won some praise from teachers and students at a night of poetry :
Sombre Ironie
Laissez-moi écrire toutes les ombres de ma vie
Non pas pour les soigner, les oublier, abandonnées
Mais bien pour les partager, les exposer, enflammées
Car mes yeux nyctalopes brûlent de noir
Ils brillent d’un feu fort ardent
Un feu de couleur d’ébène et de charbon
La nuit néant, le poison remède
Qui danse dans mon corps d’immondices
L’astre blanc, auquel je cède
Danse dans mon monde de tous les vices
Un jour on m’a dit milliers de mensonges
Et les cieux qui m’attendent au détour
des valeurs saturées de l’Humanité
Un jour on me les a dit et moi je songe
Et pourquoi renie-t-on l’Enfer, les démons?
Je veux souffrir la vie, l’éternité
Mais voilà que les autres me font un procès
On m’accuse de mille mots, de psychose
On me déteste de ma chair jusqu’à mon âme
Moi je ris de ma mort, de mon sort
Mes bourreaux qui me condamnent au panier d’osier
Me disent monstre, démon, mauvais sort
De leurs mains sales, me jettent aux abysses
De leurs mains sales, ouvrent leur Livre
Et relisent leurs vers et leurs psaumes
Qui prônent l’amour de l’autre, de la différence
Et moi je ris de leur ironie noire, de leur sort
Inconscients, ils vénèrent les mêmes que moi
Sombre Ironie
Laissez-moi écrire toutes les ombres de ma vie
Non pas pour les soigner, les oublier, abandonnées
Mais bien pour les partager, les exposer, enflammées
Car mes yeux nyctalopes brûlent de noir
Ils brillent d’un feu fort ardent
Un feu de couleur d’ébène et de charbon
La nuit néant, le poison remède
Qui danse dans mon corps d’immondices
L’astre blanc, auquel je cède
Danse dans mon monde de tous les vices
Un jour on m’a dit milliers de mensonges
Et les cieux qui m’attendent au détour
des valeurs saturées de l’Humanité
Un jour on me les a dit et moi je songe
Et pourquoi renie-t-on l’Enfer, les démons?
Je veux souffrir la vie, l’éternité
Mais voilà que les autres me font un procès
On m’accuse de mille mots, de psychose
On me déteste de ma chair jusqu’à mon âme
Moi je ris de ma mort, de mon sort
Mes bourreaux qui me condamnent au panier d’osier
Me disent monstre, démon, mauvais sort
De leurs mains sales, me jettent aux abysses
De leurs mains sales, ouvrent leur Livre
Et relisent leurs vers et leurs psaumes
Qui prônent l’amour de l’autre, de la différence
Et moi je ris de leur ironie noire, de leur sort
Inconscients, ils vénèrent les mêmes que moi