Negur Bunget - Vîrstele Pmîntului - REVIEWS & PREVIEWS

Eklektik
http://www.eklektik-rock.com/chro.php?chro=2662

On était en droit de s’inquiéter en attendant un successeur au fabuleux Om sorti en 2006, après avoir appris que le groupe qui nous avait livré ce bijou se trouvait privé de la totalité de ses membres, à la seule exception de Negru, le batteur. C’était apparemment sans compter sur les ressources de ce dernier et aussi probablement sans être bien conscient du poids de Negru dans la composition des albums de la brumeuse forêt (« Negurã Bunget » en roumain)...
Car arrive aujourd’hui ce nouvel album répondant au doux nom de Virstele Pamintului et le moins que l’on puisse dire, c’est que voilà un album extrêmement rassurant.
Dès le premier titre, le superbe « Pãmint », on se retrouve à nouveau transporté dans l’univers folklorique de Negura, perdu au beau milieu de la forêt transylvanienne. Ce titre qui ne vire au black metal que sur la dernière minute, est essentiellement un titre folk à l’instrumentation et aux sonorités immédiatement reconnaissables, marqué de la patte du groupe roumain (aujourd’hui basé en Allemagne), qui pose à nouveau les bases du style éminemment atmosphérique du groupe. L’immersion est encore une fois au rendez-vous, avec un opus qui pousse même peut-être encore plus loin la dimension atmosphérique et la construction d’ambiances, très portées comme d’habitude par les claviers du groupe toujours très en avant, et par des vocaux qui dépaysent immédiatement par l’utilisation de la langue roumaine. Sur ce dernier point, et même si le(s) vocaliste(s) sont ici différents, signalons que les registres vocaux utilisés sont très proches des précédents, qu’il s’agisse des vocaux parlés, comme des vocaux hurlés façon black. Tant mieux d’ailleurs, car la qualité vocale est encore une fois au rendez-vous.

Pendant une heure, l’entité Negurã Bunget fait donc ce qu’elle sait faire le mieux et l’on sort à nouveau enchanté de ce voyage dépaysant gravé sur sillons, marqué par de mémorables moments (« Ochiul Inimii », ou « Chei de Rouã » par exemple). Peut-être moins génial que Om au global, mais néanmoins de très grande qualité et certainement pas décevant. Negru est donc vraisemblablement l’homme fort du combo transylvanien et une chose est sûre, on évitera de le sous-estimer à l’avenir…
 
La Horde Noire
http://lahordenoire.free.fr/chronique.php?art=2426

Quel drame d'apprendre courant 2009 le split du groupe... Enfin pas un split au sens strict du terme, puisque les membres ont tous d'un commun accord décidé d'arrêter l'aventure après le réenregistrement de Măiastru sfetnic (sortie nouvellement intitulé Măiestrit chez LUPUS LOUNGE) sauf un... à savoir Negru, le batteur, qui a en fait, à l'insu de ses partenaires, décidé de continuer le groupe avec le line-up entièrement remonté, et ce très peu de temps après l'annonce du soit-disant split. Quoique rassuré de voir que les deux membres fondateurs évincés allaient sortir leur propre groupe, on pouvait bien se demander ce qu'il allait en être de ce nouvel album. Au départ, beaucoup de sentiments contradictoires : une musique excellente, mais qui sentait par moment le réchauffé. Et en fait, pas du tout, car même si on n'atteint pas l'excellence des deux précédents albums, le sale Negru a réussi à maintenir le cap. L'esprit musical, l'essence mélodique est toujours là, reconnaissable entre mille, tout est très familier dans les ambiances véhiculées et pourtant on a une œuvre complètement différente de ce qui a pu être fait auparavant, le groupe ayant accentué certaines nuances suivant les titres. L'aspect pagan est exalté, beaucoup de percussions et de magnifiques flûtes (certains passages rappellent les excellents groupes pagan basques ADHUR et ILBELTZ), toujours le xylophone, mais cette fois mieux mis en valeur, de l'acoustique, bref une ouverture notable à ce genre, allégeant considérablement l'aspect plus sombre de leurs compositions. Cette facette est quant à elle plus emprunte de relents symphoniques avec un synthé agréable et finalement discret, mais qui éloigne pour de bon le groupe du très crasseux et emprunt de terroir 'n crugulu bradului. Dommage dans un sens, mais NB a au moins ce mérite de ne pas se répéter. C'est épique et virevoltant, avec d'excellents riffs, des passages atmosphériques absolument immersifs tout en gardant sous-jacent la violence de leurs débuts. Un bon point, c'est d'avoir capté un chanteur qui a quasiment le même timbre de voix que le précédent, que ça soit en chant clair ou hurlé, ça permet surtout au fan de ne pas être trop déstabilisé (malin le Negru). La bonne idée a été d'inclure des titres absolument pas metal, histoire de fortifier les ambiances orchestrale et pagan, tout en gardant cet esprit transylvanien, mais attaqué sous un autre angle. L'album dure une heure, et pourtant arrivé à la fin, on a juste envie de le réécouter. Encore une fois, une perle.

Dr J. - 8,5/10
 
Violent Solutions

L'actualité est chargée pour les Roumains de Negura Bunget. Précisons d'entrée de jeu qu'il ne s'agit pas ici du même groupe qui a pondu les derniers opus de la formation. Après une discographie conséquente et un début de reconnaissance (légitime) de l'art des Transylvaniens au travers des concerts et festivals, Negura Bunget a tout simplement splitté en 2009, laissant le batteur Negru d'un côté et le chanteur/guitariste, Hupogrammos, et le bassiste, Sol Faur, de l'autre. Si l'origine des dissensions internes m'est inconnue, le commun accord des deux parties était de laisser Negura Bunget reposer en paix pour fonder de nouveaux projets. Mais la vérité a été révélée à coups de communiqués un peu plus tard, lorsque Hupogrammos et son acolyte se sont offusqués de la récupération du nom par Negru, entouré d'un tout nouveau line-up. De leur côté, les deux ex-membres ont formé Dordeduh et vont bientôt présenter leur première offrande. Negru leur aura coupé l'herbe sous le pied avec Virstele Pamintului ("L'Age de la Terre"). Bon, il a déjà eu la bonne idée de ne pas l'appeler Rom, une suite pourtant logique du précédent album. Avant d'entamer la description du contenu de la bestiole, espérons un instant que le public s'intéressera également à Dordeduh, qui pourrait également s'avérer intéressant.

Alors il vaut quoi ce nouveau Negura Bunget? Force est de constater que le nouveau Negura Bunget fait du Negura Bunget. Aucune tromperie sur la marchandise, avec un black aérien et atmosphérique, à géométrie variable où les mélodies des guitares s'entremêlent sur fond de nappes de synthé et d'interventions d'instruments chelous. Techniquement les nouveaux venus (trois tout de même, dont le remplacement toujours délicat du vocaliste) assurent un maximum et le jeu des instruments est aussi enlevé qu'auparavant. Les voix claires me semblent moins présentes, mais leurs interventions n'en sont pas moins impeccables.

Force est même de constater que le nouveau Negura Bunget fait vraiment du Negura Bunget à la lettre. Autant dans la montée que dans les accords employés pour immerger l'auditeur, la longue intro évoque directement celle d'Om. Si cela m'a fait un peu tiquer au début, le passage d'un album à l'autre se fait d'autant plus en douceur. Cette impression de redite est persistante pendant toute l'écoute, tellement Negura Bunget donne l'impression de capitaliser sur tous les éléments qui ont forgé la renommée du précédent. On retrouve les mêmes sons de synthé, les mêmes percussions sur le xylophone des Carpathes, les mêmes râles rauques des trompes, les mêmes variations dans les titres. La seule nuance porte finalement sur un côté atmosphérique plus appuyé. Pour le reste, c'est un bis repetita quelque peu étrange, mais pas désagréable du tout.

Le mixage me surprend plus aussi. La guitare rythmique disparaît un peu, laissant le champ libre aux tremolos de sa comparse lead. Elle aurait peut-être mérité un peu plus de présence pour appuyer plus rageusement le propos du groupe. Sinon, le spectre sonore est identique à la précédente production et j'apprécie toujours autant cet équilibre entre la clarté du son et le côté très vivant de l'interprétation des instruments. Seules les guitares un peu trop brutes de "Ochiul Inimii" m'accrochent réellement à chaque écoute.

Cette nouvelle offrande de la formation des Carpathes ne pourra donc marquer mon esprit aussi fort que le fit Om. L'effet de surprise passé, il reste toutefois un album solide qui fera voyager ses auditeurs. Mais la patte de Negura Bunget reste unique et parfaitement reconnaissable pendant l'heure que dure l'invitation dans leur univers musical. Comparativement à beaucoup d'albums formatés qui peuvent voir le jour, Virstele Pamintului s'avère un album bienvenu et rafraichissant, à l'artwork superbe (enfin, je n'ai que la pochette. J'attends encore mon édition en bois, taillée dans un banc du métro parisien). Un seul réel défaut à cet album: il a été précédé et cela amoindrit significativement son impact.

16/20
 
Metal Chroniques
http://www.metalchroniques.fr/guppy/articles.php?lng=fr&pg=4362

Je ne donnais pas cher de la peau de Negură Bunget lorsque j'ai appris le remaniement radical de leur line-up. En effet, mis à part Negru, qui officiait déjà la batterie en 95, il ne restait plus rien du groupe original. Pendant quelque temps, il avait même été question d'une disparition pure et simple du groupe, mais Negru a su s'entourer de nouveaux membres pour poursuivre l'aventure Negură Bunget.

Après avoir conclu un chapitre de l'existence du groupe en nous proposant Măiestrit (qui n'est autre qu'une réinterprétation de Măiastru Sfetnic sorti en 2000), Negru et ses nouveaux compagnons ont entamé un nouveau chapitre en prenant un nouveau départ… et quel départ ! Sans pour autant renier son héritage, ce nouveau Negură Bunget nous propose un album envoûtant qui risque d'en désarçonner plus d'un.

En effet, Vîrstele Pămîntului n'est pas un album de Metal à proprement parler. Certes, on y retrouve quelques-uns des « ingrédients » habituels (riffs de guitare, chant Black, etc.), mais les éléments folk y jouent un rôle principal. Cependant, pas question non plus de de considérer ceci comme un simple album de folk. Vîrstele Pămîntului est à mi-chemin entre ces deux mondes.

Tantôt atmosphérique et enchanteur, tantôt plus hargneux ou déchirant, Negură Bunget nous emmène une nouvelle fois en voyage dans son univers, où la flûte et le xylophone côtoient la guitare électrique et la batterie, où le chant clair et les cris s'unissent pour nous saisir, nous séduire... Vîrstele Pămîntului n'est pas un album, mais une expérience dont vous ressortirez troublé.

9/10
 
Aux Portes Du Metal
http://www.auxportesdumetal.com/reviews/NeguraBunget/negurabunget-virstelepamintului.html

Negura Bunget est un groupe roumain de Black Metal atmosphérique formé en 1995. Après le fabuleux Om , paru en 2006, le groupe nous propose enfin sa dernière cuvée nommée Vîrstele Pamîntului .Ouvrons avant tout une parenthèse en indiquant que Negura Bunget a sorti un autre album en 2010, Maiestrit , qui est en fait un réenregistrement de Maiastru Sfetnic (2000), incluant en outre deux titres acoustiques. Cet enregistrement est le dernier avec le line-up "classique", des changements étant intervenus pour Vîrstele Pamîntului .En effet, suite à des désaccords, il y a eu séparation. Negru a toutefois décidé de poursuivre l'aventure Negura Bunget avec un nouveau line-up, tandis que Hupogrammos et Sol Faur fondaient un nouveau groupe, Dordeduh.

Avec Vîrstele Pamîntului , Negura Bunget vient de sortir un nouvel opus envoûtant. Pendant une heure, le groupe nous immerge au sein de la nature, nous enchantant avec de longs passages atmosphériques dans lesquels les claviers, très présents, la flûte de pan ou le xylophone soulignent des ambiances sombres mais enchanteresses.Les passages Black Metal ne sont pas majoritaires, priorité étant faite aux éléments Folk/Ambiant. Mais lorsqu'ils interviennent, qu'ils soient rapides ou mid-tempi, ils s'avèrent efficaces et magnifiquement intégrés au concept. Quant aux vocaux, ils constituent une autre source de satisfaction, qu'ils soient hurlés ou clairs, ils sont parfaits ! Pamînt est le premier titre, il déploie dès le début une ambiance apaisante avec cloches qui tintent, flûte de pan et guitare acoustique. Puis vient un passage narré en voix claire, qui laisse la place à la partie typiquement Black Metal, qui n'apparait qu'en fin de titre, introduite par des vocaux déchirants. L'album apporte son lot de superbes passages instrumentaux, fascinants, jamais ennuyeux, incluant du chant clair ou des passages narrés ( Umbra , le paisible Jar ou le sublime et très orchestral Întoarcerea Amurgului ).Certains titres sont plus agressifs, avec une approche plus spécifiquement Black, cependant ils n'oublient pas d'inclure ces atmosphères captivantes pour lesquelles Negura Bunget est passé maître ( Ochiul Inimii, Tara De Dincolo De Negura , Arborele Lumii ).

Vîrstele Pamîntului est un album riche, passionnant et impressionnant de maîtrise. Mais pour avoir un tableau parfait, il fallait une production à la hauteur. Rassurez-vous, c'est le cas ! Elle est excellente, en adéquation totale avec le style, soulignant à la perfection les magnifiques mélodies, les ambiances et l'osmose entre les divers instruments. En définitive, Vîrstele Pamîntului s'avère être un album incontournable et indispensable du genre !

19/20
 
Pavillon 666
http://www.pavillon666.fr/chronique-metal-4737.php

L’année 2010 sera l’année Negura bunget ou ne sera pas ! En effet les roumains sortent de la brume transylvanienne avec deux fagots sous le bras : « Maiestrit » (Cf. Chronique) et ce réel nouvel opus « Virstele pamintului » qui sort sur Code 666 avec plusieurs formats de sortie, dont cd, vinyl et coffret en bois authentique des forets roumaines. Alors que raconte ce cinquième album et ce nouveau line up ? Sent-il le sapin ?

Le moins que l’on puisse dire c’est que les fans de black attendaient de pied ferme cet album car depuis 2006 le groupe c’était fait assez discret, sans doute occupé à élaborer toutes sortes de potions magiques car le (nouveau) combo roumain est très lié avec les forces de la nature, le cosmos, l’univers et la place de l’homme dans tout ceci. Coté artwork d’ailleurs on ne se trompe pas avec un design plutôt moderne pour le style malgré tout (on évite la foret traditionnelle) pour un tronc et des branches mortes sur un fond blanc, qui est en adéquation avec la musique proposée assez ouverte.
Coté production également, on est dans le grand et le sublime avec une réalisation très propre et où tous les instruments et ambiances prennent largement leur place. Car oui attention, le groupe propose du black, mais avec beaucoup de parcimonie, juste quelques touches pour donner le coté sombre et malsain. Le reste n’est qu’ambiances atmosphériques ou folk, de toutes beautés. Le chant masculin se fait donc black et bestial, mais aussi parlé, en vieux roumain par exemple. Percussions, synthé en arrière plan mais ne prenant jamais le devant, xylophone, flute, chants divers, et tous les instruments classiques du metal, bref, une véritable osmose entre tous ces instruments traditionnels ou modernes. Il faut bien avouer que le groupe est meilleur dans les parties plus intimistes et instrumentales/ambient car ils proposent une musique personnelle, qui ne se retrouve pas forcement dans les passages black assez typiques et « classiques ». Mais les contrastes sont assez saisissants et captivants. Cloches de vaches, ambiances païennes et folk, c’est un véritable festival mystique dont il est facile de se perdre et de divaguer. Le tout avec classe et une parfaite maitrise du sujet.

La Transylvanie est donc de retour avec un sublime album qui devrait satisfaire tous les amateurs de mélodies, d’atmosphères brumeuses et parfois bucoliques. Une réussite totale pour ce groupe qui connait une très forte notoriété dans le genre et qui a bien mérité ses galons, mais qui propose ici une nouvelle page plus ouverte et variée : ne passez pas à coté de cet album aéré et réussi.

9/10
 
OBLIVION

NEGURA BUNGET

VIRSTELE PAMINTULUI (59:23 min.)

CODE666 /
So schließt sich also der Kreis der Rumänen. Eine symbolische Kullerträne im Augenwinkel machte sich letztes Jahr bemerkbar, denn so, wie es war, werden wir die Jungs nie wieder erleben. Es ist einfach schade, grundsätzlich gesehen. Aber was will man schon machen. Auch wenn es viel Hörensagen um den Split gab und gibt, über die wahren Gründe weiß man nicht wirklich viel. Am Ende ist es vielleicht so, dass es Grenzen gibt, inwiefern sich Menschen oder eine Band ändern können. Darüber hinaus kann man wohl nur sterben und sterben lassen. Nun ist die Formation wieder da, einschließlich Lebens- und Ausrufezeichen, mit dem alten Namen. Auf Maiestrit jüngst zur Hochform aufgelaufen, alten Glanz und Glorie belebt, und nun zu etwas völlig anderem sozusagen. Virstele Pamintului zeigt eindrucksvoll, dass mit jedem Ende ein Neuanfang verknüpft ist. Auch wenn es hieß Dordeduh würde es nicht leicht haben und was auch immer, von außen betrachtet war der Aderlass nicht allzu umfangreich. In stillem Gedenken, wörtlich zu nehmen. Denn dieses in mehrerlei Hinsicht neue Album besticht durch seine extrem langen, ruhigen Passagen, die so manchen Song auf gefühlt epochale Länge anwachsen lassen. Düster und tief dunkel fließt ein atmosphärischer Reigen über die Rille, der sich zwischen entfernter Folklore und Black Metal wie aus einem Guss präsentiert und mit einer ausgesprochenen Vielfalt an unterschiedlichsten Elementen, Samples und Instrumenten aufwartet, mit viel Liebe für das Detail komponiert und arrangiert. Eine kleine Herkulesaufgabe bei dieser Bandbreite, keine Frage. Schlussendlich darf es nun eine echte Freudenträne sein.
8/10 - MG
 
http://www.fueled-magazine.com/inde...virstele-pmintului&catid=34:reviews&Itemid=53

For a moment the fear existed that there would never be a Negura Bunget album again, since two of the original bandmemers left the band. So it was up to drummer Negru to come up with new members to continue his band. But what could a nearly new band create that was at least of the same quality as the previous album ‘OM’?

Band: Negură Bunget

Album: Vîrstele Pămîntului

Label: code666 Records

Release: 03/31/2010

Genre: (Ambient) Progressive Folk Black Metal


Review

I wouldn’t call it better than their previous album, but they made it at least as good. This time Negură Bunget put more folk music into the album. Yet don’t underestimate the power of the pure metal that takes it over. Often there is a twilight between these two styles, so the transition between both is great.

The album doesn’t sound as an assembly of different tracks. It is one fluent entity of music. This album is really made to be listened to. Just lay down and get drowned in the misty mountains of Romania.

The album opens with a long panflute-intro to set the ambience. A lot of wooden percussion is used, wich gives the sound a verry ‘Earthly’ sound. Over the whole album the folk/ambient pieces are mixed with the raw metalsongs. These versatility and musicaly strong compositions have multiple layers. If you listen to it a few times and focus on the instruments, you will hear that there are a lot of little ideas entertwined in the melodies.

Vîrstele Pămîntului has a great symbolic meaning, based around the number nine. For more information about this I refer to their official website.

Conclusion

Negru proved to be able to keep up the good work with Negură Bunget. Listen to the album in his completeness to feel the mood they created.

Rating

81/100

Tracklist

1. Pãmînt

2. Dacia Hiperboreanã

3. Umbra

4. Ochiul Inimii

5. Chei de Rouã

6. Ţara de Dincolo de Negurã

7. Jar

8. Arborele Lumii

9. Întoarcerea Amurgului

Links

http://www.negurabunget.com/

http://www.myspace.com/negurabunget

By Fré
 
http://www.schwermetall.ch/cdkritiken/kritik3604.php

Negură Bunget - Vîrstele Pămîntului (2010)

negurabungetvirstelepamintului.jpg
Stil: Progressive Black / Pagan Metal

Label: Code 666

Punkte: 13/13

Spielzeit: 59:37

Negura Bunget sollten eigentlich so ziemlich jedem, der sich mit anspruchsvollem Black / Pagan Metal beschäftigt, zumindest vom Namen her bekannt sein. Ende März diesen Jahres präsentierten sie den Nachfolger zu ihrem Meisterwerk "Om" - ich war gespannt, ob sie es toppen konnte...

"Vîrstele Pămîntului" beginnt mit einem wunderschönen Intro, gespielt auf einer Panflöte oder zumindest sehr ähnlich klingendem Instrument. Von der unglaublichen Wirkung und Atmosphäre dieses Titels durfte ich mich vor Kurzem auch live überzeugen – solch eine dichte Atmosphäre habe ich selten erlebt. Auch auf diesem Album kommt die Instrumentenvielfalt stark zum Tragen. Im Gegensatz zu Gruppen wie Eluveitie verfallen die Rumänen aber nicht in Schunkelstimmung, sondern lassen den Hörer dank der erhabenen Melodien in Gedanken in andere Welten abtauchen. Daher lohnt es auch nicht, einzelne Titel des Albums zu hören oder hervorzuheben, da alles irgendwie "verbunden" klingt und man es am Stück hören muss. Ansonsten glaube ich nicht, dass sich die geschaffene Atmosphäre genauso entfalten kann. Dabei ist es auch nicht weiter tragisch, dass alle Texte auf Rumänisch verfasst sind. Die Bedeutung von diesen wäre sicherlich interessant zu erfahren, meiner Meinung nach ist es aber wesentlich interessanter, den Titeln eine eigene Bedeutung zukommen zu lassen. Dafür ist es wahrscheinlich noch eher förderlich, dass die Texte den Meisten ein Rätsel bleiben werden. Über die Produktion braucht man an sich auch nicht allzu viele Worte verlieren. Diese ist der Musik sehr angemessen, es sind also alle Instrumente und Feinheiten zu hören – wer "Om" kennt, wird wissen, was ich meine.

Bleibt festzuhalten: "Vîrstele Pămîntului" kann ich jedem anspruchsvollen Black / Pagan-Hörer wärmstens empfehlen – dieses Album ist höchstwahrscheinlich eines der besten und wertvollsten, das in diesem Jahr veröffentlicht wird. Volle Punktzahl!
 
http://www.corazine.com/articles/n/negura-bunget/reviews/virstele-pamintului.aspx

Sorry for not getting the diacritics right, but I'm not going to search for html codes. (The webmaster can, though, if he feels like it - wink wink.) Negura Bunget has been releasing albums for almost fifteen years now, and each time it's been "transilvanian black metal art" indeed, highly praised by reviewers and fans alike.
"Virstele Pamintului" - translatable as "The Ages of the Earth" - is probably the first album ever that I won't and can't review in my otherwise succinct but hasty approach (by which I mean, for example, skipping or fast-forwarding some tracks if it's too tedious or already clear-cut). The opening track sent a few shivers down my spine, and grandiose visions, of man humble against the sanctum that is vast nature, shimmered in front of my eyes. If you've never heard NB before, don't imagine it as your typical raw, screeching underground trio. Nope, we're dealing with a sextet here, and that opens up possibilities to a myriad of folk instruments and influences. As a consequence, I nearly find NB to be more art than black metal: the atmospheric prowess of this band is immeasurable, really. Different emotions, styles and soundscapes are commixed: the synths spell out grandeur or ominous for you, and when the distorted guitars drop out, anything between the esoteric and the ethereal is imaginable. Of course, there's plenty of blasting and screaming going on to keep NB within black-metal-land, but even then some riffs and twists make you blink twice.
NB is underground and it's black metal. Usually, that's a combination to shy away from. But if you've heard these Romanians, you'll know: this isn't exactly material you should associate with the genre of die-hard old school blackies (throw in some more feedback and noise, please!). "Virstele Pamintului" is another one of NB's displays of musical versatility and intelligence; like-minded fans will see their cravings completely fulfilled.
 
http://www.metalfan.nl/reviews.php?id=6218

Negură Bunget viel recentelijk vooral op door vage berichten over de situatie binnen de band. Eerst was er sprake van dat de band was opgedoekt en toen bestond Negură Bunget toch weer. In ieder geval zijn Huppogrammos en Sol Faur niet meer van de partij en heeft drummer Negru een nieuwe band om zich heen geschaard. Het resultaat van deze nieuwe line-up draagt de naam Vîrstele Pămîntului.

De Roemenen maakten altijd al een ietwat ‘ander’ soort black metal. Geen Satan, hel en verdoemenis, maar eerder een spirituele en zowaar positieve vorm van dit doorgaans zo zwarte en misantropische genre. Muzikaal had Negură Bunget haar voorlopige hoogtepunt gevonden in het album Om. Vîrstele Pămîntului is wederom een album dat met een bewonderenswaardige liefde voor detail gemaakt is maar me niet direct zo bij de strot grijpt als Om toen deed. Het black metal element is verder teruggeschroeft en de folk elementen zijn nog prominenter op de voorgrond getreden. Zo wordt er veel gebruik gemaakt van traditionele instrumenten en wordt er soms een ambiente en bijna meditatieve sfeer gecreëerd. Zo begint de plaat met het nummer Pamint, een bijna zeven minuten durend nummer dat de eerste vijf minuten uit een soort panfluit, houten percussie en allerlei riedeltjes bestaat.

Desondanks weet de band nog altijd een prima stuk sfeervolle black metal te maken, met inventieve riffs, kippenvel opwekkende solo’s en bezwerende keyboard passages, die vloeiend overlopen van bombast (zonder kitsch) tot ingetogen en melancholisch zoals in de nummers Ochiul Inimii en Tara De Dincolo De Negura bewezen wordt. Echter is naar mijn smaak dat element iets te ver naar de achtergrond geschoven. Nu overheersen de fluiten, de traditionele percussie en de niet versterkte snaarinstrumenten. Dit is echter een persoonlijke mening en ik kan me voorstellen dat dit juist iets is dat voor veel fans Negură Bunget boven de grijze massa aan black metalbands laat uitsteken.

Vîrstele Pămîntului is een album dat je ondergaat als luisteraar. Negru heeft bewezen met deze nieuwe line-up een album neer te zetten dat zeker de naam Negură Bunget waardig is en de fans zullen zeker niet teleurgesteld worden.

Score: 86 / 100
Reviewer: Jan
 
http://www.friedhof-magazine.com/criticas_detalle.php?id=2545


[SIZE=-1]Negură Bunget (Romania)
"Vîrstele Pămîntului" - CD (2010)
Sello: Code666 Records
Género: Folk Black Metal
9.00 / 10[/SIZE]
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Yo ya lo tengo claro. Tenemos candidato a trabajo del año. Tras su paso por tierras Íberas y un soberbio trabajo llamado “Om”, seguro que muy pocos a estas alturas desconocen el nombre de Negură Bunget.
Situémonos. Negură Bunget sufre en 2009 una dolorosa escisión entre sus filas. Las disputas entre Negru y los otros dos integrantes, Sol Faur y Hupogrammos llevaron a la banda a una ruptura que dio lugar a la permanencia, polémica y muy discutida, de Negură Bunget bajo el liderazgo de Negru y a la creación de Dordeduh por parte del resto de implicados. Unas escuchas a Dordeduh en su Myspace –lo poco que tienen y ojo que se marcan una cover del “Om”-, nos hace pensar en la lógica evolución de los propios Negură bajo otro nombre. Sin embargo, “Vîrstele pămîntului”, no deja de ser un perfecto candidato para sucesión de aquella obra maestra llamada “Om”. En este punto me pregunto cuál fue la contribución de los viejos integrantes en “Vîrstele pămîntului”, si su salida fue prematura o bien cuando ya había temas forjados que continuaron los nuevos integrantes. Pero de una cosa no hay duda, estamos ante dos bandas bajo la misma semilla (aunque una de ellas mantenga el nombre).
Los actuales miembros de Negura tenían un duro trabajo, continuar la estela dejada por “Om”, una obra soberbia inigualable. “Vîrstele pămîntului” rompe toda duda aunque en mi opinión no supera a la obra que encumbró a los rumanos. Emotividad, melancolía, misticismo, una perfecta simbiosis de Metal Extremo y un profundísimo Folk autóctono. Los sonidos de la tierra que se entremezclan con el rugir y la desesperación de la música extrema. Una música telúrica con ambientación perfecta para una banda sonora. Los sonidos de los instrumentos tradicionales arcaicos de percusión y viento, junto con la lírica, nos sumergen en la vida, creencias y ritos ancestrales de aquellos moradores de la antigua Dacia. Una llamada a la Madre Naturaleza.
Odio y rabia, melancolía, desesperación, una obra maestra llena de sentimiento, pasión que desemboca en un éxtasis sonoro. Combinaciones perfectas. Algo a lo que nos tienen acostumbrados pero, un dato importante, la presencia de Black Metal se reduce en el conjunto, los medios tiempos, la calma en el ritmo, e incluso un protagonismo algo mayor por parte de los sonidos folclóricos –aunque tampoco sabría establecer la medida- son ahora la singularidad de este trabajo.
Sus nuevos vocalistas, Corb y aGer, continúan a la perfección la labor dejada por Hupogrammos aunque desprenden un sentimiento ligeramente menos pasional –pese a doblarse en ciertas ocasiones- y unos registros menos agónicos. En las voces limpias escuchamos narraciones esculpidas en lenguas perdidas o autóctonas, ahondando en el sentimiento más sincero y tradicional. Las guitarras, con sus entrelazadas y complejas melodías, dibujan esa amalgama de raíces reflejadas gráficamente en su espectacular art-work; aunque no terminan de alcanzar la complejidad de anteriores entregas como “´n Crugu Bradului” o de “Om”, siguen mostrando la autenticidad compositiva de los rumanos. Pierden en pequeñas dosis ese halo de misterio e infinita oscuridad pero ganan en melancolía; Unos sonidos más “directos”, producción más limpia, y como ya venía diciendo, las guitarras en conjunto son más melódicas y menos rebuscadas, menos disonantes, con un resultado que podríamos considerar menos “progresivo” y “experimental” –una característica fundamental de su predecesor-. Una obra impresionante, de calidad indiscutible y sobre todo, diferente a su predecesor. Por más que pueda añadir a estas líneas, jamás terminaría de expresar todo el contenido de esta obra. Es vuestro turno.
Cerrad los ojos y sumergíos en las profundidades de los Cárpatos.



Reseñado por: Kramthal el 16 / 5 / 2010
 
http://www.corazine.com/articles/n/negura-bunget/reviews/virstele-pamintului-(2).aspx

"Virstele Pamintului" is a soul-hypnotizing immersion into an abyss of blackened beauty. I can't understand a word Negura Bunget is saying, and that's not just because of the riveting vocal searing; I don't understand the language! But it's really not necessary for immense enjoyment of this black metal triumph. Paganism comes alive and what you don't understand via the lyrics you gather the feel of through the somewhat unusual softer moments on the disc, which do conjure melodically the flavors of something old and pre-Christian, vintage and darkly holy. The crisp production helps these softer stretches (of which there are several) to shine and also allows for total appreciation of the blistering harshness of the full-tilt metallic sections. And even those are overflowing with the kind of bleak melodies that make black metal so gorgeous in its dense shadow kind of way. The songwriting is impeccable and the execution of said songwriting blooms to fruition in a solid, shifting mass of black metal deliciousness. This is artful but utterly faithful to the genre's aesthetic, displaying craftsmanship and intelligence and not just blaring vitriol. "Virstele Pamintului" sets a high standard for the genre, and it's a tribute to the album's efficacy that it is as solid a piece of metalwork as that to be found on bigger labels. I'd put this head-to-head quality-wise with anything Dimmu Borgir or Akercocke has to offer.
 
http://www.seaoftranquility.org/reviews.php?op=showcontent&id=8960

Now this is a band that has yet to disappoint me. This Transylvanian black metal act has been releasing high quality albums, with an unmistakable and different approach to the art. I became aware of Negura Bunget in 2002 with 'N Crugu Bradului, which made a strong impression on me, only to fall under the spell even deeply with OM. The least I can say is that 2010 started out with great releases from Nechochwen, Bifröst and now with this latest release from Negura Bunget. Ambient/ ghostly keyboards, Transylvanian lyrics, eerie atmosphere, traditional instruments including pan flute, xylophone and black metal elements combine to form a quite unique sonic structure. You know you are into Romanian territories, plunged directly into their folklore and you can almost smell their land and feel their spirits. Virstele Pamintului is jam- packed with atmosphere and folksy parts, especially in the first half of the album. Then, more black metal tonalities are brought into play. Still, the Transylvania spell works his way through to your ears. At some point, on "Arborele Lumii", you are right into darkness and mysticism in this great and ghostly instrumental piece. There are quite a few acoustic guitar moments scattered throughout this excellent album, as well as some more traditional stringed instruments. The compositions are lengthy and pretty elaborate while avoiding falling into the type of music that goes nowhere, so to speak. Of the nine tracks, "Pamint", " Umbra" and Arborele Lumii" are my favorite pieces.
 
http://www.angelfire.com/rock/e4/july2010.html#negurabunget

Rating: 3 stars!

I'll be blunt with you, the music on this disc is very "soundtrack" like, it's atmospheric & interesting, but the entire package is written in another language & I can't figure out a damn thing that's written or even said on this disc so I gave it 3 stars because it's got cool packaging, the music isn't bad, but none of it translates for someone who only speaks English.
 
http://highwiredaze.com/virstelerev

Last year, the classic lineup of Negură Bunget completed Măiestrit a re-imagining of an earlier work entitled Măiastru Sfetnic. This would be the last time the trio would work together, as the old irreconcilable differences pretty much tore the band apart. All that remained from the original lineup was drummer Negru – and instead of languishing in utter obscurity, Negru went ahead and assembled a whole new membership of musicians. Judging by what’s heard on their latest offering Vîrstele Pămîntului, a true renaissance has begun – a melding of like-minded individuals coming up with a work of dark art that is absolutely staggering in scope. Based out of the historic and mysterious country known as Romania, there is much darkness and intrigue to be found within the nine gripping compositions.

Translated as “The Ages Of The Land/Earth,” Vîrstele Pămîntului is an album about embracing your destiny, and even though it’s recorded in their native language, there is no denying the power and passion the songs maintain. Starting off with the haunting pan whistle refrains of Pamint, the masterworks are simply wondrous to behold. Bringing the traveler into the mystical world of Transylvania, Negură Bunget manage to send one on a spiritual journey of sound tapestries that are grand and majestic. Progressive without being pretentious, calling what Negură Bunget achieves “Black Metal” (or any confining label at all) is only simplifying the overall listening experience.
Those into the complex, visionary work from the Negură Bunget of yore will not be disappointed. Vîrstele Pămîntului is an epic that stands an impressive continuation of the band’s musical journey. From the impassioned strains of Dacia Hiperboreana to the somber otherworldly melodies of Întoarcerea Amurgului, Vîrstele Pămîntului is bound to become a favorite for those who demand to be challenged and enlightened by their own personal musical selections.

There is plenty is celebrate about with Negură Bunget in the year 2010 – and with Vîrstele Pămîntului, the newly revamped band has delivered an awe-inspiring masterpiece cementing their already glorious legacy.

The Negură Bunget collective for this new and wondrous age includes Ageru Pamintului – vocals, percussions, plus folk / archaic instruments, Inia Dinia on keyboards, Corb on vocals and guitars, Spin on guitars, Gadinet in bass, and of course the enigmatic Negru on drums, percussion, and archaic instruments. A significant work of dark artistry from the metal underground.

(Review by Kenneth Morton)