Enid first reviews

http://www.vs-webzine.com/ind.php?a...php&id_news=3256&actdroite=kmenunew-first.php

Deux années de silence et de métissage d?influences dans la confidentialité de son sous-sol auront donc été nécessaire pour que le sympathique autodidacte à la brosse Martin Wiese amène « Gradwanderer » sur la ligne de départ, et pour que l?on puisse a posteriori se rendre compte du caractère transitoire de son prédécesseur « Seelenspiegel » sur l?échelle d?une ambition artistique aussi spacieuse que volage. Une chose est certaine : le premier qui ira encore sortir les sempiternelles comparaisons avec Summoning n?aura à coup sûr pas écouté cet album. Car si ce qu?Enid ont conçu jusqu?à présent tenait encore dans une bulle créatrice, « Gradwanderer » marque son éclatement en fanfare, et bien malin celui qui pourrait déduire d?un blind-test à quel groupe il a affaire ? peut-être en s?orientant à la voix emblématique de Herr Wiese? et encore, il y a aussi du nouveau de ce côté là. Mais remettons les choses dans le bon ordre, si tant est que le magma aux remous incessants qu?est « Gradwanderer » nous le permette.
Constatation number one : ceux qui se demandaient à quoi bon le chant black sur « Seelenspiegel » auront un cheval de bataille de moins, car celui-ci a disparu corps et biens, laissant Martin faire étalage à loisir de l?étendue de son organe lyrique, ce qui ? pour ceux qui débarquent ? couvre à peu près tous les registres du troubadour au ténor en passant par le chant de type sacral blindé aux effets de réverbération sous coupole. Cette évolution n?étant pas franchement une surprise, pas la peine d?en faire une aire de débat.
Constatation number two : il n?existe plus de fil conducteur comme ceux qui, avec chaque album précédent, déterminaient la ligne globale. « Nachtgedanken » était fantasy, « Abshiedsreigen » était mélancolique, « Seelenspiegel » était un peu des deux en plus mature avec une grosse touche d?introspection, « Gradwanderer » n?est plus rien de concret ? ou tout ce qu?on veut à la fois, c?est selon. Pourtant les premières mesures de « Chimera » ne laissent rien présager de très insolite? Attaque dans le vif avec une déclamation vocale très « entrée en scène », grosse douche de synthé, jonction instantanée vers une première passade de guitares typiquement Enid doublée de ch?urs calqués sur la mélodie, accalmie et escapade bucolique au piano vite rejointe par une volée de rythmiques de transition, reprise du mouvement initial colorée par une première guitare aussi propre sur elle que libertine par opposition à une section rythmique assez figée. A peine deux minutes se sont écoulées et, même s?il s?est déjà passé pas mal de choses, et de belles choses de surcroît, impossible de soupçonner une seule seconde que l?on va naviguer sur autre chose qu?un affluent « logique » de la discographie du groupe jusque là. On commence toutefois à lever un sourcil interloqué à l?occasion d?une première tirade solo de Martin Wiese, pour constater que la voix qui sort des enceintes ne nous est plus aussi familière. Ce n?est pas tant une question de spectre vocal que de modifications dans la manière de chanter ? le timbre est devenu moins rentré et bien plus proéminent, n?hésitant pas à amplifier les syllabes ouvertes et les trémolos, un peu à la façon d?un hybride de crooner et de bon vocaliste de heavy. Manifestement, l?interprète aussi talentueux que sobre s?est sensiblement mué en un leader qui revendique la convergence des regards et veut sa musique au service de son atout majeur. A ce stade du temps de jeu ce n?est pas encore une affaire d?état, mais on peut déjà hésiter entre le plaisir de constater une émancipation accomplie et le léger embarras d?y déceler un embryon de suffisance?
Puis arrive « An Ode to the Forlorn », sur lequel la musique s?écarte pour la première fois des sentiers balisés, lorsqu?une intro énergique dans la relative continuité du premier morceau plonge, comme tombée subitement d?une falaise, dans une étrange torpeur ambient visitée par une flûte de pan et un rideau de percussions atypiques (ethniques ?). Pas le temps de se dire que ce pourrait être du Raison d?Être si le ton général en était plus anémique, et la guitare s?abat de nouveau comme une guillotine, happe l?ambiance préalable en l?espace de deux mesures et, stupeur, se lance dans un intermède rugueux et angulaire proche du stoner au lieu de reconduire aux sources du morceau? Clairement, il y a un peu de quoi perdre le nord, non pas tant à cause de la variété des parties en elle-même ? d?ailleurs toutes exécutées avec une classe infinie ? qu?étreint par l?interrogation : est-ce que ces pièces de puzzle sont vraiment faites pour s?emboîter ?
Bien sûr on commence à avoir l?habitude des artistes qui font le grand écart au-dessus d?un catalogue de styles panachés, parfois antagonistes. D?Arcturus à Ephel Duath en passant par Solefald, il faut désormais davantage que les doigts de main et de pied pour répertorier les groupes qui se sont fait une spécialité d?oser les intégrations les plus exotiques dans leur metal (jazz, wrold, blues, tribe, electro pour ne citer que quelques exemples?)
Parlons en de Solefald, car c?est peut-être à la mesure de ce dont l?on sait capable cette paire de cinglés norvégiens que l?on peut le mieux mesurer ce qui fait encore défaut à Enid pour pouvoir prétendre à une place dans le club des grands alchimistes de la gamme. Solefald c?est le prodige d?une fertilité sans limites gravée sur un mélange de grande érudition musicale et de savoir-faire manuel exceptionnel. Leur musique, qui réunit fluidité, facilité déconcertante et (caractères gras s?il vous plaît !) cohérence, est un tableau baroque aux mille techniques, bardé d?entrelacs en trompe-l?oreille et de motifs moirés propres à suramplifier l?imagination visuelle. La folie de Solefald s?épanche dans un tout, l?éclectisme d?Enid intervient quant à lui davantage par segments, il est donc à la fois moins flamboyant et plus incommode à ingérer, même si moins gavant sur le moment.
Pour passer rapidement en revue les particularités essentielles des autres titres, on dira que deux d?entre eux sont ni plus ni moins des ballades traversées par quelques motifs de type medieval fantasy qui rappellent ? plus en forme de flash-back que de déclaration d?intention ? d?où vient Enid. Et tandis que le désordonné mais très bon « Exemption » a valeur de mini-opéra, « When the Last Glow Flies » greffe une peau symphonique assez soundtrack sur un thrash binaire bon-enfant qui serait bien nu sans cela (une « limite » ponctuelle du non-guitariste Wiese).
Gros coup de froid sur « The Burning of the Sea » qui s?ouvre sur d?ignobles vocaux be-bop combinés à une rengaine de cabaret digne d?un Michel Jonasz ? certes au sommet de son art, mais quand même? Le groupe savait pertinemment le type de réaction auxquelles il s?exposait avec cette bravade que, personnellement, je ne suis pas loin de considérer comme un manque de respect envers un auditoire metal, même ouvert.
« Herbststurm », repris de l?album « Abschiedsreigen » en guise de clôture, remet heureusement les pendules à l?heure sans pour autant parvenir à convaincre plus que ça. Surchargé de parties vocales et un peu trop arrondi dans les angles, il ne recouvre jamais l?énergie et le charme spontané de l?original. Dommage?
Vouloir cartographier un tel exercice de cosmopolitisme musical serait tout autant une perte de temps qu?une invitation à la migraine. Si bien qu?en fait d??uvre composite en forme de nouvelle passerelle inter-styles, l?impression dominante est que Martin Wiese essaye surtout ? consciemment ou pas ? de caser dans un format album au moins un spécimen de chacune des nombreuses facettes du polyhèdre constituant sa palette de goûts et d?influences. Il prend ainsi un double risque. Le premier, logique et inaliénable, de ne pas plaire à tout le monde ? voire de déplaire à tout le monde à un moment donné de l?album. Le deuxième, plus embarrassant, de complexifier l?équation par la multiplication des inconnues, donc d?en raréfier la solution. Ce qui arrive n?est donc pas un accident : parmi les innombrables combinaisons et raccords tentés au fil des morceaux, plusieurs sont tellement tirés par les cheveux qu?il est difficile, en tant qu?auditeur, de s?installer dans une découverte polarisée sans être sans cesse bousculé hors de cet écosystème instable de sons et d?images qui commutent sans attendre. Et même une fois l?habitude prise, le morcellement reste le même, et le monde dépeint par Enid, avec son éparpillement d?un titre à l?autre, ses coups de boosters outranciers, ses romantismes trop vite suspendus ou ? a contrario ? ses longueurs, reste prisonnier d?un prisme inaccessible dont on ne peut qu?observer les modulations orageuses en spectateur désarmé. L?indécision qui caractérise la musique se reporte jusque sur l?artwork, sorte de composition graphique minimaliste sans vie pour laquelle je ne saurais m?enthousiasmer même si on venait m?en expliquer par le menu l?étendue symbolique. Je ne mettrais pas ma main à couper que les velléités ci-affirmées d?endosser un costume d?arlequin avant-gardiste rencontrent un écho volumineux. Moins flagrant certainement, le clash pourra néanmoins rappeler ce que Rakoth ont « infligé » à leurs admirateurs sur leur petit dernier (« Tiny Deaths »), et à son image il ne fait aucun doute que le following d?Enid n?échappera pas à la division, probablement définitive.
La vision artistique de Martin Wiese et ma vision de son art auront donc hélas pris congé l?une de l?autre à partir de « Seelenspiegel », album sur lequel elles traversaient déjà, ponctuellement, des zones de non-recoupement. En fait ce qui me dissuade de « Gradwanderer », c?est un peu ce qui me dissuade de bien des ?uvres classiques pourtant fort bien cotées (et à juste titre sans aucun doute) : je ne m?y reconnais pas, et cherche vainement à ce que la musique m?emmène plus loin que les méandres étrangers d?un cerveau surdoué? Je suis assez déçu et redoute ? un peu en connaissance de cause il faut dire ? que le futur d?Enid ne se conjugue au conditionnel?
 
www.versacrum.com

Enid: Gradwanderer (CD - Code 666/Audioglobe, 2004). Bello questo lavoro dei tedeschi Enid. L?insieme dei nove pezzi ci propone un approccio eclettico che spazia dal gothic metal, melodico e potente con ampio uso di tastiere o di inserti sinfonici (?Chimera?, ?An ode to the forlorn?, che ha una struttura speed, la title track) folk ballads a tratti molto seventies (?Silent Stage?, ?Die Seelensteine?), ruvido gothic rock vagamente alla Rubicon (?When the last glow flies?, ? Herbststurm?), sprazzi epici sinfonico strumentali (?Exemption?), o sorprendenti (e forse un pò incongrue?) incursioni nel blues e nello swing ?a cappella? (?The burning of the sea?). Ma l?eclettismo e la varietà dei generi non sono fine a se stessi, ma anzi risultano uniformati da un notevole carattere e da una personalità grintosa, da un?attitudine molto ?rock?, che rende il tutto fruibile con immediatezza e facilità. Notevole inoltre la partitura vocale , in inglese ed in tedesco, caratterizzata da una vasta varietà di estensione, a volte ai limiti del virtuosismo (i frequenti rimandi al gregoriano) che richiamano spesso in maniera diretta ed esplicita lo stile degli svizzeri Dark Reality. Davvero piacevole. Web: http://www.code666.net/. (Manfred)
 
http://www.lordsofmetal.nl/showreview.php?id=3789&lang=nl

Vera: Dit is voer voor lieden die na elk nummer een andere cd opzetten. Bij Enid heb je immers alle stijlen op één cd. Ik herinner me Enid als een black metal groep die vanaf 2000 (cd ?Abschiedsreigen?) ging experimenteren met meerdere stijlen. Klassiek en folk invloeden waren daar de belangrijksten van. Zo?n overgang gaat al eens gepaard met de nodige kinderziekten en/of onbeholpen breaks, maar nu Enid al zijn derde album in het ?rustigere? genre uitbrengt, zouden ze hun draai toch al gevonden moeten hebben. De black metal invloeden zijn nu helemaal verdwenen en er wordt gezongen met een gewone stem. ?Gradwanderer? is een eigenzinnig album geworden waarop interessante muziek te vinden is, maar niet alles is even geslaagd. Bovendien moet je er met een heel open geest naar luisteren, want metal is het niet.

In de eerste nummers is dit nog niet zo te merken want ?Chimera? en ?An Ode To The Forlorn? zijn stevige gothic rock nummers met heldere zang en adequate versnellingen die het vuur van weleer nog een beetje doen oplaaien. De zang is niet altijd even toonvast, maar verder duiken er ook hier al snufjes op die het geheel interessant houden. ?Silent Stage? is een gevoelig gezongen stukje introverte schoonheid dat ik best kan appreciëren. Denk even aan troubadours met enige weemoed in de stem. Ridders op witte paarden draven aan in het daarop volgende Middeleeuws getinte ??Gradwanderer? dat een goed evenwicht vindt tussen gezongen overpeinzingen, zware orkestrale arrangementen en incidentiele stukken rockgitaar die lekker loos gaan. Een sterke compositie, in het Duits gezongen.

Met ?Die Seelensteine? zullen ze alleen succes oogsten rond kampvuren in het Duitse taalgebied. Met zijn zestien minuten wordt het ronduit slaapverwekkend. De kunstzinnige stembuigingen missen bovendien elke natuurlijkheid. Wakker geschud worden we door een Toto pianootje (Hold the line). ?When The Last Glow Flies? heeft een progressieve inslag door de vele tempowisselingen terwijl de orkestrale uitvallen me dan weer aan John Miles doen denken. Zitten we dan al eerder op Night Of The Proms, zal u zich afvragen. Wel, bij Enid kan alles want ?Exemption? opent met samenzang en melodieuze gitaren, maar drijft verder en verder van de rock af. Hier trachten ze met hun mannelijke koren Queen te evenaren (maar niet op dat niveau welteverstaan). Enid wordt meer en meer een band die van alle walletjes tracht te eten. Nu maken ze een geintje, denk je, als een doo-wop refreintje ?The Burning Of The Sea? opent. Maar nee, wat volgt is oude blues met een vettig randje, maar dat hier verder niks te zoeken heeft. De bonus track ?Herbststurm? is een up tempo nummer waarin ze plots weer ongestoord rocken.

Enid wilt wel cultureel bezig zijn, maar of dit echt gaat aanslaan is de vraag. En ik vraag me af wat je je moet voorstellen bij een Enid concert, vooropgesteld dat ze naar buiten zouden treden met deze spielerei. Alleen voor wispelturige zielen zou ik stellen.

Score 68/100 (toelichting)
 
from www.crypticmadness.com by Klaair

Enid :
Enid est né de l'alliance entre Martin Wiese et Florian Dammasch (Alboîn). Un pianiste/ chanteur classique et un amateur de metal, plus particulièrement black. Les albums se faisaient en mélangeant subtilement le savoir faire des deux...
"Se faisaient" dis-je...oui, il semble que pour ce nouvel album les principes de compositions aient été revus.... Déja dans la promo de code 666 on pouvait lire que "Gradwanderer" ne devait pas être considéré seulement comme le quatrième album mais plutôt comme une évolution etc ...
Martin Wiese a pris les rennes et déja, avant l'enregistrement de l'album, le batteur et le guitariste lead on été remplacés....
J'ai reécouté quelques vieux titres pour pouvoir faire la comparaison... la voix black a été suprimée déja, la voix de Martin occupe désormais toute la place, il a également modifié sa façon de chanter en adoptant un chant bien plus personnel difficile à supporter par moments... Les passages black et tout bonnement metal se font rares ...
"ah c'est donc maintenant destiné à un public avec plus d'ouverture d'esprit ?" c'est la question qu'on pourrai poser..Je ne suis pas de tout ceux qui tournent le dos à un groupe dès qu'il sort des sentiers battus... ayant choisi de recevoir toutes les promos de code666 j'ai justement un attirance pour toute musique non accadémique. Eh bien là non, cet album a du mal à passer....non. Même si Enid en perdant des anciens fans s'en fera de nouveaux... Ici les solos de guitares et bonnes mélodies ont été remplacés par un piano franchement insipide à ses heures. Quelques bons titres nous font encore reconnaitre "le Enid de toujours" comme "Chimeria" et "Gradwanderer" mais le reste , c'est long, répétitif et pompeux! trop brillant, trop lisse.
3/6
 
http://www.metal-observer.com/articles.php?lid=1&sid=1&id=6105

Moods do swing. Analysing the mood settings in ENID's compositions is a demanding task. In fact, the bands fourth album dubbed Gradwanderer makes reviewing a hard job. Oh well I'll give it a shot, it's my job right?
The music does a lot to you. I'm amazed by the musical knowledge of these German pioneers of Independent Metal (yep, that's what the style description says). Abilities are unlimited. Imagine OPETH's awe inspiring song writing talents put together with a wide range of genres both Metal and non Metal.
ENID are bound to their skills and use them in every song. Chimera starts the show in splendour with its wintry atmospheres and sentimental melodies, a very good song although not the most complex material they can come up with. On An Ode To The Forlorn the band starts to test you; this song has many different moods, it's a full ENID shakedown, the full monty of these guys, I?m at loss for words here, really.
Vocals are sung in German and English. The vocals of Martin Wiese never tend to have a distinctive character except for the obvious Trickster G. (previously known as Garm of ULVER or Fiery B. Maelstrom of BORKNAGAR) influence. The band uses clean vocals and clean vocals only but toy with different harmonies and lots of variation. I really like the vocal work in ?The Silent Stage?; more of a singer/songwriter type of song it has a very innocent theme, the vocals really share the feelings of the piano, one of my faves definitely.
The last influence I expected to hear from ENID were America's BOSTON. That famous keyboard arrangement from the 70's classic Hold The Line resounds throughout the songs, which is a lot more Rock oriented. The peak of the album is the 15-minute epic folk ballad Der Seelensteine. This has got to be one of the best tracks outside the Metal genre that I've heard in a long time. There's no point for me to describe the beauty of this song, you just have to hear it for yourself.
This might sound like an over-the-top-difficult-to-get-into-forest-progressive-avant-garde CD; well, it is sort of but never fear though, there's still Metal for you to hear. The title cut crosses over to Black Metal blast beats and fast melodic guitars counteracting the epic interludes, quite an interesting track.
I could write two or three pages more but Gradwanderer is one of those albums that must be heard to be believed, simply a fresh output of art that deserves to be heard. Closing words: Fantastic and interesting CD. (Online April 30, 2004)
9/10
 
http://www.maelstrom.nu/ezine/revie..._rs=3&osCsid=51515ad987b7deaeecde6cc564ea5a7b

No one will ever believe it, but Enid?s Gradwanderer might be the power metal album of the year. People who are bored by the genre?s redundancies won?t get this comparison, and the majority of those who line up to get the latest Primal Fear or Hammerfall record won?t get it either. Power metal is stringently confined to clear-cut elements, and it ? just like any other musical style ? must conform to these cookie cutter forms in order to be a success.

But Enid have balls. Huge balls made of iron. It also helps that they?re off their fucking heads. What other explanation could there be for track 8, "The Burning of the Sea," a glorious train wreck of scat with metal drumming and guitars?

But rewind to the beginning of the record. Enid?s unconventionality sounds most immediately like the exotic, medicated Falconer. Songs that are alternately so very metal, and then completely the farthest thing from it. Songs that pour on the sweeping metal melodicism and bombast ("Gradwanderer") but feature just as much subdued subtlety ("Die Seelensteine") that listening to the CD in the car only tells part of the album?s story. And simply because Enid has solved the enigma that has plagued power metal bands for years, namely, being able to write a slow song (they call ?em ballads in the genre) that doesn?t suck, makes the band a godsend.

Going hand in hand with the uniquely adventurous, genre-defying music are the vocals of Martin Wiese, whose powerful choral arrangements propel the songs as strongly as his delicate musings in both English and German (whose lyrics on this album come across with the most stirring emotion). And, yeah, the scat parts also rule, as ridiculous as they are.

But ridiculous is as ridiculous does. Ridiculous beats boring and run-of-the-mill any day around Maelstrom HQ. And the only thing standing in the way of Enid making a perfect album is the exclusion of synthesized instruments for actual violins and flutes, something that we can only hope for next time. Regardless, Gradwanderer is utterly essential, but sadly only to a woefully limited audience that will be able to appreciate it. Still, if you like Falconer and the overall sound of Prophecy Productions? catalog, get out your wallet. (9.3/10)
 
metalmessage.de

ENID
?Gradwanderer?
(Code 666) 7/10
Sänger und Pianist Martin Wiese samt Gitarrist Florian Dammasch alias Alboîn Goldmund melden sich mit der romantischen Spielgruppe ENID als Musiker zurück. Digitale Hilfe in Form von beispielsweise Drumcomputern gab es diesmal keine, so halfen gemietete Studiomusiker aus, was der Authentizität des Gesamtsounds sehr förderlich ist. Die Produktion ihres letzten Werkes ?Seelenspiegel? stellte wohl niemand so recht zufrieden, daher wandte man sich für ?Gradwanderer? an Soundtüftler Patrick Damiani vom Karlsruher Tidal Wave-Studio, welcher sich bisher beispielsweise mit der Kunst von Falkenbach einen ganz guten Namen machte. Auch von ENID gut gemacht, denn nun klingen ihre neuen Dramenlieder doch gleich mal um einiges besser. Die Musik von ENID litt meiner Meinung nach bisher stets ein klein wenig darunter, dass einem Übermaß an Ideen jeweils nur eine gewisse Abspieldauer in Albumlänge zur Verfügung stand, wodurch manche der bisherigen Stücke leicht überladen schienen. Dieses Problem wurde offenbar klar erkannt, denn es scheint auf dem neuen Werk nicht mehr präsent zu sein. Dafür abermalig forciert orchestraler Dark Metal, scheinbar erstmals in vollendet ausgehärteter Klangfärbung, konturiert von vollkommen beseelten Chören ästhetisch wohl nicht mehr zu steigernder Inszenierung. So begeistert mich vor allem der Opener ?Chimera?, dessen begeisternd eingängiger Refrain, vorgetragen mit fesselndem Dualgesang, schier nicht mehr aus dem Kopf geht. Ein starker Auftakt. Und ENID wären nicht ENID, hätten nicht erneut die schon typischen, besinnlich lamentierenden Passagen poetischer Natur ihre Wege sanft zwischen die neuen Kompositionen gefunden. So weist auch der ?Gradwanderer? zwischen schwelgend epischen und mit dezenter Härte vorgetragenen Liedern einige mit klagender Stimmfärbung gesprochene Passagen auf, die für angenehme Momente entspannter Zurücklehnung garantieren. Vereinzelt wohldosierte Ambient-Parts können die ohnehin altertümliche Gesamtstimmung noch um ein Vielfaches potenzieren. Für einen glatten künstlerischen Totalausfall gegenüber dem ansonsten immens reizvolle Mittelalter-Stimmungen erzeugenden Songmaterial halte ich dagegen den achten Song ?The Burning Of The Sea?. Dieser geht mit nur allzu klischeehaft inszenierten Blues-Anleihen und mitunter extrem nervend phrasiertem Gesang einher ? passt hier also so gut dazu wie Schlagsahne auf einer Weißwurst. Wahrlich eine schallende Ohrfeige für einen leidenschaftlichen ENID-Liebhaber wie mich. Sicherlich Ansichtssache, doch das wäre echt nicht nötig gewesen.

Markus Eck
 
www.benzoworld.com

Tornano ancora una volta i tedeschi Enid, con la loro musica venata di folk. Partiti come combo black metal sinfonico fortemente venato di folk, si sono evoluti fino a diventare la band di "Gradwanderer". Definire questo nuovo album come sympho black sarebbe una stupidaggine, in quanto oramai la band ha intrapreso altre strade. "Chimera" mostra il lato più sinfonico della band tedesca, che alle pomposità abbinano un metallo rapido e catchy come lo potrebbero intendere dei proto-Nightwish. La senzazione è comunque breve, perché "An ode to the forlorn" e la title track mostrano invece chiaramente una strada lastricata di power/folk molto ma molto simile ai Falkenbach di Karl Weinerhall. Ma non finisce qui, perché la voglia di stupire della band è irrefrenabile, e ci ritroviamo davanti a pezzi come "Silent Stage", degna ballad dal sottilissimo sapore Meatloafiano, ma soprattutto "Die Seelensteine", ballad kraut-piano di quasi dieci minuti che potrebbe essere un esercizio di stile cantautoriale. E' da questo pezzo in poi che l' ascoltatore è invitato a cogliere riferimenti sottili ma decisi ad un modo di intendere la musica molto corale, che lascia intendere velleità perfino di musical (certi passaggi della title track sono concepiti come piccoli movimenti, quasi 'arie', e tradiscono una visualità evidente). Un disco a tratti bello ("Silent Stage"), a tratti sorprendente ("Gradwanderer"), ma a tratti forse troppo compiaciuto di se stesso ("Die Seelensteine") ed involuto (in parte i pezzi finali) per poter ricevere completa promozione. Che sia una band distante miglia da quella dei tempi della CCP records, direi che non ci piove. Che sia una band completa... hhmm, non ancora. Da seguire comunque, e da sostenere. Qui se non altro siamo sicuri che c'è sincera ricerca musicale.
65/100
 
http://www.harm.us/main/

When I first got in touch with the Italian label Code666, one of the promos I got from them was a compilation called ?Better Undead than Alive? on which a couple songs from the German band Enid was included. It is one of those bands I discovered from this label and a couple songs were enough for making me desire the entire album. After unsuccessfully looking for it over an extended period of time, I finally ordered it directly from them. Now Enid is back again with their own brand of musical splendors.

While some bands make your head bangs, others get your body in torture while trying to learn their intricate music playing, Enid makes me want to take singing lessons! This band is vocal harmonies 101, 2, 3, 4, 5?Band leader Martin can not only sings but he does some of the most beautiful harmonies I ever heard even to the point of creating a ?choir? all by himself! Amazing talent ! ?Grandwanderer? makes me travel down memory lane with a few numbers being reminiscent to good old progers . ?Silent Stage? has a Jethro Tull feel while the epic track #5 ?Die Seelensteine? (15:50) has much in common with Gentle Giant even if it is sung in German. A few more songs make use of their native tongue too. You get some heavier, fast paced sections as well as melodic, calmer parts with acoustic guitars, piano and flute (keyboards?) with omnipresent key participation. Then out of nowhere, I was giggling for having been caught unguarded by ?The Burning Of the Sea? with its bluesy vocals and rhythm! Cool and so casual compared to an almost classical mood we were used to in the previous compositions.

Enid is not your regular bunch of musicians doing great metal compositions but what they do is simply a refreshing musical approach not found anywhere else.

9 / 10


06/01/2004 Shadow
 
http://www.pullthechain.be/

This was my first introduction to this band since the operatic «Abschiedsreigen» album released almost four years ago through CCP records. Enid are one of very few bands who chose to cross new musical boundaries. «Gradwanderer» finds a band incorporating a very healthy dose of epic folk into their metal rock music. This album is without any doubt a breath of fresh air in an overcrowded scene and as a matter of fact with this kind of adventurous music, «Gradwanderer» is dedicated to a very selected audience. Besides Hollenthon or Raventhrone, Enid (on a completely different musical background) proves the Austrian scene has more to offer than most of the nowadays followers / copycats. Strange, often disturbing («The Burning Of The Sea»), sometimes too long («Die Seelensteine»)? but always original. Try the travel.
Georges
 
http://www.lordsofwinter.com/Menu.php3?action=chronique&groupe=210&album=1471

Enid est un groupe pour lequel j?ai beaucoup d?affection. Au fil des ans, on a pu voir une évolution intelligente, dirigée par Martin Wiese, tirant ses racines d?un black metal proche de Summoning pour ensuite dériver vers des compositions bien mieux maîtrisées et plus typées heavy. « Gradwanderer » devait être le sommet de cette évolution mais j?ai l?impression qu?il s?agit toujours d?un disque de transition ; car malgré le fait que le sieur Wiese prenne un plaisir apparent, des styles variés s?entrechoquent dans un éclat relatif. Des balades, du rock, du metal, du jazz/blues, un melting pot bien étonnant qui pourra en rebuter plus d?un par sa diversité.
« Chimera » débute le disque dans une sorte d?heavy épique, renforcé par le voix claire de Wiese (qui devrait s?atteler à faire de l?opéra un jour prochain !) ; ici autant dire que l?on aime ou pas, d?autant plus que le titre a tendance à être un peu mou, problème souvent récurrent dans la galette. Le titre suivant suit le même chemin, toujours avec une lead appréciable, mais aussi avec les coupures atmosphériques caractéristiques des disques précédents, alternées avec les passages metal. « Silent stage » me convainc plus, avec pourtant un style auquel on ne s?attend pas : une balade, simplement composée de piano et de chant clair. Sur quatre minutes, Wiese nous fait une brillante démonstration de sa sensibilité, digne d?une b.o. de film. LE morceau pour emballer ! « Gradwanderer » prend ensuite le relais et chamboule la douceur du titre précédent pour assener un metal extrême très mélodique (toujours entre coupé de pauses atmo) : c?est accrocheur et on en redemande ! Le titre le plus puissant, et pour moi un des meilleurs du disque. Pour calmer cette fureur, le cinquième titre ne fait pas les choses à moitié avec une balade d?un quart d?heure. Ici plusieurs alternatives : soit vous en profiter pour finir le travail avec votre belle, commencé avec « silent stage », soit vous êtes seuls et appréciez, ou trouvez ça poussif et décapsulez une bière pour passer le temps (on pourrait passer à la plage suivante mais cela fait toujours une bonne excuse pour boire). La sixième plage ressemble quelques peu aux premières avec son côté metal épique (un peu d?unité tiens !) tandis que la septième, « exemption » pousse encore plus loin l?aspect classique/opératique au niveau du chant, et lorgne même vers du Bal Sagoth (Battle Magic), surtout au niveau de la lead. « The burning of the see » retentit ensuite, et là, surprise totale. Enid vous sort un mélange de jazz/blues/rock/bebop/metal complètement barré sur huit minutes. On peut être facilement dérouté par ce morceau, qui assénera le coup final à l?auditeur déjà bien malmené ou comblera les (rares) audacieux. Le bonus final « herbsturm » fait un dernier rappel au heavy épique, bouclant ainsi la boucle et nous permettant de souffler au bout de plus d?une heure de musique.
Ce disque est un ovni, autant le dire, et je me demande bien si il trouvera son public. Enid se fait plaisir certes, c?est tout le mal qu?on leur souhaite et qu?on souhaite aux musiciens en général, mais la trop grande variété des morceaux nuit à l?ensemble, ainsi qu?un côté quelque peu mollasson. Des titres comme « gradwanderer » manquent cruellement, qui auraient donner un coup de fouet (ou de cravache selon les goût) salvateur. On peut comparer l?évolution d?Enid à celle de Rakoth, voire de Golden Dawn, avec une base commune de metal extrême, ayant dérivée vers des sonorités plus éclectiques et heavy mais sans finalement convaincre. Au final à vous de juger pour le présent disque mais vous êtes prévenus sur sa teneur bariolée !

(Nagel - 23/05/2004)
 
http://www.metallus.it/recensione.asp?id=3176&p=0

Avantgarde: un aggettivo che, in ambito musicale, si rivela di questi tempi quantomai un?arma a doppio taglio, pronto da una parte ad esaltare i sostenitori della diversità a tutti i costi e dall?altra a far inorridire i detrattatori, sempre convinti di trovarsi al cospetto di un indefinito ed informe pastone. Ma per fortuna c?è ancora chi pensa a comporre buona musica, lasciando cori da stadio e chiacchiere da Bar Dell'Avantsport al tempo che trovano, preoccupandosi soltanto di far confluire con naturalezza le influenze sì più disparate, ma senza che tutto questi intacchi minimanente la sostanza musicale.
E di sostanza ?Gradwanderer? non difetta assolutamente: la quarta fatica degli Enid colpisce sin dal primo ascolto, giocando sulla rottura di schemi e convenzioni con eleganza e maestria, avvicinandosi attitudinalmente, e a tratti anche musicalmente, per certi versi agli ultimi Solefald: sbaglierebbe però chi pensasse di trovarsi di fronte ad uno sterile esercizio di ?follia compositiva?, in quanto la band tedesca vince e convince nella sua paradossale semplicità, non cadendo mai preda dell?esagerazione fine a se stessa e, soprattutto, non perdendo mai di vista la melodia e le armonie vocali, vero punto di forza del disco.
Convivono così con naturalezza ad esempio le reminiscenze black metal della title-track e ballad malinconiche come ?Silent Stage?, per piano e voce, e ?Die Seelensteine?, incredibile connubbio tra durata (quasi 16 minuti!) e qualità: a tutto questo si aggiungano brani dove è la componente metal a prevalere, come ?Chimera? e ?When The Last Glow Flies?, ma sposata ad un gusto sinfonico di razza, oppure un curioso esperimento come ?Exemption?, e non paghi gli Enid si permettono addirittura il lusso ed il rischio di un riuscito brano dalle marcate influenze swing (!) come ?The Burning Of The Sea?.
Un risultato complessivo che dimostra ancora una volta quanto l?abbattimento consapevole delle barriere e dei confini non possa che giovare alla musica stessa, perche? alla fine è proprio di questo che abbiamo bisogno: di musica. E non di chiacchiere. 8/10
 
http://www.hardsounds.it/PUBLIC/Recensioni/E/Enid/Gradwanderer.htm

Può un unico album inglobare generi molto differenti tra loro pur restando in fondo un lavoro sostanzialmente omogeneo? La risposta è "Gradwanderer" degli Enid, cioè sì!
La quarta fatica della band tedesca è infatti un prodotto dalle tinte più svariate, un'opera dove la solennità dei momenti epici si alterna con grande maestria a un gusto barocco che splende a dismisura soprattutto negli assoli, un'opera in cui il metal più classico si mescola ai cori evocativi di, un'opera in fondo molto moderna, ma capace di rendere il giusto omaggio alle radici dell'heavy attuale con un blues caldo e passionale ("The Burning Of The Sea" è la traccia più sorprendente del disco).
Già dall'opener "Chimera" ci troviamo di fronte ad una composizione di alto livello, difficilmente inquadrabile in un qualsivoglia sottogenere del metal: partiture da opera sinfonica fanno da contraltare ad un tempo medio-lento incentrato su una ritmica molto fredda e distaccata, che aumenta via via d'intensità fino a sciogliersi nel soffice abbraccio finale del pianoforte.
Strepitosa anche la successiva "An Ode To The Forlorn", i cui solos marcatamente power (mi hanno ricordato i recenti Kamelot) sono gli apici di un brano giocato principalmente su atmosfere soffuse ed enigmatiche.
Che dire poi della title track, dove il pathos evocato dai maestosi toni morriconiani è più volte spazzato via da accelerazioni improvvise di chitarra e batteria che strizzano l'occhio alle più recenti e meno oscure evoluzioni del black metal. Davvero un lavoro da lasciare senza fiato: difficile non restare estasiati dalla melanconica ballad "Silent Stage", così come è difficile resistere al flavour psichedelico di "When The Last Glow Flies", ennesimo esempio di brano dalle mille identità.
Forse l'unico episodio al di sotto della media è la lunga suite "Die Seelensteine", che non mostra particolari aspetti rilevanti, visto anche che, grossomodo, ricicla per quindici minuti la stessa struttura.
Un lavoro che contribuirà a rendere i fan degli Enid ancora più fedeli alla band tedesca, ma anche un valido biglietto da visità per chi ancora non conosce uno dei gruppi di punta del fiorente settore del metal d'avanguardia.
Quando il metal ha ancora qualcosa da dire...
VOTO 77
RECENSORE Eomer
 
http://www.ultimatemetal.com/forum/showpost.php?p=3111689&postcount=1

A trend I've noticed in metal lately is to maintain certain underground tendencies while sounding as non-metal as possible. Oftentimes this comes off forced and different just for different's sake. ENID is certainly the case of a pseudo metal band, in fact even the few metal tracks are not as such the whole way through. But unlike many of their peers, ENID has produced something rather striking with Gradwanderer.

Starting off not entirely unlike melodic metal in the vein of SOLEFALD, Gradwanderer doesn't waste much time getting quiet. Harmonized guitars and soaring clean vocals open the affair, but by the second track the metal elements tag back and forth with simplistic tabla, a solemn flute, and what could be a koto. This isn't typical toss-in-an-acoustic-interlude, because even though the music pulls at opposite ends several times throughout An Ode to the Forlorn, it flows. Next up is Silent Stage, a piano and vocal duet that could easily be found on a Jim Brickman album. It could be the complete dichotomy, or perhaps the fact that the vocals and keys are quite beautiful, but this works extremely well and eventually becomes expected rather than surprising like at first. Back and forth Gradwanderer journeys between metal and near adult contemporary, maintaining complete balance the entire time.

This album is still a bit of an enigma, but being one of the few promos I've received lately that I actually look forward to giving a spin, it must be good. I speculate to even classify it as metal, but there are certainly the elements present at times. Some may wonder what a group like ENID is doing alongside label mates NEGURA BUNGET and UNMOORED, but then again, MANES calls code666 home as well. Kudos for an underground metal label to go out on a limb, as Gradwanderer is a real peach.

8/10