Negur Bunget - Vîrstele Pmîntului - REVIEWS & PREVIEWS

http://www.metalglory.de/reviews.php?nr=19502

9/10





Reviews (8823) alphabetisch: 0..9 A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z


Negura Bunget (Rumänien) "Vîrstele Pămîntului" CD

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Label: Code 666 (6 verwandte Reviews)
Veröffentlichung: 31.3.2010 (199 verwandte Reviews)
Spieldauer: 59:37
Musikstil: Black Metal (790 verwandte Reviews)

Musikbeschreibung: schwarzmetallische Folk/Weltmusik
Homepage: www.negurabunget.com
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10 Punkte 9 Punkte 8 Punkte 7 Punkte 6 Punkte 5 Punkte 4 Punkte 3 Punkte 2 Punkte 1 Punkt
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Weitere Infos zu Negura Bunget:
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REVIEWS:
Negura Bunget 'n Crgu Bradului
Negura Bunget Maiastru Sfetnic
Negura Bunget Maiestrit
Negura Bunget Vîrstele Pămîntului



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Diskussion zum Review
im Forum
Der Schwanengesang der “alten” NEGURA BUNGET ist noch nicht verhallt, da steht das einzig verbliebene Gründungsmitglied Negru schon mit neuem Line-Up und dem offiziellen “OM”-Nachfolger in den Startlöchern.
So bitter es für Hupogrammos und Sol Faur auch klingen mag, Negru tat recht daran, an NEGURA BUNGET auch ohne seine jahrelangen Freunde und Mitstreiter festzuhalten. “Vîrstele Pămîntului “ ist der eindrucksvolle Beweis dafür, dass er mit NEGURA BUNGET noch eine Mission zu erfüllen, ja künstlerisch etwas zu sagen hat, vor allem aber, dass diese neue künstlerische Einheit, welche er innerhalb kürzester Zeit nach dem Split geschmiedet hat, würdig ist, das scheinbar übermächtige Erbe des ursprünglichen Dreigestirns NEGURA BUNGET fortzuführen.
“Vîrstele Pămîntului” verfolgt nicht den Weg der erhabenen mystischen Avantgarde von “OM”, das neue Werk ruht in sich gekehrt und tief verwurzelt auf dem Grund und Boden, dem es sich thematisch widmet und lässt den Hörer eins werden mit dem Wind, den Wäldern, Wiesen, den Bergen, seinen Bewohnern und den Tieren, kurz der Landschaft und seinen Bewohnern... Wer von “Vîrstele Pămîntului” kostet, der kostet die Heimat von NEGURA BUNGET und wird für eine Stunde ein Teil von ihr.
NEGURA BUNGET sind musikalische Alchimisten, sie verzaubern, fesseln und erzeugen tiefgehende Emotionen.
Nicht nur in Anbetracht der schwierigen Umstände und menschlichen Wirrungen, denen “Vîrstele Pămîntului “ entsprang, ist NEGURA BUNGET ein bahnbrechendes und eindringlich berührendes Meisterwerk gelungen, das die Verschmelzung von traditioneller Folklore und (Black) Metal in einer kaum zu reproduzierenden Intensität präsentiert.
Es ist schon fast beängstigend aber hier trägt ein Kollektiv künstlerischer Individuen die Bürde der Vergangenheit mit Stolz in die Zukunft und bewahrt dabei den alten Spirit, der NEGURA BUNGET bisher ausmachte.

Und diese neue Einheit hat noch deutliches Potential nach oben, sind NEGURA BUNGET auf neuen alten Pfaden doch gerade erst aufgebrochen...
 
From vs-webzine (France)

[FONT=Verdana,Arial,Helvetica,serif]L'actualité est chargée pour les Roumains de Negura Bunget. Précisons d'entrée de jeu qu'il ne s'agit pas ici du même groupe qui a pondu les derniers opus de la formation. Après une discographie conséquente et un début de reconnaissance (légitime) de l'art des Transylvaniens au travers des concerts et festivals, Negura Bunget a tout simplement splitté en 2009, laissant le batteur Negru d'un côté et le chanteur/guitariste, Hupogrammos, et le bassiste, Sol Faur, de l'autre. Si l'origine des dissensions internes m'est inconnue, le commun accord des deux parties était de laisser Negura Bunget reposer en paix pour fonder de nouveaux projets. Mais la vérité a été révélée à coups de communiqués un peu plus tard, lorsque Hupogrammos et son acolyte se sont offusqués de la récupération du nom par Negru, entouré d'un tout nouveau line-up. De leur côté, les deux ex-membres ont formé Dordeluh et vont bientôt présenter leur première offrande. Negru leur aura coupé l'herbe sous le pied avec Virstele PamintuluiRom, une suite pourtant logique du précédent album. Avant d'entamer la description du contenu de la bestiole, espérons un instant que le public s'intéressera également à Dordeluh, qui pourrait également s'avérer intéressant.

Alors il vaut quoi ce nouveau Negura Bunget? Force est de constater que le nouveau Negura Bunget fait du Negura Bunget. Aucune tromperie sur la marchandise, avec un black aérien et atmosphérique, à géométrie variable où les mélodies des guitares s'entremêlent sur fond de nappes de synthé et d'interventions d'instruments chelous. Techniquement les nouveaux venus (trois tout de même, dont le remplacement toujours délicat du vocaliste) assurent un maximum et le jeu des instruments est aussi enlevé qu'auparavant. Les voix claires me semblent moins présentes, mais leurs interventions n'en sont pas moins impeccables.

Force est même de constater que le nouveau Negura Bunget fait vraiment du Negura Bunget à la lettre. Autant dans la montée que dans les accords employés pour immerger l'auditeur, la longue intro évoque directement celle d'Om. Si cela m'a fait un peu tiquer au début, le passage d'un album à l'autre se fait d'autant plus en douceur. Cette impression de redite est persistante pendant toute l'écoute, tellement Negura Bunget donne l'impression de capitaliser sur tous les éléments qui ont forgé la renommée du précédent. On retrouve les mêmes sons de synthé, les mêmes percussions sur le xylophone des Carpathes, les mêmes râles rauques des trompes, les mêmes variations dans les titres. La seule nuance porte finalement sur un côté atmosphérique plus appuyé. Pour le reste, c'est un bis repetita quelque peu étrange, mais pas désagréable du tout.

Le mixage me surprend plus aussi. La guitare rythmique disparaît un peu, laissant le champ libre aux tremolos de sa comparse lead. Elle aurait peut-être mérité un peu plus de présence pour appuyer plus rageusement le propos du groupe. Sinon, le spectre sonore est identique à la précédente production et j'apprécie toujours autant cet équilibre entre la clarté du son et le côté très vivant de l'interprétation des instruments. Seules les guitares un peu trop brutes de "Ochiul Inimii" m'accrochent réellement à chaque écoute.

Cette nouvelle offrande de la formation des Carpathes ne pourra donc marquer mon esprit aussi fort que le fit Om. L'effet de surprise passé, il reste toutefois un album solide qui fera voyager ses auditeurs. Mais la patte de Negura Bunget reste unique et parfaitement reconnaissable pendant l'heure que dure l'invitation dans leur univers musical. Comparativement à beaucoup d'albums formatés qui peuvent voir le jour, Virstele Pamintului
("L'Age de la Terre"). Bon, il a déjà eu la bonne idée de ne pas l'appeler s'avère un album bienvenu et rafraichissant, à l'artwork superbe (enfin, je n'ai que la pochette. J'attends encore mon édition en bois, taillée dans un banc du métro parisien). Un seul réel défaut à cet album: il a été précédé et cela amoindrit significativement son impact.

Par Prince de Lu

16/20
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from http://www.metallus.it/recensione.asp?id=9117&p=0

8/10

Che confusione! Prima l’annullamento della loro esibizione di spalla ai Satyricon a dicembre, poi l’annuncio della ri-pubblicazione di Maiastru Sftenic completamente riregistrato (a breve la recensione) quindi la notizia dell’uscita dalla band di Hupogrammos (co-fondatore con Negru della band) e di Sol Faur, chitarrista della band praticamente da sempre. Infine arriva anche un nuovo album, questo “Virstele Pamintului” che vede i Negura Bunget capitanati dal solo Negru attorniato da membri di recente entrata nella band. Onestamente chi si ricordava dei Negura Bunget come di una black metal band dovrà fare piazza pulita e ridefinire definitivamente le coordinate su cui rintracciare la band. I nove brani dell’album difficilmente possono vivere separate gli uni dagli altri, sia per il concept che le lega (ne trovate un esaustiva spiegazione sul sito della band) sia per le sonorità che si dispiegano in “Virstele”. Fin dalla prima e riflessiva “Pamint” è tutto un susseguirsi di strumenti folk/tradizionali, strane atmosfere, percussioni delicate ma al contempo efficaci, escursioni nel pericoloso mondo del prog e del progressive anni ’70. I passaggi più metal oriented sono difficilmente isolabili dal momento che i pezzi sono sempre molto eterogenei e distanti dal canonico concetto di canzone; del black metal restano lo screaming che lascia spesso spazio a parti recitate (tutto come da tradizione in lingua rumena) ed un certo modo di concepire il riffing, vorticoso, insistente ma ancora sporco come testimonia “Ochiul Inimii”, forse uno dei brani più semplici del lotto che avvicina la proposta dei Negura Bunget ai Keep of Kalessin del incredibile “Armada”. Nonostante la differenza siderale nel tipo di musica proposta, l’approccio al metal estremo della band rumena rimanda spesso a quello che Cynic e Pestilence proposero negli anni ‘90 miscelando il death al prog ed al jazz; una considerazione da prendere con le pinze ma che rende giustizia al coraggio della band nel proporre qualcosa di inusuale ma estremamente raffinato, curato ed intrigante. In bilico tra metal, progressive della prima ora, musica da film e musica etnica. Difficile da affrontare ma soddisfacente dopo un ascolto accurato e dedicato.


Tommaso Dainese
 
http://www.lesacteursdelombre.com/

C"est comme si le monde était venu à sa fin et en même temps, son commencement, c'est comme si la Terre s'unissant à nouveau au ciel, la Terre et l'Univers, des lieux, une éxistence primitive, des êtres qui révèlent les âges de la Terre d'autrefois ... Quand les gens avaient des «yeux» pour voir ce qui était juste en face d'eux, des lieux qui se connectent à l'esprit ... clés pour ouvrir ou peut-être approfondir les mystères du monde.
La réalité est pleine de mystères, à moitié cachés et à moitié révélés ... il y a toujours quelque chose qui échappe à l'"oeil" raisonné, l'objet a rassemblé les connaissances apportant sa propre subjectivité, si seulement nous avions le bon œil pour l'apercevoir ... Le temps et l'espace se confondent pour créer un Univers où la terre avait d'autres significations dotant l'homme de la connaissance pour passer de la matière à l'esprit et l'au-delà, à la poursuite de lieux authentiques.
Il s'agit d'un passage de l'âme locale des vastes champs et collines trompeuses aux plus hautes montagnes où habite l'esprit qui sillonne la Terre, si seulement nous pouvions trouver la bonne clef pour découvrir les siècles. . . la terre et le ciel, les montagnes et les collines, man-Om et les arbres, les eaux profondes, la rosée et le brume noire, les bêtes sauvages et les forêts secrètes cachent des symboles et des endroits mystiques où l'immortalité est "vivante" et l'esprit réveille la servitude de l'humanité avec tous les lieux longtemps oubliés.

Vîrstele pamîntului (Ages of Earth / Land) révèle un symbolisme naturel des chiffres, basés sur le principe du 9. Le chiffre 9 a une forte puissance de vibration. Il nous amène à reconnaître nos capacités internes à donner une influence positive sur le monde. Le premier morceau, Pămînt, est comme le symbole du un, traite de la volonté, de la positivité et de l'énergie pure. La personne réfléchit à un nouveau départ et à une pureté, à la fois par des actes physiques et mentaux. Dacia Hiperboreană est un symbole de la dualité qui nous sort de l'indécision et nous invite à s'unir à nos idéaux, nos rêves et nous incite à faire ce qui est le mieux pour nos âmes. Umbra exprime la joie de la créativité, il traite de la magie, de l'intuition et de la fécondité. Trois symbolisent aussi le temps du passé, du présent et de l'avenir tel un chemin en direction de notre destin.

Ochiul Inimii est comme un symbole du quatre qui réveille l'essence de toute la nature et de l'humanité, il représente la solidité, la tranquillité, la maison, le retour aux racines ou à l'essentiel. Chei de Roua est un voyage spirituel dans les lieux voilés par notre conscience et pourtant montré par la terre elle-même. Il est un symbole du cinq et il traite de voyage, d'aventure et de mouvement. Il comporte des vibrations primitives sauvages, instables et imprévisibles. Arborele Lumii insiste sur l'harmonie, l'équilibre, la sincérité et la vérité. C'est un symbole du six représentant l'illumination spirituelle et l'équilibre mental. Tara de dincolo de Negură représente le chiffre sept, traite des mystères de la nature, avec des significations ésotériques. Il s'agit d'une utilisation profonde de la pensée, la conscience et la notion. Jar,comme symbole du huit, est le succès et la persistance d'une expérience personnelle et l'épanouissement des cycles lors de leurs manifestations. Întoarcerea Amurgului termine ce symbolisme significatif par un symbole du neuf, comme un retour aux origines et en même temps à la fin.

Le travail sur l'album a été fait alors que Negură Bunget s'est isolé dans les montagnes sauvages, se concentrant uniquement sur le travail de ce premier.
L'album est publié par code666 Records à une édition spéciale limitée - caisse en bois faite à la main, ficelée et remplie de la terre même de l'endroit d'où elle vient.
Une piste preview du nouvel album, intitulée Tara de dincolo de Negură est maintenant en ligne sur myspace, facebook, lastfm et Reverbnation. Vous pouvez également découvrir les paroles de l'album sur le nouveau www.negurabunget.com temporaire.
 
http://metalshock.wordpress.com/2010/03/31/negura-bunget-virstele-pamintului-aural-musiccode-666/

Negru è tornato dalle fredde foreste della sua Romania con un nuovo album della ‘nebbia nera’. Se a suo tempo rimasi colpito da quel capolavoro che portava il titolo di “OM”, oggi non posso che rimanere senza parole di fronte a questo nuovo platter che eguaglia, se non supera, i traguardi stilistici del suo predecessore, una cosa non facile. Sempre più lontani dagli stilemi black metal degli esordi, i Negura Bunget ci propongono un’opera maggiormente intrisa di soluzioni dark ambient/folk, un’opera che fa delle atmosfere a tinte horror e di un groove a dir poco decadente le sue fondamenta. Ovviamente alcuni vaghi richiami ad un certo ‘metallo nero’ non mancano per quanto, come ho poco sopra precisato, si tratta di rimandi estremamente vaghi. ”Tara De Dincolo De Negura”, “Arborele Lumii” e “Dacia Hiperboreana” gli apici di “Virstele Pamintului”, questo senza nulla togliere ad un disco che di per sé rasenta la perfezione. Amanti della notte, la ‘nebbia nera’ vi avvolgerà ancora una volta… (Aldo Luigi Mancusi)
 
http://www.nocleansinging.com/2010/03/30/negura-bunget-virstele-pamintului/

In the spring of 2009, undisclosed disagreements led to the departure of two of the three members of Romanian black metal band Negură Bunget. But although founding member Hupogrammos and Sol Faur were on their way out the door, they finished working with co-founder Negru on a re-recording of the band’s 2000 album, Măiastru Sfetnic. The new work, called Măiestrit, was recently released, and as we wrote yesterday, it’s a remarkably impressive work.
With Hupogrammos and Sol Faur gone, Negru set about recruiting a new line-up, including a guitarist and vocalist called Corb and a guitarist called Spin. In all, the new Negură Bunget is a six-piece band constructed to give even more attention to traditional folk instruments. And the new line-up has just released its debut album, Vîrstele Pămîntului (now available on iTunes).
We listened to Măiestrit first, and then wondered how Vîrstele Pămîntului would compare, both in musical style and in quality.
The answer to the first question is that the latter album has moved even further away from black-metal stylings and deeper into the territory of progressive folk metal. But in terms of quality, the re-constituted Negură Bunget has taken no steps backward. The new album is a passionate and entrancing combination of extreme metal and traditional folk melodies and instruments, and we like it a lot. (more after the jump . . .)
The tone of the album is announced with “Pamint,” the first track. For five minutes, a flute (or pipe) leads an increasingly improvisational folk melody, joined by the strumming of a string instrument, the sound of rapping on a block of wood, and eventually the melodies of a synthesizer and clean vocals. Only in the last minute does the voice turn into a howl and tremolo guitar and metal drumming take over.
The songs that follow combine, to varying degrees, poetic, melancholic laments and swift, whirling dances. At the core of almost every song is a melody or combinations or melodies that have a distinctly traditional, folk-music feel to them. We would be more certain about the “traditional” part if we knew more about traditional Romanian folk music. But apart from the melodies that each song explores, the folk-metal feel is attributable significantly to the instruments used and the singing.
The instrumental sounds are remarkably varied. We’re making some educated guesses here, but the songs include what sound like pipes (or flutes), acoustic guitar and other string instruments (a dulcimer?), something that produces the mournful sound of a bassoon (which may be the long Romanian horn called the tulnic), a multitude of traditional percussion instruments (including what sounds like a xylophone) played with tremendous skill and inventiveness by Negru, and piercing whistles.
Of course, this is also a metal band, and so along with the traditional instruments, the synthesizer is almost always present, along with blistering guitar riffs and occasional double-bass and rapid-attack drumwork. Many of the songs also feature tremolo guitar — but not usually the distorted “wall of sound” effect associated with black metal. Instead, the rapid strumming is clean and clear and melodic, and in places comes across as an electrified substitute for a violin.
The vocals are just as dynamically varied as the instrumentation, but the lyrics are all sung in what we assume is the native Romanian tongue (we can barely understand English, but we’re sure that’s not the language used on this album). From song to song and within songs (except for two purely instrumental tracks), Corb delivers clear, powerful clean singing, raspy growls, high-register shrieks, spoken-word recitals, and insistent whispers.
This is a deeply-felt, exotic collection of music that is rooted in traditional culture while still maintaining the driving aggressiveness of extreme metal. It reminds us, in its stylistic progression from black metal into old forms of traditional music, of Rotting Christ’s fantastic new album, Aealo, which draws on ancient Greek culture, much as the members of Negură Bunget are now powerfully embracing the instruments and folk sounds of their own country. See what you think — here’s a song from Vîrstele Pămîntului:
 
http://www.hardsounds.it/PUBLIC/recensione.php?id=5950

Riecco finalmente i 'Negura Bunget' riemergere dalle fredde e buie foreste della Transilvania. Dopo aver perso per strada Hupogrammos e Sol Faur la scorsa primavera, ma forti di rimpiazzi eccellenti, ecco un nuovo tassello nella formidabile discografia del gruppo dal titolo 'Virstele Pamintului' (tradotto in 'Le età della Terra').
Come siamo stati abituati da una quindicina d'anni ormai, il gruppo rumeno non produce musica fino a che non è sicuro al 100% del valore delle proprie canzoni, meglio attendere qualche mese in più, che sfornare un prodotto approssimativo.
Anche in questo caso l'attesa non è stata breve, ma 'Virstele Pamintului' ripaga alla grande. Una scommessa pericolosa, dopo la perdita di due elementi essenziali alsound dei nostri, ma vinta con ampio margine dato che le nove canzoni per circa un'ora di BM freddo, atmosferico ed oscuro, sono composizioni magistrali. Meno diretto ed aggressivo di 'OM' (ma è bene precisare che lo stesso fu meno aggressivo del precedente 'N Crugu Bradului'...), ma più completo in tutte le sue caratteristiche peculiari, 'Virstele Pamintului' è una viaggio filosofico alla scoperta della parte più spirituale ed ermetica della "religione della natura", una sorta di ritorno alle origini nel quale Uomo e Natura dialogano liberamente, senza intermediari ("Dacia Hyperboreana"). La mia paura era che con una nuova line-up all'ultimo momento, le canzoni si fossero snaturate, invece l'ossatura del Negura Bunget sound ne é uscito rafforzato nell'intimo, e questo è un ottimo disco di BM atmosferico con inserzioni folk/dark.

Questo è un altro disco fenomenale, fino ad ora i Negura Bunget non hanno compiuto passi falsi, una carriera ineccepibile...

VOTO 84
 
http://www.deafsparrow.com/negura-bunget-2010-review.htm

4/5

If Negura Bunget is the best black metal band on the planet then my name is Clark fucking Kent. And I say this because somewhere I read that. It was a subjective sentence nevertheless, written by either the label or the cats in charge of doing PR for Negura Bunget. This is a good band, don’t get me wrong. They entertain, they can play. They cover a lot of ground and to top that like a cherry on a cake, are prolific enough to make us believe that they can write quality music with the ease that a man with diarrhea shits green.

2010 is then shaping up to be the year of Negura Bunget, as they are dropping two records, Virstele Pamintului and Maiestrit in the same year. That, plus the hype that only a sentence like ‘the best black metal band on the planet’ can create is sure to make of 2010, the year of Romanian black metal. But come on, ‘the best black metal band on the planet’, my ass. That’s an impossible assessment. A ludicrous statement. An unmeasurable accomplishment. If only, because no one, and I mean no one, deserves such accolades, kudos, titles.


I read a lot. Maybe too much. I am a skeptic so I’d like to believe that I am not affected by the opinions of others. Still, anyone who is as submersed in metal press as much as me will have find it impossible to avoid the accolades received by Negura Bunget in the past. I’ll be the first to say that they deserve each and every single one of them. As anyone who has been a willing witness to any of their recordings can attest; their black metal ain’t no joke. It is in fact, serious fucking business. Most other bands being as ambitious as these Transylvanian charmers usually come off like an off colour joke, a pathetic project that never should have gotten off the bedroom stage. I myself, typically run away from the likes of Negura Bunget. After all, their well-arranged horn polishing doesn’t bode well with my taste for imperfection. That’s where Negura Bunget rises mightily over the rest. Their folksy metallic sound is grand, their songs may even include mandolins and xylophones, but cheese-friendly it is not.

‘Cause man if you are in search of the necrotic, here you will find only moments of bliss. If you can pick apart those, highlight them and cherish them like a zoophiliac does sheep, then you may enjoy the scorching riffs and blast beats in “Chei de Roua” without feeling obstructed by those iffy melodic folksy vocals. The song in question is musically adept and brilliantly arranged and packs quite the range in every possible way.

Negura Bunget have a way with music, you see. They can overload their tunes with instruments, roll three different types of vocals, include a dozen of acoustic guitars, have three dudes blow on them pipes, all interspersed between killer moments of exhilarating black metal and still, through all of these, the music does not feel overblown and ridiculous. That alone, is an accomplishment onto itself. And if you are able to pick the purity of THE black metal, then you are in for a real treat.
 
http://fyu.deathmetal.be/index.php?option=com_content&task=view&id=1437&Itemid=26

93/100

Any folk metal fan worth his or her salt will of course know of this Romanian treasure. However, since almost the entire recording line-up for "Vîrstele Pămîntului" is brand new, buying this latest release blindly is not really a given. But if you do, you won't be disappointed, because once again Negură Bunget comes up with original sounding folk/black metal that seamlessly blends influences like Kampfar and Tenhi. The traditional instruments and warm synthesiser sounds perfectly complement the cold guitar riffs and vocals on this journey through the dark Carpathian mountains. It's been a long time since any act in the genre has come up with a quality release like this one.

93/100
Review by Nihil
 
http://www.gothtronic.com/?page=23&reviews=7001

9/10

When I discovered that most of the Negură Bunget members left the band and only drummer Negru was left of the original line-up, I feared that the band would never be as legendary as they were once. Because I’m a big fan of the old Negură Bunget I put on their new album Vîrstele Pămîntului with doubt in my heart. I was literally berserk when I heard that the old familiar and spiritual sound of the new Negură Bunget was unchanged. The men bring us a record just like their previous album ‘Om’ from 2006. I was so very relieved I immediately set down to enjoy this album. And again, this album is really brilliant. The structural construction of the music did not change at all.. Just as before we get to hear a serene atmosphere made by pan flutes, percussion, keyboards and beautiful ambient. The mid-tempo black-metal is effortlessly combined with raw vocals, grunts and traditional Romanian folk melodies. In every songs are many tempo changes so the band know to how to capture the attention of the listeners form the very first moment Really, you do not have a dull moment when you put on this record. This album is not very accessible. A novice ambient / black-metal listener, have to listen tot this album a couple of times before the get completely absorbed by the music. But for the real Negură Bunget fans, this record is like a warm summer breeze. Really amazing. An album which, if you ask me can reach the cult status just like its predecessor.

Band: Negura Bunget(int)Label: Code666Genre: dark metal (gothic metal / dark metal / black metal)Type: cd
Grade: 9
 
http://www.passzio.hu/modules.php?name=News&file=article&sid=20062
9,5/10

A román zenekar idén már jegyez egy kiadványt a Maiestrit képében, azonban az egy korszak lezárásaként értelmezhető újra felvett anyag volt. Jelen korongot már új tagság rögzítette, és őszintén szólva kíváncsian vártam a végeredményt. Noha a 2006-os keltezésű Om világszerte komoly sikereket ért el, ha az eladott tízezer példányt értékelhetjük ily módon, engem nem igazán fogott meg. Az új lemez azonban első hallásra meggyőzött...

Komoly kettősség között őrlődöm, ha a NB neve szóba kerül, hiszen akár egyértelműnek is tűnhetne, de mégsem lehet őket egyetlen műfaji skatulyába begyömöszölni. Kezdeti, erősen black metalos hatású anyagaik után egyfajta pogány vonal felé mentek el, és noha az autentikus hangszerek kezdetektől jelen voltak zenei világukban, sokkal fajsúlyosabb szerepet kaptak az utóbbi kiadványokon. A félreértések elkerülése végett: nem volt ez rossz, csak éppen nekem nem jött be annyira a dolog. Most pedig itt az új anyag, ami egyfelől nagyon is hasonló, másrészről pedig jóval másabb, mint amit eddig csináltak...

Nem irigylem Negru helyzetét. Sol Faur és Hupogrammos távozása után a nulláról kellett újjászerveznie a bandát és noha az új tagok előéletéről vajmi kevés információ áll rendelkezésre, de a végeredmény tekintetében biztos vagyok benne, hogy jól döntött. Ilyen erős hangulati töltetű anyag ugyanis ritkán születik. Már a nyitó Pămînt pánsípra és különféle ütős hangszerekre épülő dallamai is kétség kívül megkapóak, de az első igazi nagy dobás a Dacia Hiperboreană. Sok csapat színesíti zenéjét ilyen-olyan módon, de csak kevesen tudják ilyen magas szinten egységbe gyúrni az összes hangszert, hogy nem vesznek el az egyes részletek. És itt most nem egyszerűen a stúdiótechnikáról van szó – jó, a korrekt hangzás sem lebecsülendő –, sokkal inkább arról, hogy nem különféle kütyük segítségével odakevert hangmintákról van szó, hanem hús-vér emberek által rendes hangszereken feljátszott témákról.

Pillanatnyi lélegzetvételt sem hagyva örvénylik a muzsika, az átkötő-jellegű Umbra máris átadja helyét a törzsi dobolással érkező Ochiul Inimii-nek, amely furcsa dallamokkal issza magát a hallgató fejébe, ezzel együtt is az egyik olyan tétel, ami korai anyagaik zabolátlanabb hangvételét idézi. Természetesen nem tisztán fékevesztett csapkodásból építkezve, hanem ügyesen keverve a hangulatosabb, helyenként már-már éteri elszállós részekkel, ami a dinamikának is jót tesz, egy percre sem válik unalmassá ez a hajszál híján órányi játékidővel bíró anyag. Hiszen még ott vannak olyan nagyszerű szerzemények is, mint a Chei de Rouă, a Tara de dincolo de Negură, vagy az întoarcerea amurgului. Egyedül az Arborele lumii kérdőjel számomra, úgy érzem icipicit kilóg innen thrashes hatásokat sem nélkülöző riffelésével.

Lehet, hogy többen fanyalogni fognak majd e lemez hallatán és ugyan nekem is kellett pár hallgatás, amíg ráéreztem az ízére, de most már bizton állíthatom, hogy nagyszerű alkotás és megéri a befektetett összeget. Sok szűklátókörű egyén számára eleve kizáró tényező, ha egy hasonló stílusú zenekar nem Skandináviából, hanem a világ tőlünk keletebbre eső részéről érkezik és emiatt esélyt sem adnak a lemeznek, de ő bajuk, mert sokszor igen jó dolgokról maradnak le...

Kiadó:
Code666 / Aural Music
Hazai terjesztő:
Lethal Conflict Mailorder
Honlap:
www.negurabunget.com
myspace.com/negurabunget
 
Terrorizer Magazine (UK) - 7.5/10 though most of the staff had it as what they are listening to most.
 
http://www.zwaremetalen.com/recensie/15712/NegurA-Bunget-VArstele-PAmAntului.html

Het is alweer bijna vier jaar geleden dat het fenomenale Om het levenslicht zag. Er is in de tussentijd dan natuurlijk ook veel oponthoud geweest gezien de toch behoorlijk drastische line-up wisselingen binnen de band. Nu Huppogrammos en Sol Faur, toch niet de minst belangrijke leden, Negură Bunget achter zich gelaten hebben, is het aan drummer Negru om aan te tonen dat de band onder deze naam nog bestaansrecht heeft. En what doesn't kill you, makes you stronger, toch?
Nou, sterker wil ik niet meteen roepen, maar Vîrstele Pămîntului gaat gewoon "vrolijk" verder in de lijn van voorgaande releases. Toch is er ook wel degelijk verschil aan te merken. De folk-invloeden staan bijvoorbeeld meer op de voorgrond dan ooit en zo wordt de atmosferische (non-metal) kant nóg meer belicht. Het album begint al met een lang, sfeervol panfluit-intro ondersteund door de typische hout-op-hout percussie, die als zo'n bamboe windgong door de wind begeleid lijkt te worden. Later wordt de kille, progressieve black metal ook regelmatig onderbroken door wijdse sfeermomenten. Je zou deze onderbrekingen kunnen ervaren als storend en af en toe overbodig, maar persoonlijk vind ik het erg goed bij de natuurlijke sfeer passen die de Roemenen proberen over te brengen. Het advies is dan ook zeker om het album in zijn geheel te consumeren!

Toch moet ik wel zeggen dat de genialiteit van Om of de Inarborat Kosmos EP niet gehaald wordt. Ik mis echte kippenvelnummers als Tesarul de Lumini of Wordless Knowledge en er zitten er af en toe net wat teveel ideetjes verstopt in de muziek. Daarnaast heeft nieuwe zanger Corb weliswaar heerlijk emotioneel klinkende screams, maar de plank wordt helaas af en toe flink misgeslagen met de net iets te valse cleane zang. Maar in zijn geheel is Vîrstele Pămîntului weer een genot om naar te luisteren en bewijst Negru dat hij ook zonder zijn twee ex-collega's de naam Negură Bunget uitstekend weet hoog te houden!

Score: 84/100
Gepost door: Robert de Leeuw
 
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9/10

Transzilvánia misztikuma, titokzatossága, mondavilága gyakran megihlette a stílusteremtő norvég black metal zenekarokat, de nem kellett sokat várni arra sem, hogy egy erről a környékről érkező bandára is felfigyelhessünk. A Negură Bunget 1995-ben alakult, és azóta számos kiadványuk jelent meg, jelen alkotás pedig az ötödik nagylemezük.
Sokan féltették a bandát, ugyanis nemrégiben két ős-tag is kilépett, de szerencsére ez a szellemiségen és a zene színvonalán nem hagyott maradandó nyomot.
A zene alapját a black metal adja, de a műfaji meghatározásnál fontosabb, hogy milyen hatást vált ki az emberből ez a muzsika. A sokszor népi hangszerekkel kiegészítve eljátszott hangok egy spirituális utazásra viszik a hallgatót a rég elfeledett legendák, misztériumok és a természet világába.
Pánsíp, és más autentikus hangszerek lágy dallamaival kezdődik az album, aztán szép lassan csatlakozik a többi hangszer, majd Corb kántálós éneke, és máris hófödte tájakon, hegyek közt találjuk magunkat, elfelejtve a forró májusi napsütést. A Kárpátok sötét erdőségeinek zordon világát tárják elénk a magasra hangolt gitárokon eljátszott riffek; néhány helyen az ír Primordial neve ugrott be, mint párhuzam, de ez csak nagyon távoli rokonság, és nem is érdemes vele túlságosan foglalkozni, hiszen ilyen kifejező, mély zenét csak kevesen képesek játszani. Két gitármentes, tisztán ambient, illetve tradicionális folk jellegű tétel is helyet kapott a lemezen, ezek a zabolázatlan természet fékezhetetlen erejét, szilajságában is fenséges mivoltát idézik meg. Az album legfülbemászóbb része kétségkívül a Chei de Roua dallamos betétje, elsőre ez ragadt meg bennem. Aztán a harmadik-negyedik hallgatás után a többi dal is kezdett letisztulni, és azon kapom magam, hogy egyre csak fedezem fel az olyan szépségeket, katartikus momentumokat, mint például az Ochiul Inimii mesteri rétegzettsége, vagy az Arborele Lumii finom gitárdallamai. Tulajdonképpen nehéz is írni a lemezről, hiszen ha az embert magával ragadja a hangulat, csak szárnyal képzeletben a metsző széllel az ismeretlen téli tájakon. Az utolsó dalban aztán megint visszatér az akusztikus gitár, a népi hangszerek, és véget is ér a bő egy órás játékidő.
Elsőre nem adja meg magát könnyen a korong, de aki szereti a különleges, természetközeli, transzcendentális zenét, és nem sajnálja az időt a többszöri hallgatásra, az garantáltan élvezni fogja a Virstele Pamintului minden percét.
 
Les Seigneurs Du Metal
http://www.seigneursdumetal.fr/index.php?page=chronique&id_chro=1361

Mesdames et Messieurs, bien le bonjour. Une grande première dans ma vie de chroniqueur : un combo venu tout droit de Transylvanie. Mazette dis ! NEGURA BUNGET. Je vous épargne les accents. Les messieurs sont tout sauf novices. 15 ans de taff, 4 albums et 2 MCD derrière eux, les revoila partis avec un VIRSTELE PAMINTULUI qui, je l’espère, sera à la hauteur de son prédécesseur qui avait fait l’unanimité dans les sphères compétentes. Pas de palabres inutiles, allons y franco.

PAMINT. Une introduction du plus bel effet à la flûte de pan. Une ambiance magnifique, glaciale qui finit en apogée ELENDienne. Un gros travail d’arrangement. La barre est d’entrée de jeu placée très haute. Va falloir assumer.
DACIA HIPERBOREANIA. Du black atmosphérique très prenant avec un chant très personnel écorché vif, malsain au possible. Des nappes de synthés très présentes et au service indéniable de leur musique. Pas de blast, pas de constantes à 850. Mais un immense travail porté sur l’environnement. Un morceau magnifique. Les passages instrumentaux sont empreints de leurs racines et apportent une touche qui les sort incontestablement du lot. J’émettrai un petit reproche quant à la longueur du titre mais le texte doit nécessiter cette durée. Le problème est que mon transylvain laisse fortement à désirer. Et quand il est chanté en black …..
UMBRA. Arrangements et orchestrations de toute beauté. Les messieurs sont des esthétes. Une imagination et un boulot énorme sont réalisés. Chapeau bas.
OCHIUL INIMII. Toujours un son très travaillé. Un mixage sans faille (ce qui est loin d’être souvent le cas dans le black). Des influences traditionnelles présentes et riches. Vous voilà en pleine forêt transylvaine entre chien et loup. Une très belle narration musicale.
CHEI DE ROUA. Leurs influences musicales traditionnelles collent parfaitement au style tout en les démarquant de ce même style. On est transporté. Et les artifices et arrangements employés dans ce but sont très fins et réellement bien pensés. Une grande classe dans la création et l’interprétation des messieurs.
TARA DE DINCOLO DE NEGURA. Un morceau plus old school qui fait du bien. Blast, tempo à 360. Il était nécessaire. Mais leur histoire est toujours en toile de fond avec beaucoup de passages claires indispensables à leur expression.
JAR. Une intstrumentale très reposante mais également macabre à souhaits. L’alternance des ambiances joue en leur faveur et rend l’album encore plus riche.
ARBORELE HUMII. Un morceau très atmosphérique avec un travail toujours énorme sur l’environnement. Les ambiances tournent presque au joyeux. Happy end ?
INTO ARCEREA AMURGULUI. Un bon gros ternaire acoustique traditionnel assaisonné de flûte de pan. Sont ce donc simplement des musiciens de black métal ou quelque d’autre ou quelque chose de plus ?

En conclusion, un excellent album de « black ? ». Le fait est que le travail fourni est impressionnant. La maîtrise de leur musique également. Ils jouent, ils nuancent, ils vous font voyager tout en gardant de leur brutalité très basique selon qu’elle soit nécessaire ou non. J’ai adoré. Du travail d’orfèvre. Et, une fois n’est pas coutume, pour du black métal, on entend tous les instruments et on les entend bien ! ENFIN ! Merci

Critique : Burno
Note : 8/10
 
Magic Fire
http://www.magicfiremusic.net/chronique.php?cat=chronic&id=3119

On associe en général Negura Bunget à la scène Black Metal, Folk ou encore Pagan, en fait il s'agit d'un mélange de tous ces courants musicaux. Groupe formé il y a maintenant 15 ans et ayant déjà 5 albums à leur actif, Negura délivre cette année son dernier opus, monument païen et folklorique rempli d'ambiances mystiques et toujours plus mystèrieuses ce qui n'a rien d'étonnant quand on connait la réputation du groupe et leurs racines transylvaniennes, le nom du groupe signifiant d'ailleurs en ancien Roumain "forêt dans la brume".

La première piste lancée on se retrouve immédiatement happé dans une atmosphère de montagne brumeuse, la flûte de pan accentuant le coté folklorique des cloches et des discrets claviers, le petit monde du groupe nous apparaît fort ancien, sauvage, vaste... et une voix roumaine accueille le visiteur dans cette contrée égarée au centre de l'Europe. La musique en elle-même démarre très tardivement, après 5 minutes d'introduction sur une batterie solide, un riff aérien dont la guitare solo souligne l'intensité jusqu'à la fin, laissant place au morceau suivant.

Ambiance religieuse inquiétante mais attirante, guitare folk, le groupe nous guide pendant 3 minutes à travers un lieu magique vers son 2e titre qui débouche sur la même batterie que le premier mais avec cette fois des riffs plus sombres. L'obscurité côtoie la lumière, la mélodie côtoie la mélancolie et le chant torturé et hurlé, plutôt grave ne trompe pas sur le fait que leurs camarades Ukrainiens de Drudkh leur doivent quelque chose sur ce plan comme sur le plan musical.

Les titres de l'albums sont en général très longs, mais cette longueur est justifiée par le temps prit pour installer une atmosphère crédible et en constante évolution débouchant souvent sur un morceaux plus conventionnel en 2e partie. Ce qui fait la force de ce style, c'est cette variante entre ambiant et musique folk/black metal. Au fil des titres on pourra repprocher au groupe une batterie manquant un peu d'originalité et peut être un peu trop linéaire sur l'ensemble de l'album, mais l'authenticité des atmosphères compense assez bien cette petite lacune. Le groupe finit par dévoiler quelques passages violents une fois la première moitié de l'album passée, en général de courte durée et vite rattrapés par les ambiances du groupe, à tort ou à raison difficile à dire.

Le plus important à retenir de cet album est sans doute la richesse de ses ambiances et sa faculté de faire voyager son auditeur. L'album étant long et sans cesse ponctué d'ambiant, il sera difficile pour les Metalleux amateurs de violence d'arriver au bout, voir même de l'apprécier. Vîrstele Pămîntului est donc fait pour être écouté au calme par quelqu'un disposé à donner quelques minutes de sa journée pour un voyage en Europe centrale au travers de l'oeuvre. Un album talentueux donc, mais peut être un peu trop unique pour plaire à tous le monde et manquant un poil d'agressivité dans sa musique.

15/20
 
Les Eternels
http://www.leseternels.net/chronique.aspx?id=4055

Entouré de dithyrambes du genre « Le meilleur album de pagan de tous les temps » et d’albums précédents forts appréciés de par le monde, cette nouvelle offrande de Negurã Bunget sait se faire attendre d’un pied fort ferme. Rajoutez à cela la 1ère réalisation du groupe avec son nouveau line-up et une réédition très réussie du 1er album Maiestrit (chronique ici) (anciennement Maiastru Sfetnic) et vous obtenez tous les ingrédients nécessaires à bien ériger l’excitation en piment incontournable. De plus, petit détail, l’orientation très folk/pagan de Om laisse en suspens la question du « Mais que va donner ce nouvel album ?».

Ca commence très folk/pagan justement ! Gorgée d’acoustique et de chant déclamé, l’introduction de ce Vîrstele Pamîntului ne manque pas de charme. Plus que ça, elle pose le monde de ce nouvel album et progressivement, lentement fait monter la sauce pour enfin s’épanouir sur ce qu’il convient d’appeler le premier riff. Fort bon, délicat et accompagné d’un roulement de double pédale, il rassure sur les capacités plus metal du groupe. Il démontre aussi que le nouveau line-up n’a probablement rien à envier au précédent. L’enchaînement sur la première véritable chanson "Dacia (ne rigolez pas) Hiperboreanâ" coule de source et se poursuit dans l’acoustique le plus total. Néanmoins, le retour de l’électricité ne se fait pas démesurément attendre. Et le chant se transforme en raclage plus black, mais jamais entièrement. En fait, tout au cours de cet album d’une richesse exquise, il n’aura de cesse d’osciller entre attaque black et incantatoire. Mais une chose s'affirme : la réédition de Maiestrit et le changement de line-up ont probablement marqué la fin de l'appartenance du groupe au mouvement black metal.

Il devient également évident que les claviers occupent une place importante dans cet album, catalyseurs d’atmosphère dont ce disque regorge littéralement. Leurs nappes continuelles apaisent et tissent une toile de fond extrêmement solide. C’est sûrement la raison pour laquelle Negurã Bunget semble prendre son temps. Distiller de multiples atmosphères, installer une ambiance enveloppante et amener à la détente et à la contemplation. Cela résulte en un album au caractère philosophique, loin de la furie black metal qu’est la réédition Maiestrit, ou le encore virulent N’Crugu Bradului, même si déjà plus teinté d’atmosphères. Arrivés à ce moment, les auditeurs vont se ranger en 2 catégories irréconciliables : ceux qui se feront irrémédiablement chier car l’album ne donne jamais l’impression de décoller, et ceux totalement happés par ce monde qui est en train de se créer tout autour d’eux. Un monde bucolique qui ne serait pas sans faire penser à celui ... d’Avatar. Oui. Très porté sur la Nature surtout.

C’est ce point qui achoppera grandement dans certaines oreilles et qui donnera tout son caractère aux autres. Le problème est qu’on ne peut vraiment pas donner tort au clan des profondément déçus. C’est vrai, cet album est terriblement lent, il faut attendre sa 2e partie pour entrer dans un monde plus clairement orienté metal. Plus que de se gagner, il fait appel à votre sensibilité. À une certaine sensibilité qu’il faudra absolument avoir pour l'apprécier pleinement. Sensibilité calme et environnementale, plus que violence et noirceur habituelles. Cependant, ne pensez pas que Negurã Bunget ait totalement abandonné l’extrême. Une chanson comme "Ochiul Inimii" possède du blast et des riffs incisifs. Elle est d’ailleurs particulièrement bonne et ressort fortement grâce à la construction si paisible de l’album. L’autre star incontestable est l’extraordinaire réconciliation des genres qu’est "Tara de Dincolo de Negurã". Fantastique ode cristalline, parfaite alliance entre violence teintée black et délicatesse rupestre, cette composition à la qualité ubuesque rappelle clairement que le groupe est un monstre d’inspiration.

L’eau coule et poursuit son cours, descendant de forêt en village en plaine à la mer. Nous sommes alors libérés, laissés à nous-mêmes presque, à penser « Mais que penser de cet album ?». Du bien. Oui, du bien car il continue le travail de Om avec brio et prouve que Negurã Bunget est un formidable groupe rempli d’une immense inspiration qui balise les chemins inconnus, avec qualité surtout. Pour ça il mérite les éloges. Bien sûr, vous devez être conscients que peut-être le seul point pour vous à retenir de cette chronique est que ce Vîrstele Pamîntului est simplement chiant. Mais comme l’optimisme habite l’auteur de ces lignes, il se laisse à affirmer son amour de cet album, incroyable réussite funambule entre 2 mondes : black metal et folk.

17/20
 
Metal France
http://www.metalfrance.net/chronique_cd-2770.html

Alors qu'ils viennent également de sortir "Maiestrit" (ré-interprétation du "Malastru Sfetnic") il y a peu de temps, voici enfin le nouveau Negura Bunget ! Quatre années le séparent de l'excellent "Om".
Negura Bunget sort de sa forêt transylvanienne pour nous offrir un vrai petit bijou !

Dès le premier titre, on ressent leur attrait pour les forces de la nature, leur attachement à la Terre. On se sent transporté dans leur réflexion quant à la place de l'Homme sur Terre.

Difficile de ranger ce groupe dans un style. On le rattache au Black Metal, de par certaines ambiances, voix (comme sur "Ochiul Inimii" ou encore "Tara De Dincolo De Negura" par exemple) ... Mais le côté folk / ambiant reste le plus présent selon moi. C'est la recette magique du groupe, et autant dire que ça opère plutôt bien !

La production est plus qu'excellente, le son de chaque instrument trouve parfaitement sa place. Les voix sont profondes et très prenantes. Les passages "parlés" en roumains sont tout juste sublimes !

Une certaine brutalité, bestialité émane de ce groupe. On sent qu'ils ont quelque chose à dire. Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, tout ça est fait dans une certaine douceur, comme de l'eau qui coule, un vent qui souffle doucement et ardemment à la fois...

Certains trouveront sans doute les parties atmosphériques, passages à la flûte trop longs. Mais après plusieurs écoute, je trouve qu'ils forment vraiment une unité avec le reste de l'album.

Negura Bunget reste maître de ce style qu'est le folk / atmosphérique tinté de Black metal. Je ne saurai que conseiller à tous de laisser traîner une oreille là dessus.

5/5
 
Metalland
http://www.metalland.org/index.php?page=chronique&id=2649

Attention messieurs dames, la chronique qui va suivre va vous demander une grande ouverture d'esprit, parce que NEGURA BUNGET n'est pas vraiment le dernier groupe à la mode, bien au contraire. Originaire de Roumanie, le combo n'en est pas à son coup d'essai, 4 albums et d'innombrables démos ayant déjà vu le jour avant Virstelle Pamintului (punaise, c'est quoi ces noms !), et nous propose en ce début d'année un album de Black Pagan très atmosphérique, qui prendra de court ceux qui s'attendaient à une débauche de malignité et de hurlements obscènes. Point de poulet sacrifié sur un coin d'autel, NEGURA BUNGET est plutôt partisan des ambiances étranges, avec des sonorités fort peu communes, à la limite de la dissonance.

Et si d'aventure le groupe s'égarait à laisser parler ses instincts primaires, ce sera fait avec talent et efficacité, sans perdre de vue la volonté de rester audible. Un double visage peu fréquent mais très bien maîtrisé, pour éviter de noyer l'auditeur sous un déluge de décibels haineux ou au contraire de l'endormir avec des ambiances dérangeantes. Virstelle Pamintului est donc un de ces albums que l'on écoute sans préjugé, une galette peu évidente à apprivoiser et qui nécessite des conditions d'écoute optimales pour être vraiment efficace, mais qui donnera à réfléchir à quiconque fera l'effort. Et à l'heure de ces albums standardisés sortis d'un même moule, c'est un bol d'air rafraîchissant !
 
Music Waves
http://www.musicwaves.fr/frmchronique.aspx?pro_id=5402

Note : 6.0/10
Après 15 années de collaboration, l'année 2009 aura vu le départ de deux piliers de Negura Bunget, Hupogrammos et Sol Faur. Et Negru, resté seul maître à bord, n'aura pas perdu de temps pour s'entourer d'un nouveau line-up et proposer un nouvel album "Vïrstele Pamîntului". Ce nouvel opus se veut être une réflexion sur les limites transcendant les mondes terrestres et spirituels. Mieux, il serait basé sur la symbolique du chiffre 9, évocation du passage de la diversité à l'unité et chiffre de la patience, de l'harmonie et de la méditation.

Et autant écrire qu'à l'écoute de ce nouvel opus des Roumains, il y a franchement de quoi méditer. En effet, cette fois-ci Negura Bunget appuie encore plus fort qu'auparavant sur le côté folk, ambiancé et athmosphérique de sa musique. Alors bien sûr tout cela est bien joli, agréable à écouter, mais est-ce vraiment ce que l'on attend de Negura Bunget ?

Le groupe est en train de glisser fortement vers un folk métal atmosphérique et de délaisser la musicalité spirituelle du black métal qui a fait sa réputation. En effet "Vïrstele Pamintului" ne comporte que trois titres un peu black métal ("Ochiul Inimii", "Chei de Roua" et "Arborele Lumii") et il faut attendre près de quinze minutes pour être sorti de notre léthargie auditive. Quelque part la symbolique est belle, le côté le plus sombre de cet album se trouvant presque intégralement en son centre.

Reste que la quasi totalité des compositions sont avant tout folks. Le groupe maîtrise son sujet avec souvent plus que moins de bonheur. Pour les moins, l'album a du mal à décoller avec le titre d'ouverture "Pamint" qui nous propose près de cinq minutes de flûte en solo. C'est exagérément long. D'autant plus que cela ne transpire pas vraiment une Roumanie imaginaire. Cela aurait pu être tout aussi bien du pipeau kiowa. On lui préférera le titre final "Intoarcera Amurgului" résolument plus "carpathien". Question composition pas franchement réussie, il y a également ce titre à l'inspiration oubliée, "Jar", digne représentant symbolique de la trajectoire très ennuyeuse et du "trop facile" du black atmosphérique en général.

Negura Bunget n'en demeure pas moins maître en son domaine musical et cet album reste avant tout un voyage auditif dépaysant vers des terres oniriques spirituellement daciques. On pourra seulement regretter la transformation d'une identité musicale qui se fait très largement moins black métallique que par le passé et résolument plus folk, sans toujours être véritablement métal. De fait "Vïrstele Pamîntului" risque de laisser circonspect, comme moi, une partie des amateurs du groupe. D'ici que le prochain album ne soit qu'un opus antinomique de folklore moderne...